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Ces stars qui s’engagent pour les Palestiniens

Publié le 21 mai 2021
Vues: 415

Éric Cantona, Susan Sarandon, Bella Hadid…

Ils assument leurs posts ou… les effacent : les artistes et les sportifs ont aussi un avis sur l’offensive israélienne contre les Palestiniens. Et des milliers d’abonnés à qui rien n’échappe

De haut en bas et de gauche à droite : Lewis Hamilton, Lena Headey, Éric Cantona, Bella Hadid, Tahar Rahim, Paris Hilton (MEE/AFP)

Par MEEPublished

C’est vêtus d’un tee-shirt blanc sur lequel est écrit en noir « Hoping for Palestine » (Espoir pour la Palestine, une campagne de solidarité) que l’ex-footballeur et acteur Éric Cantona, et sa femme l’actrice Rachida Brakni, ont posé, l’air grave, sur une photo publiée sur Instagram. 

«  Hoping Foundation récolte des aides pour soutenir les interventions d’urgence à Gaza de l’Association d’aides médicales à la Palestine », a-t-il commenté sous la photo qui a déjà recueilli plus de… 150 000 « j’aime » en deux jours. 

Si peu d’artistes français ont exprimé leur solidarité avec les Palestiniens, Éric Cantona, qui s’est souvent engagé pour différentes causes (notamment le mal-logement), n’est toutefois pas le seul à avoir pris position. 

Les comédiens Tahar Rahim, qui incarne le Mauritanien Mohamedou Ould Slahi dans le film Désigné coupable, dont la sortie est prévue le 14 juillet en France, et Adèle Exarchopoulos ont aussi affiché leur soutien aux Palestiniens sur Instagram en postant un carré blanc. 

« Trop de sang coule sous nos yeux impuissants et pessimistes à travers ce monde qui devient de plus en plus inacceptable, déraisonné et violent. Ça ne doit pas devenir banal et normal pour nos enfants », a commenté l’acteur césarisé en 2010 pour son rôle dans Un Prophète.

La star de La Vie d’Adèle a quant à elle écrit : « Quand quelqu’un met des mots sur nos cœurs de maman… Cessons de nous diviser, dans nos cœurs, dans la rue ou sur les réseaux. Il faut dénoncer ces gouvernements qui laissent le sang couler des deux côtés, le sang d’innocents, d’enfants, de familles entières. »

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Un bébé sauvé de la noyade à Ceuta

Publié le 20 mai 2021
Vues: 382

La photographie d’un bébé sauvé de la noyade fait le tour du monde

NewsSociété
La photographie d'un bébé sauvé de la noyade à Ceuta fait le tour du monde

La photographie d’un bébé sauvé de la noyade à Ceuta fait le tour du monde
 

Crise des migrants à Ceuta : la photographie d’un bébé sauvé de la noyade fait le tour du monde

Par Anthony Destrier
 

Alors que la crise des migrants à Ceuta fait les gros titres de la presse internationale, un cliché a ému le monde entier. Celui d’un bébé de deux mois sauvé de la noyade par un plongeur de la Garde civile.

Depuis le début de la semaine, l’Espagne fait face à une crise migratoire inédite. Près de 8.000 personnes ont traversé les frontières de l’Europe à la nage et se sont rendus à Ceuta, une enclave espagnole située au nord du Maroc. Et si les images sont souvent terribles, l’une d’entre elles a particulièrement ému le monde entier.

Un cliché fort qui devient le symbole de cette crise migratoire

La Garde civile espagnole a rapidement été submergée par cet événement. Et si aujourd’hui, près de la moitié des réfugiés ont été renvoyés vers le Maroc, l’afflux de migrants reste difficilement contrôlable. Les gendarmes, en plus de gérer l’arrivée de ces milliers de personnes sur la terre ibérique, interviennent également dans les eaux pour venir en aide aux plus fragiles.

Ce mercredi 19 mai, un cliché très symbolique a été partagé par la Garde civile. On y voit un plongeur secourir un bébé dans les eaux, à bout de bras. Une image bouleversante qui montre un peu plus, si cela était nécessaire, la gravité de la situation.

“Il était gelé, froid, il ne faisait pas de geste”

Ce héros de 41 ans a été interviewé par la presse espagnole. Dans El Pais, Juan Francisco Valle se présente comme l’un des huit membres du Groupe spécial pour les activités sous-marines de la Garde civile de Ceuta. Il décrit notamment la scène qui a été immortalisée par ce cliché, expliquant qu’au moment où il le sauve, il ne savait pas “si le bébé était mort ou vivant”.

“Nous avons pris le bébé, il était gelé, froid, il ne faisait pas de geste“poursuit-il. La Garde civile a tenu à rassurer la population en annonçant que ce bébé âgé de deux mois allait bien. Juan Francisco explique également que tout le monde est épuisé à Ceuta. “Nous avons dormi huit ou dix heures au total depuis dimanche” confie-t-il.

 
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C’est quoi, la Pentecôte ?

Publié le 20 mai 2021
Vues: 400

La Pentecôte marque la descente de l’Esprit saint sur les apôtres, cinquante jours après Pâques.

