La laïcité est associée à des représentations et à des émotions variée
Le mot « laïcité », même s’il est abondamment prononcé sur la scène politique et médiatique, garde pour beaucoup d’entre nous une signification assez floue. La laïcité est associée à des représentations et à des émotions variées. Elle déclenche tantôt des réactions de rejet, tantôt des enthousiasmes militants. Certains l’utilisent pour humilier et stigmatiser, alors qu’en 1905 elle fut pensée, par le législateur, comme un principe politique capable de fonder toute paix durable pour nos démocraties. Les mêmes ou d’autres encore l’appellent de leurs vœux pour sauver notre société de tous les maux qui la rongent. Comment ne pas se perdre dans ce foisonnement d’interprétations ? Ce livre montre que la laïcité, bien comprise, n’est ni l’ennemie des religions ni leur auxiliaire, mais une pièce décisive du cadre juridique donnant à chacun la possibilité de vivre selon les choix qui lui conviennent. Elle est une garantie de la liberté de conscience. Elle est essentielle à l’État de droit démocratique. Pour nos sociétés contemporaines, la laïcité est une véritable chance de paix.
INSTITUT DE RECHERCHE ET D’ÉTUDES MÉDITERRANÉE MOYEN-ORIENT
http://iremmo.org/partenaires/Confluences méditerranée n° 106 –automne 2018
La question du traitement réservé à l’islam et aux musulmans, et celle de savoir s’il doit être différent – et en quoi – de celui réservé aux autres confessions, appelle d’abord une réflexion historique, exige aussi de faire appel à plusieurs disciplines, dont bien sûr le droit.
Les études sur l’islam, et celles sur l’islam et les musulmans de France en particulier sont certes nombreuses, et une nouvelle étude n’aurait pas grand intérêt si elle ne portait pas sur cette interrogation centrale : en quoi l’islam et les musulmans poseraient-ils un problème essentiel et appelleraient-ils un traitement spécifique ?
A un moment où les discours identitaires porteurs de fermeture à l’autre prennent le pas sur les confrontations politiques qui, par nature, appellent au compromis, démonter les mécaniques sociales qui façonnent les enfermements pourra aider à dégager des réponses viables à ces discours et comportements de fermeture.
Penser « l’écart » et dégager dans la tension même de cet écart une réponse apaisée à des attentes paraissant du départ peu conciliables, telle est la voie difficile où il faut s’engager.
Dossier
Haoues Seniguer + Robert Bistolfi, les musulmans dans la République : des enjeux majeurs de société
Franck Frégosi, De quoi le gouvernement de l’islam en France est-il le nom ?
Julien Fragnon et Karine Roudier, Entre répression et prévention, retour sur l’antiterrorisme en France
Laure Chebbah- Malicet, La laïcité, nouvel étendard de l’intégration ?
Fatima Khemilat, La construction des prières de rue comme problème public
David-André Camous, La pratique religieuse personnelle du musulman face au principe français de laïcité. Regard du juriste
Milena Doytcheva, Aux limites de la diversité, la religion : un angle mort des politiques de lutte contre les discriminations
Eric Frécon, Islam-République-Armée : une poursuite de la laïcité par d’autres moyens ?
Elyamine Settoul, Le drapeau ou le djihad ! Regard comparé sur les logiques d’engagement militaire et djihadiste
Vincent Geisser, Un islam aux couleurs du drapeau ?
Entretien avec Abdelaziz Chaambi, Construction de l’islam en France
Variations
Bernard Ravenel, Le moment Gaza 2018 et les armes de la non-violence
Louisa Dris-Aït Hamadouche, Au cœur de la résilience algérienne : un jeu calculé d’alliances
M.M. Bettahar, Du bon usage du « judéo-christianisme »
Dossier de presse : “La laïcité, une conquête de l’esprit humain”
Premier ouvrage: Tlemcem dans l’Histoire à travers les Contes et Légendes.
Cursus de l’auteur,
Né en Algérie, Foudil BENABADJI a fait ses études en France, une formation d’éducateur spécialisé à Vaucresson (Seine et Oise) dans les Services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), et à la Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence dépendant du CREAI à Lyon.
