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INTRODUCTION
La Libert. c’est .tre responsable de ses actes et de ses choix, c’est . dire pouvoir choisir librement ses actes.
Aucune libert. ne peut .tre absolue.
Un principe moral parfois appel. règle d’or :
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » (Quod tibi fieri non vis, alteri ne feceris )
On le trouve .galement dans le discours religieux (.vangiles de St Mathieu, St Jean, St Marc et St Luc ou texte sacr. islamique : . fais . ton prochain, ou . ton fr.re, ce que tu voudrais qu’on te fasse .)
LIBERTES
Philosophique (absolue)
Morale
Politique (dans la cit., dans une soci.t. organis.e) :
– Montesquieu : . Ne pas faire tout ce que l’on veut ., . De l’Esprit des Lois .
– Ob.ir aux lois et surtout ne pas être contraint de faire ce que les lois interdisent
– Droit de faire tout ce que les lois permettent
– Article 4 de la DDHC : pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui
– Les libert.s sont limit.es par la loi issue de la souveraineté du peuple (pas de despote)
La libert. ne s’arr.te pas seulement l. o. commence celle d’autrui mais il faut que les droits d’autrui soient
l.gitimes donc d.finis par la loi (pas des privil.ges comme pour les eccl.siastiques dans le pass. qui sont
consid.r.s comme ill.gitimes.
La libert. est la m.me pour tous : pas de privilèges individuels ou collectifs, pas de discrimination. La loi
donne les mèmes droits .
Au 19ème siècle : la libert. de conscience .tait respect. et les cultes encadr.s (Concordat pour les Catholiques)
Textes organisant les cultes et cr.ation des consistoires :
– 1801 : pour les Catholiques
– 1802 : pour les Protestants
– 1808 : pour les Juifs
Laïcité :
– Organisation des cultes
– Construction d’un tronc commun, espace commun
A/ CONSTRUCTION DE L’ESPACE COMMUN
Culte en commun, sph.re publique
Pour faire cohabiter les religions
– Corpus commun : les lois
– Tout ce qui rapproche les gens. Consensus commun en s’appuyant sur la la.cit.
– Rapprocher les individus et les communaut.s et ce qui les s.parent
– D.veloppement de la tol.rance et respect de toutes les croyances (y compris l’ath.isme)
– On va s.culariser le droit et un grand nombre d’institutions
Sécularisation : action de faire passer des lois, des institutions et m.me la morale dans le domaine profane ou non religieux (les faire sortir de la religion)
SÉCULARISATIONS
– Sécularisation de l’Etat Civil (service d’Etat Civil .tatique pour tout le monde, il .tait tenu auparavant par les religieux catholiques
– Sécularisation de la famille (a/c de 1972 : le p.re et la m.re de famille ont la m.me autorit. – Jusqu’aux
annèes 30, le p.re avait le droit de correction). Avant les p.res de famille et m.me les entrepreneurs étaient maître chez eux, ce qui a été amélioré et atténué. par la loi). Au 19.me siècle, la moitié des assassinats se déroulaient dans le milieu familial proche – Sécularisation des funérailles et des cimetières (avant les protestants étaient enterrés devant leur maison, pas de cimetière public)
– Sécularisation du serment prononcé en justice (avant sur l’.vangile)
– Sécularisation de l’enseignement public
– Sécularisation dans les hôpitaux
– Sécularisation dans les maisons de retraite et hospices
– Sécularisation des recensements
– Séparation des Eglises et de l’Etat (loi de 1905)
Du fait que toutes ces institutions ont .t. s.cularis.e, tout le monde y a acc.s
Divers
– Le divorce n’est autoris. officiellement en France qu’en 1884
– Jusqu’en 1789, un protestant ne pouvait pas exercer de charge publique. Par la suite, il ont acc.s aux services publics et . la vie publique (d.put.s, ministres, pr.fets, etc)
– La la.cit. va sortir beaucoup de chose du domaine religieux. Elle va cr.er un espace o. les droits de chacun sont respect.s.
