Selon les information dont nous disposons, l’AMIF – Chapitre Culturel (1901) a pour objet, sans surprise, la régulation économique des marchés du halal et du hajj en France ; la collecte des fonds issus de ces activités de régulation pour contribuer aux activités de l’AMIF 1905 ; la lutte contre la radicalisation, la xénophobie, le racisme, en particulier antimusulman, l’antisémitisme ; et plus généralement toutes opérations industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement.
Quant à l’association chargée du volet cultuel (loi 1905), elle a pour objet la construction, l’aménagement, l’équipement, et la rénovation de mosquées et de salles de prière ; la formation des cadres religieux et des responsables d’associations cultuelles ; la rémunération, aux indemnités et aux charges de formation du personnel religieux ; l’apport d’un appui juridique, technique et à la maîtrise d’ouvrage aux associations porteuses d’un projet de construction ou de rénovation de lieux de culte.
Cette association ne sera aucunement chargée de se positionner sur des avis théologiques ou encore d’en émettre. Ce sera le rôle d’une autre structure, « un conseil des imams de France, en cours de constitution », qui a « pour ambition de proposer une nouvelle autorité religieuse », nous indique Tareq Oubrou.