Après l’acquisition du Diplôme de Directeur d’établissement de l’Enfance Inadaptée à l’Ecole Nationale de la Santé Publique – ENSP – de Rennes, il est promu Directeur d’un établissement d’Education de jeunes filles, le “Centre Villeneuve” à Ecully, (Rhône), ensuite d’un second établissement de garçons, le “Foyer le Bon-vent” à Bissy Chambéry, (Savoie). Licencié en Sciences de l’Education à Grenoble, Diplômé des Hautes Etudes des Pratiques Sociales (DHEPS) à l’Université Lyon II, il s’intéresse à l’humanisme, au rapprochement des religions, à l’écriture (La laïcité, le fait religieux, la radicalisation, les prisons….à également à Averroès, Maïmonide, St Thomas, etc.).
Il écrit trois ouvrages sur la cité mythique de Tlemcen, ville chargée d’arts et d’histoire, et deux ouvrages sur l’Islam en rapport avec la laïcité, l’intégration, l’averroïsme, etc.
Co-fondateur de nombreuses associations, animateur radio, il se consacre à l’aumônerie dans les services de la Pénitentiaire et les Hôpitaux en Savoie. Il aspire à l’émergence d’un nouvel humanisme universel, respectueux des racines de chacun. Il a co-fondé : “Les Amis de Tlemcen”, les “Amis de l’Oranie”. l’UFCM, l’UDEA, l’ASPRA, l’ICMF. Il est membre de la “Fraternité d’Abraham”, mais aussi de la “Conférence Mondiale des Religions pour la Paix”. (C.M.R.P.), de Coup de Soleil et il participe aux travaux liés au fait religieux à l’UNESCO à Paris.
Tlemcen, dans l’Histoire à travers les Contes et Légendes.
Dans le contexte des grands livres, cet ouvrage présente une ouvre de tradition orale, des contes et légendes de Tlemcen, racontés par son aïeule, que l’auteur nomme affectueusement Ma Khiti. Il vient à point nommé pour exalter les liens entre les Musulmans, les Chrétiens et les juifs. Ce journal d’un enfant de la capitale des Zianides, la capitale de la concorde, est le récit du rapprochement culturel et de la coexistence universelle des trois religions. Il met en scène des personnages de sa ville ayant joué un rôle dans les événements connus, d’autres moins connus et insolites. Cette étonnante mémoire retrouvée du dialogue entre les différentes communautés nous remet en mémoire les grands personnages, Sidi Boumedienne. Rabbi Ephraïm Ibn Kaoua, Er Rkaer, la compassion d’Ibn Tachfine IIe à l’égard des Juifs de la cité, l’extraordinaire beauté de Zahira, la femme de quatre souverains et sa malédiction qui aurait mis fin à la dynastie des Almoravides. L’auteur nous intéresse davantage au patrimoine historique et culturel de cette région, avec des anecdotes, des contes inspirés d’historiens et de géographes où chacun trouvera sa morale.
Il ne s’agit pas d’une œuvre d’imagination, hormis quelques touches pour donner du relief aux gestes de la vie. L’auteur s’est inspiré de faits vécus dans l’Ouest algérien avec les Juifs, Les Pieds-noirs, les Musulmans et les “Français de France”, comme on disait. Le contexte reflète la réalité de la cité de Tlemcen avec une dimension historique à partir des anecdotes qui lui ont été contées. Cet ouvrage a l’ambition d’informer, de documenter et d’aider à une meilleure analyse des populations d’hier et d’aujourd’hui : les Tlemcéniens. ” Ce que j’ai raconté n’a pas toujours de date précise, je l’ai vu ou entendu, cela suffit… “, nous dira-t-il en exergue.
Mohammed Dib.
Tlemcen, cité des remparts.