B/ RESPECT DE L’ESPACE COMMUN, DU TRONC COMMUN
– Respect des lois
– Respect des repr.sentants publics
– On ne doit pas accepter les contraintes qui privent les adh.rents de leurs libert.s fondamentales (exemple des sectes)
– Ne pas accepter que la r.flexion libre soit prohib.e
– Ne pas constituer de communaut.s juxtapos.es et .tanches (syst.me des castes)
Concr.tement si on prend en compte le droit des minorit.s, on a pas . imposer les r.gles minoritaires au reste de la population
Ex : alimentation avec du porc : proposer un repas de substitution mais sans refuser aux autres de manger du porc
Ex : f.tes religieuses : attribuer un jour de cong. et non un jour f.ri.
A l’.poque, les f.tes chr.tiennes se sont calqu.es sur les f.tes romaines
C/ LA CONCILIATION
– Dans les pays Anglo Saxons o. l’on trouve de nombreuses communaut.s, on parle d’accommodements
raisonnables. Confrontations et discussions entre les individus et les communaut.s.
– S.cularisation des .coles par jules Ferry (qui n’.tait pas un anticl.rical) : cr.er une .cole o. tous les enfants
sont des petits citoyens .gaux (sans religion, sans classe sociale et sans langue, ex : de nombreux enfants ne parlaient que le patois et pas le fran.ais).
– La guerre de 14/18 va l.gitimer l’.cole de Jules Ferry (patritisme, morale, d.velopp.s dans cette .cole
publique)
– L’enseignement doit .tre neutre
– Tronc commun mais prise en compte des diff.rences (respect de chacun)
– Ex des Sikhs (religion situ. entre l’hindouistes et la religion musulmane). Ceux-ci portent 5 signes extérieurs d’appartenance à la religion (obligations religieuses)
D/ OPPOSITION DES FONDAMENTALISTES ET DES INTEGRISTES
– Le principe de la.cit. rencontre des opposants au d.but du 20 si.cle en France
– Ils sont tr.s atach.s . la tradition et aux textes sacr.s avec lecture . la lettre
– 1925 : 15/48 .tats am.ricains interdisaient d’enseigner l’Evolutionnisme (oppos.s au Christianisme)
– 1967 : La cour supr.me des USA, en vertu du 1er amendement de la constitution, a interdit d’interdire
l’enseignement de l’Evolutionnisme (th.orie de l’Evolution bas. sur le fait que les esp.ces actuelles descendent de formes anciennes, synonyme : transformisme)
– En France, il existe un int.grisme catholique : refus de modernisme (R.publique, Libert. et Egalit.)
– Voile int.gral = non reconnaissane identitaire
2 types d’intégristes et de fondamentalistes :
1/ Impos. par le pouvoir (Etats dirig.s par des int.gristes)
2/ Evang.listes protestants, les charismatiques catholiques et les islamistes pi.tistes
– Ne pas ob.ir aux lois
– Demande aux fid.les d’.tre hors de la soci.t.
Remarque : avant un divorc. ne pouvait pas rentrer dans une .glise. Aujourd’hui ils sont accept.s car on peut ètre divorcé et avoir la foi
NB : La laïcité se construit progressivement
CONCLUSION
Points importants pour définir la laïcité :
– Respect des croyances individuelles (croire ou ne pas croire). Cela suppose que l’homme est autonomne, individu non membre d’une communaut.. L’homme doit .tre capable d’une pens.e autonomne
– Autonomie du politique par rapport . toute croyance (pas gouvernement ath. comme le communisme qui luttait contre toutes les religions
– Le politique est autonome
– Le pouvoir est l.gitim. par la volont. g.n.ral et pas par la religion (le pouvoir ne vient pas et ne s’exerce pas au nom de Dieu. Le politique, dirig. par le religieux, n’est pas la.c
– La.cit. = recherche de concilation entre libert. de conscience et tronc commun
– Egalit. entre le hommes et respect des libert.s de chacun
– la d.mocratie, c’est comme le lait sur le feu, il faut toujours la surveiller
– la la.cit. est en mouvement, elle .volue
LA LAÏCITÉ EN FRANCE :
1/ Pour certains, elle aurait une origine chrétienne
– Il faut rendre . C.sar ce qui appartient . C.sar et . Dieu ce qui appartient . Dieu. Cette locution est une
traduction d’une partie d’un passage du Nouveau testament (.vangile de Matthieu). Il s’agirait d’une expression de J.sus : c’est la r.ponse qu’il aurait fournie aux Pharisiens qui lui demandaient s’il .tait conforme . la loi de payer les imp.ts romains.
