Son appel a été entendu. Face à la controverse suscitée par sa participation à une opération de propagande pour les opposants à la Chine, la Grande Mosquée de Paris a choisi de réagir dans un communiqué mardi 13 juillet.
Ainsi, l’instance affirme que son représentant a rencontré l’ambassadeur « pour demander des explications à propos des informations faisant état d’une répression contre le peuple ouighour. Lors de cet entretien, l’ambassadeur de la République populaire de Chine lui a remis des livres blancs contestant ces informations ». Dans la continuité de cette rencontre, le recteur a accepté de prendre part à la webconférence polémique, une participation sur laquelle l’instance est revenue plus en détails.
« Lors de son intervention, le recteur a d’abord tenu à souligner l’histoire millénaire partagée entre l’islam et la Chine avant de transmettre les sérieuses préoccupations des musulmans de France quant au sort des Ouighours, invitant les autorités chinoises à “comprendre leur angoisse et leur mobilisation à l’idée d’une intolérance qui frappait des innocents” et à y répondre par des éléments concrets. Les autorités chinoises présentes ont apporté leurs éléments de réponse que la Grande Mosquée de Paris étudie, en vue de la poursuite de ses échanges avec l’ambassade de la République populaire de Chine en France, ceci dans l’intérêt exclusif des musulmans de France, et de la vérité », a-t-il déclaré.