Ainsi pourrait débuter le livre de Foudil BENABADJI. Pourquoi le lieu qui nous a vus grandir exerce-t-il sur nous un charme charnel inoubliable? Pour ressentir cette voluptueuse impression, il suffit de feuilleter ce nouvel ouvrage, profondément marqué par l’art et la culture. Vous serez éblouis par les lumières qui émanent de chaque monument et de chaque image de Tlemcen. Elles traduisent l’envoûtement des lieux, les parfums vivaces des vergers et les fascinants paysages d’une cité qui sauvegarde jalousement son architecture, ses us et coutumes. Les lecteurs apprécieront certainement le choix du titre : « La Cité des remparts » qui exprime la volonté de Tlemcen de garder son indépendance, refusant de servir n’importe quel conquérant, tout en étant ouverte et attentive à tous ceux qui veulent l’aimer. Elle a hérité de nombreux surnoms : « La bien gardée de Dieu », « La perle du Maghreb », « La Grenade africaine» ou « Une perle enchâssée dans un écrin de verdure », comme cela a été écrit, ou encore, « Le parfum des fleurs, qui s’entrouvrent comme pour un sourire, est des plus exquis ». Le poète andalou Yahia Ibn Khaldoun l’ associera à ce vers : Un pays auquel la colombe a prêté son collier et que le paon a revêtu de son plumage ». Dans les légendes qui ont cours dans la cité, on l’appelle : « Medînet-el-Djidâr », littéralement : « La ville de la muraille,… la cité des remparts ». Le chevalier de la foi, l’Emir Abdelkader, succombant à ses charmes ne l’a-t-il pas chanté dans ses poèmes ? Puisse ce livre inspirer et séduire les lecteurs et écrivains, comme l’avait été le grand sociologue Yahia Ibn Khaldoun qui s est écrié : « C est la ville du savoir, du raffinement et des bonnes manières ».
Sid Ahmed Baghli.
Le Soleil de demain – Islam et laïcité
Cet ouvrage est une contribution à la réflexion sur l’évolution des musulmans en France. Quelles sont les origines du concept fondateur ? Quel est l’impact d’Averroès, Ibn Roshd, le rationaliste, sa conception sur la séparation des pouvoirs étatique et religieux ? Peut-on attribuer à chacun des courants islamiques la même capacité d’intégration, la même compatibilité à la démocratie et aux lois de la République ? La laïcité détruit-elle la croyance, est-elle réductrice de la liberté religieuse ? Le modèle du pluriculturalisme en France peut-il entretenir le “Temple” de la République ? Les islamistes sont-ils des défis permanents pour le modèle français ? Devait-on légiférer avec une loi contre le voile, quelles en seront les conséquences ? L’Islam est-il compatible avec la modernité ? Le musulman peut-il respecter la pensée laïque, un moment suspendue en Islam, sans se renier aujourd’hui, ni s’amputer de ses propres valeurs ? Quels sont les paradoxes et contresens du concept laïc ? Les penseurs contemporains musulmans, sont-ils optimistes sur l’intégration de l’Islam dans la République française ?
TLEMCEN, Cité de l’Orient et de l’Occident
Avant-propos : La période la plus faste de Tlemcen se situe incontestablement entre les XIIIe et XVIe siècle, à l’époque de la dynastie des Zianides. Tlemcen est alors relevée au rang de ville royale et s’affirme comme un pôle de la science et des arts. C’est à cette époque que l’on doit la construction de nombreux édifices religieux, civils et militaires qui attestent tous et sans équivoque, de l’empreinte hispano-mauresque…. J’imagine que si mon ami Foudil m’a réservé l’honneur de cette intromission, c’est pour me permettre de témoigner à la ville qu’il aime, avec toute la reconnaissance que je lui dois.
El-Ghaouti Bessenouci.