– Henri IV a .tablit l’Edit de Nantes qui permet aux protestants de pratiquer leur culte en s.parant ce qu’il devait
. l’Etat et ce qui .tait du domaine religieux
– 1685 : Louis XIV r.voque l’Edit de Nantes. D.part pour l’Etranger de nombreux protestants, surtout ceux qui en avait les moyens. Les protestants .taient maltrait.s et envoy.s aux gal.res.
– Pierre BAYLE .tait un protestant lib.ral qui pr.nait la tol.rance
2/ Pour d’autres, elle débuterait par la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen
– Philisophes du si.cle des Lumi.res
3/ La laïcité est née de l’anticléricalisme
– Volont. de se d.barrasser de la religion dominante
4/ Au sein de l’Eglise, il existait un courant anti pape
– Pour les Galicanistes, l’Eglise fran.aise d.pend du pouvoir fran.ais
Remarque : tous ces mouvements sont des sources de la la.cit.
LES 5 SYMBOLES SIKH
La discipline physique exige le port des 5 symboles sacr.s du sikhisme, aussi appelés . les 5 Ks . parce que chacun d’eux commence par la lettre K. Ces 5 objets, le kesh, le kanga, le kara, le kirpan et le kachera incarnent une valeur spirituelle et doivent .tre port.s 24 heures sur 24 par la personne baptisée. Certains ont également une valeur secondaire d’ornement. Le port du turban n’est pas inclus dans les 5 Ks, mais il représente tout de m.me un signe distinctif et spirituel des pratiquants du sikhisme. Le symbolisme des 5 Ks est universel au sikhisme qu’il soit pratiqu. au Canada ou en Inde, par exemple. C’est le dixi.me guru et dernier guru humain, Guru Gobing Singh, qui a officialis. la c.r.monie du bapt.me et a ordonn. que les baptis.s portent les 5 Ks, vers 1699.
Dans la vie courante, un sikh est censé porter 5 signes distinctifs, les 5 “K” :
– Kesh, ou cheveux et barbe non coup.s, d’o. le turban qu’ils portent sur la t.te
– Kangh, un peigne pour coiffer ces longs cheveux
– Kach, un pantalon ample qui permettait, . l’origine de ne pas .tre g.n. durant les batailles
– Kara, un bracelet de cuivre
– Kirpan, une .p.e ou dague d.fensive recourb.e (aujourd’hui, souvent des miniatures
L’EVOLUTIONNISME
Doctrine philosophique selon laquelle tout le monde r.el et, notamment, les soci.t.s se d.veloppent selon une loi d’.volution; th.orie biologique de l’.volution (synon. transformisme). .volutionnisme darwinien, h.g.lien, spenc.rien; .volutionnisme moral. Il [Jaur.s] a la foi de marcher vers un .tat politique, de travailler . la construction d’un .tat politique qui est conforme aux lois cosmiques, qui est voulu par l’.volutionnisme (Barr.s,
Cahiers,t. 10, 1913-14, p. 200).Pour la plupart de nos contemporains, le mot de Darwinisme et le mot
.volutionnisme sont synonymes (Le Dantec, Savoir,1920, p. 196):
1. … un évolutionisme vrai se proposerait de rechercher par quel modus vivendi graduellement obtenu
l’intelligence a adopt. son plan de structure, et la mati.re son mode de subdivision. Cette structure et cette subdivision s’engr.nent l’une dans l’autre. Elles sont compl.mentaires l’une de l’autre. Elles ont d. progresser l’une avec l’autre. Bergson, .vol. cr.atr.,1907, p. 367.
