Ce site : https://www.education-citoyenneteetderives.fr vous propose :
1 - une approche sur les fondamentaux : la « laïcité » et le « Fait Religieux », grâce à des outils proposés soit à « la carte », par « correspondance », avec des « textes spécifiques », des « panneaux », un « diaporama sur les dérives sectaires », un « DVD décrivant les articles de loi 1905 », et de « nombreux débats exhaustifs sur le sujet ».
2 – et des informations sociétales : sur le plan très général (près de trois milles textes).
©Le contenu de ce site est protégé par les droits d’auteurs. Merci de citer la source et l'auteur en cas de partage.
Vues:
321
…ville symbole des atrocités de l’Etat islamique
Les habitants de Mossoul s’apprêtent à recevoir le pape François. © AFP
Quelques jours avant la visite attendue du pape François, Europe 1 s’est rendue à Mossoul où a été proclamé le califat de Daech en 2014. La deuxième ville d’Irak, ravagée par les combats pour déloger les djihadistes, voit la vie reprendre petit à petit.
C’est une visite historique, attendue pour la fin de semaine. Le pape François sera le premier souverain pontife à se rendre en Irak, où les Chrétiens ont dû fuir face à l’avancée de l’ Etat islamique . Il se rendra à Mossoul, deuxième ville du pays, ravagée par les combats menés pour déloger les djihadistes, dont la cité fut longtemps la capitale… Mais qui retrouve des couleurs, comme l’a constaté Europe 1 sur place.
“Nous avons l’impression de vivre au paradis”
Mossoul est en fait une ville a deux visages. À l’ouest, les restes du chaos et des combats vivent désormais au rythme des travaux de rénovation. C’est là qu’Aboubakar Al-Baghdadi a proclamé son califat en 2014 , juste en face de la boulangerie de Bedran.
“Nous pouvons dire que c’est une renaissance”, témoigne l’Irakien au micro d’Europe 1. “C’est une nouvelle vie qui nous est accordée, et même si l’es affaires tournent à 40% de ce que c’était avant l’Etat islamique, nous avons l’impression de vivre au paradis si on compare avec l’époque Daech.”
“Aujourd’hui, on fait ce qu’on veut”
À l’est, les embouteillages gagnent le marché central, où deux jeunes hommes se promènent bras dessus, bras dessous. Hassan s’avance tranquillement, cheveux gominés et veste flashy. “Il était interdit de porter un vêtement comme celui-là avec des inscriptions en anglais ou dans une autre langue occidentale”, raconte-t-il. “Il fallait être habillé de noir ou de blanc, rien d’autre Aujourd’hui, on fait ce qu’on veut.”
L’homme reste toutefois sur ses gardes, n’oubliant pas que certains esprits ont été formatés par la vie sous l’emprise des djihadistes. Ceux que les habitants de Mossoul appellent les “enfants des Daech”.
Par Jean-Sébastien Soldaïni, envoyé spécial à Mossoul, édité par Margaux Lannuzel