Référent sur la laïcité et le “Fait Religieux”.
Allocution du récipiendaire Foudil Benabadji, à l’occasion de la remise en 2017 de la Légion d’Honneur et des Palmes d’Or du Bénévolat.
Un outil incontournable pour susciter des rencontres, des expositions et des conférences.
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“L’Education” reste l’arme la plus puissante pour changer le monde. (Nelson Mandela)
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Toute religion doit être soluble dans la République.
Ce site est une initiative indépendante, de nature interculturelle, civique et informative.
Plaquette ASPRA
Il est né de l’ambition d’apporter des informations sur les prospectives socioculturelles et ethnologiques, en rapport aux graves événements actuels et à l’évolution de la société, cela à partir des associations militantes, en partie animées par l’auteur.
Diaporama – ASPRA
Il décrit les programmes qui sont menés par les adhérents et sympathisants de ces associations, parties intégrantes de la société civile. Il apporte des indications sur les actions entreprises, en particulier sur le phénomène des dérives et de la déviance. Ma fonction de travailleur social, éducateur spécialisé de la PJJ, m’a amené à m’interroger sur ces agressions mentales actuelles que rencontre une partie de notre jeunesse.
Les différends strates mis en exergue pour Comprendre et Agir dans les domaines des dérives.
Ce site indique, également, les buts de chacune des associations et apporte des informations sur les travaux auprès des Services de la Pénitentiaire et de “l’aumônerie” musulmane effectués en Savoie.
Il reste un outil incontournable pour sur susciter des rencontres, des expositions et des conférences auprès des structures publiques et privées, en France et hors de France.
Détails des différends strates des dérives, qu’il faut connaître pour comprendre et agir sur le phénomène.
Il fournit des analyses sur les événements de société en cours. Il permet de se documenter sur l’actualité des religions en France et dans le monde. Il faut se référer aux nombreux compte-rendus des actions et des conférences réalisées auprès des Ministères de la Défense et de l’Intérieur, organisées pour les Universités, les lycées et collèges,
accompagnées par des expositions en lien avec le sujet.
43 panneaux sur “leFait Religieux” indispensables lors des rencontres sur les dérives et la radicalisation. Panneaux de 60 x 80 faciles à transporter.
Ces informations sont corroborées par les ouvrages de l’auteur que l’on retrouve dans les différents articles contenus dans ce site.
En effet, depuis trois décennies, l’islam en France ne cesse de défrayer la chronique. L’auteur ayant une longue expérience de l’aumônerie pénitentiaire, se trouve actuellement «référent aumônier» de trois hôpitaux, avec une préoccupation constante : celle de rassembler et de former des cadres musulmans (imams et aumôniers).
Photo de l’INSTITUT DES HAUTES ETUDES DE DEFENSE NATIONALE à la suite d’une conférence –Débat jeudi 14 juin à Guilherand Granges 07500 : “la Radicalisation islamique en prison. Mythe ou réalité ?”
Conférence organisée par les cadres du Ministère de la défense à Valence en 2018. De gauche à droite: lieutenant-colonel Christophe Bentzinger, membre du comité ANMONM et auditeur IHEDN; Véronique Pulchérie, membre du comité ANMONM et auditrice IHEDN; Annick-Hermance Mouginot, trésorière UDEA ; Didier Fabre président de la section ANMONM et auditeur IHEDN; Foudil Benabadji, membre ASA, président UDEA, conférencier ; Charles Leblanc, trésorier de la section ANMONM et auditeur IHEDN ; Daniel Badin, délégué de la ASAF ; Michel Mienville, maire-adjoint à la sécurité de Guilherand-Granges et auditeur IHEDN..
La formation de ces cadres religieux musulmans devient un défi ! Comment des jeunes, nés en France, se sont-ils transformés en kamikazes ?
Cela doit nous interroger ! Peut-être ne trouvent-ils pas, dans les lieux de culte, suffisamment d’imams leur rappelant l’histoire exceptionnelle de cette France laïque qui protège le libre culte de toutes les religions. Une France, bien placée dans l’échiquier mondial, celle qui fait vivre sa famille et éduque ses enfants. Une France qu’il faut aimer puisque qu’elle a été choisie. Personne n’a obligé ce musulman lambda à vivre chez elle.
Mail BAYLOCQ Minist. de l’Intérieur.
Nous manquons de cadres bien formés pour expliquer cela. C’est là où il serait souhaitable que nos musulmans soient formés à la “Laïcité”, au “Fait Religieux”, aux aspects civiques et civils de notre société, aux respects des lois de la République…
Toutes les religions doivent être solubles dans la République. La Laïcité, une clé pour mieux vivre ensemble. Ces cadres musulmans le réclament car ils ne veulent plus continuer, ainsi, à s’auto-proclamer et gérer des lieux de culte installés dans la déviance et la dérive.
