Les lycéens rejettent massivement la laïcité, selon un sondage de l’IFOP publié la semaine dernière. Jean-Paul Brighelli appelle ici à des mesures sans concession face à ce délitement qui menace la société française.

« Jeune con » est-il un pléonasme ? C’était déjà jadis l’idée du Professeur Choron : « Des merdeux, des trous-du-cul, des cons, des petits ânes » — et c’était en 1982…

Ça ne s’est pas arrangé depuis.

Un sondage Ifop qui vient de sortir, commandé par la LICRA et disponible ici, montre qu’une majorité de lycéens est favorable au port du voile à l’école, au port du burkini dans les piscines — qui devront avoir des horaires séparés garçons / filles —, et à l’élimination de tout discours contestant la religion.

Des modèles de vertu.

Quand leurs aînés, ces connards de baby-boomers, favorisaient la liberté d’expression, et leur ont d’ailleurs donné (imprudemment) la parole via la loi Jospin en 1989, les jeunes d’aujourd’hui favorisent la répression du blasphème. On se souviendra qu’une jolie minorité de ces ayatollahs en puissance a refusé de faire une minute de silence en 2015 pour honorer les morts de Charlie. Ils ne sont pas partis pour la Syrie, mais ils sont prêts au jihad intérieur.

Le pire, c’est qu’ils ont contaminé, par diverses pressions, les jeunes non-musulmans, qui approuvent désormais l’indignation des disciples de la religion de paix et d’amour dans leur croisade contre la liberté de parole et la laïcité. Imbus de réseaux sociaux, de chaînes de télévision ciblées, style Al-Jazeera (pourquoi croyez-vous que des paraboles ont fleuri en masse au-dessus des cités ?) et d’américanisation — et la laïcité à la française est très mal vue par les anglo-saxons qui ne voient aucun problème à l’instauration localisée de la charia —, les jeunes aspirent d’abord au « respect », comme le rappelle Gilles Clavreul dans le Figaro. Et trouvent la laïcité « discriminatoire » — alors que la charia, non, pas du tout.

Dès que vous vous efforcez de «comprendre» la bêtise, elle vous coupe la tête

On les a poussés à confondre port du voile et port de la minijupe, on leur a fait croire que McDo vendait du halal — afin qu’ils en mangent —, que la lapidation des femmes était une pratique normale, et qu’arriver vierge au mariage allait de soi: raison pour laquelle les petites maghrébines, dans leur vie sexuelle avant confinement à vie, ont recours à toutes les pratiques possibles, sauf la pénétration vaginale. Souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise, dit ingénument le proverbe…