« Certains peuvent considérer comme discriminatoire le fait qu’une religion désigne, en se référant à ses sources, l’homosexualité comme un péché. Pour autant, cela ne leur donne pas le droit de s’immiscer dans les affaires internes, les croyances, le culte et les pratiques de cette religion. La compréhension et le respect sont de mise. »
De même, la présence du terme « misogynie » « renvoie à un préjugé répandu à propos de l’islam et des musulmans, utilisé par les critiques de l’islam et les milieux islamophobes » et sa mention « signifierait l’acceptation d’un parti pris stéréotypé ».
Concernant la lutte « contre l’idéologie du takfir, (anathème), qui est souvent le prélude à la légitimation du meurtre » édictée dans l’article 5, elles assurent qu’il s’agit d’« une approche étrangère à la réalité de la vie religieuse et sociale des musulmans ». « Convaincus qu’il n’y a pas de contrainte en religion, nous considérons le rejet de la violence, qui est la forme la plus intense de coercition, comme une exigence de notre foi », déclarent-elles.
« Il n’existe pas de mécanisme d’enregistrement, de suivi et de sanction de ceux qui acceptent ou rejettent la foi musulmane. L’appel au respect des choix des personnes dans les lieux de culte et les familles, tel que mentionné dans cet article, sous-entend que nos organisations aient adopté une position différente jusqu’à présent. Or, nos organisations rejettent catégoriquement ce genre d’idéologie depuis toujours et rappelle, une fois de plus, qu’il appartient à la justice de notre pays de sanctionner ces dérives inacceptables. »