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APPROCHE SUCCINCTE DE L’ISLAM
L’Islam est un mot arabe qui signifie obéissance, soumission. L’Islam n’est pas uniquement une religion, mais un mode de vie complet. L’Islam nous montre comment vivre tous les aspects de notre vie.
La théologie musulmane repose sur cinq piliers. Les piliers de l’islam sont les devoirs incontournables que tous les musulmans doivent appliquer.
1 – La Foi (L’Iman) en un Dieu unique : Cette déclaration de foi consiste en une phrase brève : « Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah et que Mohamed est Son messager ».
2 – La Prière (La Salat) : prier 5 fois par jour. 3 – L’Aumône (La Zakat) : payer des offrandes à Dieu et faire l’aumône aux moins fortunés. 4 – Le Jeûne (Le Ramadan) : jeûner pendant le mois de Ramadan. 5 – Le Pèlerinage (Le Hajj) : faire le pèlerinage à la Mecque au moins une fois dans sa vie si possible
Les préceptes islamiques se trouvent dans le Coran et la Sunna ( la Tradition du Prophète).
Le Coran regroupe les paroles de Dieu, révélées à Mohamed, en langue arabe, par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel.
Le Coran est basé essentiellement sur la Foi. Sa révélation s’étend sur 23 ans, le long desquels, les Versets sont Révélées par intermittence, jusqu’au décès du Prophète en 632.
Il est composé de 114 Sourates, classées par ordre décroissant.
Outre l’Unicité de Dieu, les préceptes islamiques comprennent :
– La foi en Dieu : Adoration, vénération, hommage, doivent être exclusivement voués à Dieu.
– Croire aux anges : Les musulmans doivent croire au monde invisible, tel que mentionné dans le Coran.
– La foi pour les Livres révélés : Croire aux livres que Dieu a fait descendre à l’humanité par l’entremise de Ses Prophètes. La Tora (Ancien Testament), révélée à Moïse et l’Evangile (Le nouveau Testament), révélé à Jésus fils de Marie.
– La foi pour tous les Prophètes : Sans distinction entre-eux, depuis Adam. Ils croient aux Prophètes, tel Abraham et Moïse, de même qu’aux prophètes du Nouveau Testament, comme Jésus et Jean Batiste.
– La foi en l’Au-delà, au Jour du jugement dernier : Croyance en la vie après la mort et au jour de la Résurrection et du Jugement Dernier. La vie terrestre étant transitoire, l’Islam prépare ses adeptes pour la Vie Future, domaine de l’éternité, du Paradis et de l’Enfer.
– La foi dans le Destin : La croyance au décret divin. La croyance au destin ne contredit pas l’idée du libre arbitre de l’homme, car ce denier choisit lui-même sa ligne de conduite.
Après la mort du Prophète … Quatre califes ont succédé au Prophète.
· Abu Bakr (570-634), 1er calife (633 – 634). Omar (581-644), 2ème calife (634 – 644).
· Othman (? – 656), 3ème calife (644 – 656). Ali (600-661), 4ème calife (656 – 661).
Il y a eu des rivalités :
– Les Sunnite, les Chiites. L’islam se répartit en plusieurs courants, notamment le sunnisme, qui représente entre 80 et 85 % des musulmans, et le chiisme rencontré principalement en Irak et en Iran. Les chiites et les sunnites ne reconnaissent pas le même successeur. Ceux qui choisissent Ali, gendre du prophète, deviendront les chiites, tandis que ceux, majoritaires, qui préfèrent suivre l’ensemble des 4 califes: Abou Bakr, Omar, Othman et Ali, gendre du prophète Mohamed, deviendront les sunnites.
– Les quatre juristes : 4 écoles juridiques naissent et codifient les règles de la croyance. Hanafites, Chaféites, Malikites, hanbalites.
La Sira : c’est la biographie du Prophète. Les Hadîts sont les dires du Prophète
L’Hégire inaugure l’ère islamique. Le comput de l’islam, n’est pas la naissance ou la mort du Prophète. La représentation figurative sera interdite. L’interdiction du porc est très liée avec la pratique juive.