L’organisation actuelle et les moyens des services de l’État pour faire face à l’évolution de la menace terroriste, après la chute de l’État islamique, doivent apporter des réponses. Actuellement, les cadres religieux ne sont pas tous maîtres de leurs prêches. Les autorités ne leur apportent pas de moyens probants. Les quelques « mesures prises » ne sont pas suffisantes pour venir en aide à la personne en difficulté et déjà « radicalisée ».
Il faut remobiliser les jeunes dans les quartiers et les cités, ceux en particulier sous qualifiés, en situation sociale difficile, présentant un risque de récidive. Pour venir à bout de l’extrémisme religieux, il conviendrait de permettre, à ces populations, l’accès au savoir, à la culture, la connaissance et l’éducation.
La laïcité ne consiste pas à combattre les religions, mais à empêcher leur influence dans l’exercice du pouvoir politique et administratif.
Le “pôle de lutte contre l’islam radical » actuel est insuffisant pour obtenir de bons résultats. Il faut une action politique plus nette, dénonçant clairement la dérive liée au “salafisme et à la violence du wahhabisme” comme l’ennemi des valeurs de la République.
Quelques mots, du Professeur Clément BENELBAZ, de l’Université Savoie Mont Blanc, sur le concept de la laïcité: La laïcité ne se réduit pas à la liberté de religion ou à la neutralité ; elle est l’un et l’autre, mais aussi davantage. Ses deux principaux éléments sont alors la liberté de conscience et la séparation, proclamés dans les deux premiers articles de la loi de 1905 et dont le législateur a pris soin de préciser le sens.
Cette liberté de conscience a pour corollaire la liberté religieuse qui implique elle-même la liberté individuelle de croire, de ne pas croire, la liberté d’exercice du culte, et la non-discrimination entre les religions.
Cela signifie également l’absence de tout dogmatisme professé par l’Etat : si celui-ci est laïque, il écarte tout endoctrinement ; car il n’est ni religieux, ni antireligieux, il est a‑religieux. Les Eglises sont affranchies de tout contrôle étatique ; et l’Etat, s’est lui, libéré d’une tutelle confessionnelle. En même temps, la loi, loin de restreindre les libertés liées aux religions, les proclame, et assure leur protection.
Le texte pose ensuite le principe de l’absence de distinction entre les anciens cultes reconnus, et les autres, ce qui constitue le deuxième élément composant la laïcité : l’égalité. Ainsi, la laïcité est la garantie de l’égalité, des citoyens, mais aussi des cultes. Chacun est considéré de la même façon par l’Etat laïque, qui n’en favorise ni défavorise aucun. Les personnes publiques ne doivent pas entraver l’exercice des religions, ni s’immiscer dans les consciences individuelles, ce qui constitue une première règle d’abstention, d’obligation négative. Mais elles doivent aussi agir si, justement, les droits et libertés se trouvent menacés ou entravés, ce qui constitue alors une règle d’action, d’obligation positive.
La laïcité n’est donc pas une option spirituelle parmi d’autres, mais ce qui garantit l’intégrité de chacune dans la coexistence avec les autres. Elle est ce qui permet de croire ou de ne pas croire.
La séparation, quant à elle, troisième élément de la laïcité, n’implique pas que des droits et libertés, elle proclame également des interdictions : les principes de non reconnaissance et de non subvention proclamés dans la loi aident à mieux cerner et définir la laïcité, mais inversement, ils ne peuvent eux-mêmes se comprendre sans elle.
Le principe de non subvention est ainsi un élément essentiel de la séparation, et donc de la laïcité ; c’est aussi une garantie que la liberté de chaque culte sera assurée. Ainsi, concernant les financements accordés aux cultes, qu’ils soient déguisés, directs ou indirects, ils sont en principe illégaux.
Il semble clair que les dispositions de l’article 2 de la loi sont indissociables, et historiquement ils ont toujours été inséparables. La Séparation est une composante indissociable de la laïcité, une de ses traductions juridiques, un de ses fondements.
Enfin, l’obligation de neutralité des services publics, dernier volet de la laïcité, passe par leur apparence, et l’image qu’ils donnent aux usagers. Vus de l’extérieur ou de l’intérieur, les services ne doivent donner l’impression ni de favoriser, ni de défavoriser aucun culte, aucune croyance. Sur le plan organique, il est clair que les locaux des services publics doivent être neutres, et une administration ne peut servir à un quelconque prosélytisme religieux. Il s’agit d’une condition indispensable à l’égalité de traitement entre les usagers, et à l’impartialité du service dont on ne doit pas douter.
Laïcité, séparation, égalité et liberté, neutralité sont intimement liés. La séparation elle-même se conçoit par les trois règles : non reconnaissance, non salariat, non financement : l’un ne va pas sans l’autre.
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La laïcité consiste à assurer la liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire et à garantir aux croyants la liberté d’exercer leur culte dans des conditions dignes et paisibles.
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