Ce travail d’assemblage de faits réels s’est imposé pour raviver le souvenir de ceux les ayant vécus, pour leurs descendants et pour tous ceux, voulant connaître l’histoire de Tlemcen. Il s’agit là d’une ville mythique, une modeste étude ne peut la contenir tout entière. Ce livre voudrait être une contribution à une meilleure connaissance de cette Perle du Maghreb à l’histoire et la culture prodigieuse. La ville médiévale, comme les villes et les villages environnants, ont été façonnés par leurs populations, marquées par toute une vie jalonnée de souvenirs très enracinés. Tlemcen, la Ville d’art et d’histoire, mais aussi la Ville des remparts n’a pas manqué de provoquer la convoitise de ses voisins. Elle a été en son temps courtisée, aimée, assiégée. Par ses hommes, Tlemcen indomptable, a triomphé de ses rebelles. Foyer multiséculaire de l’Orient et de l’Occident, Tlemcen n’appartient pas, exclusivement qu’à ses habitants. La richesse de cette vieille cité appartient aujourd’hui au patrimoine universel. Microcosme culturel rayonnant dans un vaste Maghreb, de nombreux hommes de toutes origines et de toutes nations sont venus y puiser sa généreuse sève. L’écriture avec la référence au passé, le plaisir de la recherche et du souvenir, le souci constant de s’y rattacher pour maintenir vivaces les coutumes et les traditions c’était l’appel de Mohammed DIB.
Foudil BENABADJI a fait des études dans le domaine sociale (Vaucresson : PJJ), Diplômé de l’Ecole Nationale de la Santé Publique de Rennes, des Hautes Etudes des Pratiques Sociales (DHEPS) à l’Université de Lyon II, licencié en Sciences de l’Education, il a dirigé des Institutions d’Educations. Administrateur à la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (CMRP), Fondateur des Amis de Tlemcen à paris, il se consacre à l’écriture et offre ici son cinquième ouvrage.
Quel avenir pour les musulmans de France ?
Un programme. Un projet.
Préfacé par Hervé Gaymard, ancien Ministre et président du Conseil Départemental de la Savoie, cet ouvrage “Quel Avenir pour les Musulmans de France ? Un programme. Un projet” est le fruit de la cohabitation des Musulmans de France.
L’école de Jules Ferry a été une institution remarquable en son temps mais l’école, dont la société a besoin, n’est plus la même. L’école de demain devra s’ouvrir sur le monde, apprendre à vivre avec l’autre, inscrite dans une culture différente. Dans ce qui les distingue, ce qui les rapproche, le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, etc. ne peuvent plus s’ignorer : Le Fait Religieux, reconnu et pratiqué dans les écoles développé par le penseur et philosophe Régis Debray, permettrait dans un proche avenir, de se diriger vers le « vivre ensemble ». Une plateforme qui rappelle celle de « l’Edit de Nantes ». Une symbiose à l’horizon qui tend la main à toutes les cultures et à toutes les religions. La question est donc posée : L’exégèse a-t-elle pour fonction de fixer à jamais le sens du texte tel qu’il a pu être compris il y a plus de 1000 ans ? Ou de le rendre encore plus accessible à l’ intelligence des hommes d’aujourd hui ? Nous verrions, alors, les intellectuels de toutes confessions mais aussi les savants musulmans, renouer avec la tradition interrompue depuis plus de dix siècles, pour le plus grand bien de l’Islam et de tous les Musulmans. Parfois la critique, il est vrai, détruit la croyance religieuse mais le pourrait-elle dans le cas de la foi vraie, authentique ?
Hervé Gaymard.
La Laïcité, une conquête de l’esprit humain
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L’auteur nous engage à promouvoir une « laïcité » fondée sur le « respect de toutes les croyances ». L’école de Jules Ferry a été une institution remarquable, en son temps, mais à présent, les besoins ne sont plus les mêmes. L’école de demain doit s’ouvrir sur le monde, apprendre à vivre avec l’autre. Dans ce qui les distingue, ce qui les rapproche, le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, etc. ne peuvent plus s’ignorer. Cet ouvrage tend la main à toutes les cultures et à toutes les religions. On y trouve un profond esprit humaniste qui vise à mettre tous les citoyens à égalité. La neutralité confessionnelle, l’égalité de tous devant la loi, la liberté de conscience, d’opinion et d’expression, sont fortement affirmées. Pour nos sociétés contemporaines, c’est une véritable chance de paix.