Les Mosquées étaient mixtes du temps du Prophète. Le voile n’était pas utilisé de la même façon. Le Prophète a voilé ses épouses pour les protéger des regards intrus. Un soupçon se répand sur Aïcha qui a perdu son collier.
Les 8 siècles en Andalousie :
L’invasion arabe de 711 change le cours de l’histoire d’Espagne. Depuis cette date, la péninsule Ibérique est partagée entre deux civilisations : l’Orient musulman et l’Occident chrétien. D’un côté, ce que les textes arabes appellent al-Andalus, l’islam d’Espagne ; de l’autre, l’Hispania chrétienne.
Al–Andalus désigne l’ensemble des territoires ibériques soumis à la domination musulmane. L’Espagne tombe bientôt sous la domination arabe. Tariq ibn Ziyad, chef berbère, franchit le détroit de Gibraltar en 711, bat le roi wisigoth Rodrigue et occupe Cordoue et Tolède. Vers 714, il prend Saragosse. La conquête s’est réalisée avec une rapidité foudroyante. En 716, une nouvelle province musulmane dépendante du Califat de Damas est constituée. Les riches terres de l’Espagne méridionale, présentaient un intérêt incontestable comparativement aux déserts de l’Afrique du Nord. Une grande époque de prospérité économique et de splendeur culturelle, marque l’apogée de l’Espagne musulmane.
Cette situation dura sous le gouvernement du lettré al-Mansour («le Victorieux», Almanzor pour ses adversaires castillans). Au XIe siècle, le califat de Cordoue se morcelle en petits royaumes : l’époque des Taïfas (1031-1094) est troublée par des guerres. Cette division facilite la reconquête chrétienne venue du nord. Les rois chrétiens enhardis obtiennent que certaines Taïfas leur livrent un tribut après avoir connu la défaite.
Alors que l’Europe rurale s’était appauvrie, al-Andalus était une région de villes prospères tournées vers le commerce. Ses produits, notamment le verre, le papier, le cuir, l’orfèvrerie et les soieries, jouissaient d’une grande renommée jusqu’en Inde. Les souverains musulmans toléraient généralement les chrétiens et les juifs et encourageaient la diversité culturelle.
Les apports des musulmans ont enrichi la culture espagnole. La civilisation hispano-musulmane a participé à l’âge d’or de l’Islam. Les sciences, la médecine et la philosophie étaient florissantes, en particulier à Cordoue, la capitale. Les savants islamiques espagnols, tel Averroès, (Maïmonide en tant de culture juive), étudièrent les œuvres d’Aristote et des autres philosophes grecs, qui furent traduites en latin avant d’être diffusées dans le reste de l’Europe. Les califes construisent des bibliothèques et favorisent l’épanouissement de la culture : le futur Pape Sylvestre II vient étudier la science des sages arabes compulsée à Barcelone. Un certain nombre de mots de la langue espagnole viennent de l’arabe. De nouvelles cultures et techniques agricoles, venues d’Afrique ou d’Orient, sont introduites. Les grandes villes d’al-Andalus sont des centres d’un artisanat raffiné (travail du cuir à Cordoue). Elles sont également des marchés importants et des foyers d’études.
L’islam wahhabite :
Fils d’un juge religieux, devenu prédicateur itinérant, Mohammed ben Abdelwahhab s’insurge contre les formes de religiosité populaire : l’adoration du prophète, de sa famille, de ses compagnons ou des saints, dont il veut la destruction des tombeaux. Il prône un retour aux pratiques « authentiques ». Son premier ouvrage s’intitule Le livre de l’unicité. Il plaide également pour une application stricte de la loi islamique. Exilé pour son radicalisme, il trouve refuge chez Mohammed Ben Saoud.