♦ .volutionnisme unilin.aire. Th.orie selon laquelle les diverses .tapes du d.veloppement socio-culturel se
situeraient sur une ligne .volutive unique (d’apr. Encyclop. univ. t. 6 1970, p. 829) :
2. … il [Durkheim] a insuffisamment .clair. le sens du recours aux types sociaux, bien qu’il ait voulu, par sa recherche . des types sociaux qualitativement distincts les uns des autres ., s’affranchir des préjugès de
l’évolutionnisme unilin.aire. Trait. sociol., 1967, p. 12.
Rem. On rencontre ds la docum. le sens rare . attitude, doctrine de ceux qui souhaitent un changement social progressif . (cf. catastrophisme ex. 2).
LE CHARISMATISME CATHOLIQUE
Le Renouveau charismatique catholique (RCC) est un mouvement catholique apparu aux .tats-Unis dans le milieu des ann.es 1960. Il est tourn. vers l’expérience personnelle avec Dieu, particuli.rement . travers le Saint-Esprit et de leurs dons aux charismes (mot grec pour des cadeaux). Ce mouvement cherche . donner un nouvel abord aux formes d’évangélisation et renouveler des pratiques traditionnelles des rites et de la mystique catholique. Le mouvement charismatique catholique a .t. influenc. dans sa naissance par les mouvements pentecôtistes d’origine protestante et les deux mouvements se ressemblent sur plusieurs aspects
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COMPLEMENT COURS SUR LA FAMILLE ET NOTAMMENT LE DROIT DES ENFANTS
Jusqu’. la fin du XIX.me si.cle, la famille est un espace privé obéissant à ses lois internes et l’Etat
s’interdit de franchir les portes de la maison soumise à la puissance du père, parce que celle-ci est au
fondement m.me de l’ordre social.
Dans l’ancienne Gaule, l’enfant était subordonné à la toute puissance paternelle et le père avait un droit
de vie et de mort sur lui. Cependant, sous l’influence de l’.glise, des mesures en faveur de l’enfant vont se
multiplier.
En 781, Charlemagne charge les . missi dominici . de veiller . la protection de l’enfant et plus tard, les
chevaliers se feront les d.fenseurs de la veuve et de l’orphelin.
La Révolution marquera une avancée dans les droits de l’enfant. La puissance paternelle sera remise en
cause, .tant l’image du despotisme. Citons Cambac.r.s :
En 1793, il a d.clar. : . Il n’y a plus de puissance paternelle. C’est tromper la Nation que d’établir des droits par la contrainte ..
En 1794 : . Les premiers tuteurs sont les p.re et m.re. Qu’on ne parle donc pas de puissance paternelle. Loin de nous ces termes de plein pouvoir, d’autorit. absolue, formule de tyran, syst.me ambitieux que la nature indignée repousse, qui n’a que trop d.shonor. la tutelle paternelle en changeant la protection en domination, les devoirs en droits et l’amour en empire ..
Et en l’an IV devant les Cinq-Cents, il s’est .cri. en ces termes : . trop longtemps, on a regard. comme une
puissance un devoir de protection que la nature grava dans nos .mes… Un pouvoir d’administration avait
tourn. au profit exclusif de l’administrant ..
Pour Danton, . Les enfants appartiennent . la R.publique avant d’appartenir . leurs parents ..
Ces positions impliquèrent de nombreuses réformes, notamment :
– la limitation de la puissance paternelle. Avant, elle durait jusqu’. la mort du pater familias. Dor.navant :
« Les majeurs ne seront plus soumis à la puissance paternelle. Elle ne s’étendra que sur la personne des
mineurs ». d.cret 21 ao.t 1791. De plus, la majorit. passe de 25 . 21 ans (loi 20 septembre 1792).
– abolition des lettres de cachet, c’est-à-dire le droit de correction paternelle (26 mars 1790). Droit de
correction restauré dans le Code civil de 1804 (art. 376) jusqu’aux années 1930.
– institution de tribunaux de famille charg.s de r.tablir la concorde entre parents et enfants avec toutefois
possibilité. d’interner l’enfant qui crée des « sujets de mécontentement » .
– obligation pour la nation de s’occuper des enfants abandonnés (loi 28 juin 1793) : reconnaissance du
droit à la survie.