Chacun est le fruit d’une éducation mais le plus grand éducateur est la personne elle même (Ludmila Oulitskaïa).
Lorsqu’un enfant n’acquiert pas les compétences élémentaires permettant d’agir comme un membre responsable et productif de la société́, ce n’est pas seulement l’enfant qui est perdant, mais le corps social tout entier. Il faut promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l’amélioration du système social.
Rencontre avec l’Université de Tlemcen. Foudil Benabadji, (en cravate rouge, sur le devant à gauche de la photo)..
Il s’agit de développement social mais aussi individuel, à partir du quartier, afin de permettre à chacun de s’épanouir et de trouver une place dans la société. On s’intéresse à l’art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique. Cette éducation est perçue comme l’occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s’exprimer en public, à écouter, etc. Il faut remobiliser les jeunes les plus en difficulté, dans les quartiers et les cités, ceux particulièrement sous qualifiés, en situation sociale difficile présentant un risque de récidive. Il s’agit de les amener vers une formation professionnelle ou un emploi aidé.
Mon parcours ? Celui d’un « militant de base », sans fausse modestie. Au départ éducateur et directeur d’institutions de jeunes placés par décision judiciaire, et ensuite aumônier actuellement de plusieurs hôpitaux en Savoie avec une trentaine de bénévoles, je préside aujourd’hui, en tant qu’expert, une association qui lutte contre les dérives sectaires, qui prône un suivi personnalisé et durable des jeunes victimes déjà radicalisées ou en voie de l’être.
Echange international avec la Municipalité d’Aix les Bains en présence du maire adjoint M. Gathier (2012) et des responsables de la Maison du lait à Remchi, le Dr Bouayed et (feu) son papa, avec Foudil Benabadji.