Le théologien et juriste Ibn Taymiyya (XIIIe siècle), appartenant à l’école hanbalite, auteur d’une abondante production sur le djihad, est la principale référence de Mohammed ben Abdelwahhab : les Saoudiens se disent donc « hanbalites » et refusent l’étiquette de « wahhabites ». Quant à Ibn Taymiyya, il reste l’un des auteurs les plus cités par les salafistes actuels.
« Puritain, austère, conquérant », le wahhabisme est également exclusiviste, et même « sectaire. De fait, les wahhabites ne cessent d’accuser les autres musulmans de déviance, d’« innovation » (bid’a), ou encore – les soufis notamment – d’« associationnisme », considérant qu’ils associent d’autres divinités à Dieu.
Au XVIII siècle les influences des fondamentalistes sont grandes auprès de Ibn Saoud, le fondateur de la dynastie Saoudite. Emergent les Salafistes quiétistes, religieux et politiques.
La Nahda se crée pour adapter la religion à la société contemporaine. Le concept de la ‘Almania’ est discuté, la laïcité est déjà dans les moeurs arabe avec Averroès ! La Nahda est infiltrée par des fondamentalistes qui se regroupent. L’évolution des musulmans suspendue.
De grands hommes ont émergés en islam :
• Saladin qui a reconquit Jérusalem. (Salah Eddine)
• Ibn Kaldoun
• Ibn Battuta pour le journal du voyage
• Ibn Roshd, Averroès dans l’Andalousie au XII ème siècle
• A la fin du XIX siècle : Jamal Eddine El Afghani, Mohamed Abdou,
Mais les efforts de ces derniers furent bloqués par Hassen El Banna, Sayed Qutb, qui générèrent les Frères musulmans et les Salafistes. Le Tabligh, c’est avec le Pakistan.
• De nos jours l’Islam représente une des plus grandes religions du monde. Sur les 7 milliards d’habitant, les musulmans comptent 1 milliard 500 millions de fidèles, répartis dans toutes les nations du monde.
• 85 % sont des Sunnites et 10% des Chiites. 5% divers. Les musulmans d’origine arabe sont à peine 250 millions. Les musulmans non arabes sont plus nombreux. (Inde, Pakistanais, Indonésiens “200 Millions”, etc.)
• Appromaxivement 18% des musulmans vivent en Occident. Il existe des minorités musulmanes considérables en Russie, en Chine, dans les deux Amériques, ainsi que dans toute l’Europe, occidentale et orientale.
• C’est pourquoi l’Islam est une religion, un système social et un mode de vie, qui met l’accent sur des principes fondamentaux, qui régissent la vie de l’homme dans le domaine spirituel et matériel.
• Au fils des siècles, l’Islam du Prophète, ira à la rencontre des peuples du monde, de l’Espagne à l’Inde, de Byzance au Maghreb, de la Perse aux profondeurs de l’Afrique et de l’Asie. C’est toute une civilisation riche de savoir, de sciences et de culture qui se bâti.
• Aujourd’hui, c’est plus d’un milliard et demi d’hommes et de femmes qui se réclament d’un même livre, le Coran, au-delà des conflits et de l’ignorance avec d’autres hommes et d’autres femmes dans le monde.
• L’influence judéo chrétienne est reconnue dans le Coran, personne ne peut le contester, le Coran dit même que c’est le parachèvement du courant monothéiste.
• L’Islam se compose d’une Foi et d’une Loi : la première source est le Livre, le Coran. C’est Dieu qui parle dans le Coran. Il est essentiel de savoir que ce n’est pas la parole de Mohamed. Le Coran insiste sur la liberté de croyance « Croit qui veut et ne croit pas qui veut»… « Il n’y a pas de contrainte en religion ». Allah est tout simplement le même Dieu que celui des juifs et des chrétiens. Le message de Mohamed est identique : « Vous avez votre religion et nous avons la nôtre ». Il n’y a pas de concept en Islam sur le pêché originel. Le Coran affirme la responsabilité de l’homme. Marie est citée dans le Coran plus souvent que dans le Nouveau Testament.