Béatrice Roman-Amat 18/05/2021, 10:30 Culture
C’est quoi, la Pentecôte ?
C’est quoi, la Pentecôte ? © La Pentecôte marque la descente de l’Esprit saint sur les apôtres, cinquante jours après Pâques. © Ted, Flickr.com (Creative commons)

La France, compte 11 jours fériés (fêtes religieuses et civiles) légalement définis par le code du travail. Le 1er mai, jour de la fête du Travail, est en France le seul jour férié obligatoirement chômé et payé, sauf impossibilité due à la nature de l’activité. Les autres jours fériés ne sont pas obligatoirement chômés, sauf dispositions contraires des conventions collectives applicables dans les entreprises.

D’abord l’Ascension puis la Pentecôte

Ils ont été avertis 10 jours plus tôt, à l’Ascension, lors de leur dernière rencontre avec Jésus. Cette inspiration divine doit leur donner la force de parcourir le monde pour annoncer la « bonne nouvelle » : la résurrection du Christ. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », est-il écrit dans les Actes des Apôtres. Il est dit aussi qu’ils « se mirent à parler dans d’autres langues ».

Des racines juives

Comme Pâques, la Pentecôte des Chrétiens puise ses racines dans une fête juive : la fête de Shavouot qui commémore le don de la Torah au peuple juif par Dieu, sur le mont Sinaï, 50 jours après la Pâque juive. Pour les Chrétiens, la Pentecôte marque le début de l’évangélisation et la fondation de l’Église.

Le lundi de Pentecôte : un jour férié ou travaillé ?

Après la canicule de l’été 2003, le gouvernement Raffarin avait décidé, en juin 2004, de faire du lundi de Pentecôte une journée de solidarité envers les personnes âgées. But officiel de l’opération : financer des actions en faveur des seniors. Face aux polémiques et à la désorganisation suscitées par la mesure, le lundi de pentecôte est néanmoins redevenu un jour férié comme les autres en 2008. Mais ce n’est pas pour autant que le principe d’une journée de solidarité envers les personnes âgées a disparu. Les salariés doivent toujours à leurs employeurs une journée supplémentaire par an, en contrepartie de leur cotisation.

La journée de solidarité est donc désormais négociée « à la carte » par les entreprises :

  • Les salariés peuvent décider de travailler un autre jour férié que le lundi de pentecôte (hors 1er mai) ou tout autre jour normalement chômé. Dans les entreprises, cela se traduit parfois par l’organisation de séminaire, réunions ou colloques un jour non travaillé.
  • Ils peuvent également choisir, avec l’accord de leur employeurs, de poser une journée de réduction du temps de travail (RTT) ou de congés le lundi de pentecôte, en renonçant à être payé.
  • Quelques entreprises demandent à leurs salariés de travailler quelques minutes de plus chaque jour. C’est notamment le cas de la SCNF, où les employés sont censés rallonger leur journée d’une minute et 50 secondes, réparties dans les faits en deux fois 3 heures et demies.
  • D’autres salariés sont plus chanceux. Certaines entreprises, par exemple Total, « offrent » simplement la journée à leur personnel : elles paient la taxe sans demander de contrepartie.
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Les dépenses militaires face aux besoins humains.

Publié le 19 mai 2021
Vues: 311

Les centaines de milliards de la honte 

Les dépenses militaires face aux besoins humains. Les centaines de milliards de la honte 
  L’Humanité des débats – TEXTE COLLECTIF En Inde, « avec plus de 350 000 nouveaux cas enregistrés par jour et la mort à chaque coin de rue, patients et familles sont pris dans une véritable course contre la montre, suppliant pour avoir accès à de l’oxygène et des médicaments devant des hôpitaux surpeuplés ». En Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations, au moins 453 migrants ont péri depuis le 1er janvier. De nombreuses voix parlent de honte, face à la tragédie des migrants disparus noyés, sans que les États ne déploient les moyens nécessaires pour les sauver en application des principes élémentaires du droit international maritime. Selon l’Unicef, « plus de 10 millions d’enfants en République démocratique du Congo, dans le nord-est du Nigeria, dans le Sahel central, au Soudan du Sud et au Yémen souffriront de malnutrition aiguë en 2021 ». Pour le Programme alimentaire mondial des Nations unies, « la sécheresse incessante qui sévit à Madagascar pousse des centaines de milliers de personnes au bord de la famine ». Pourtant les moyens ne manquent pas. Ainsi, le Monde du 15 avril relate la visite du ministre des Affaires étrangères français en Inde comme étant « intimement liée aux intérêts économiques français. En particulier l’éventuelle vente supplémentaire de Rafale, dont l’Inde a déjà acheté 36 exemplaires à Dassault Aviation, en 2016, pour près de 8 milliards d’euros. Depuis 2018, de nouveaux appels d’offres ont été lancés avec, à la clé, potentiellement plus de 150 avions ». L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm a estimé que les dépenses militaires mondiales s’élèvent à près de 1 645 milliards d’euros en 2020, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2019. La France a livré en Inde des lits et des appareils respiratoires, c’est un peu de solidarité humaine qui se manifeste. Mais nous vivons des moments de honte. Alors que des millions d’individus subissent la pandémie sans les moyens médicaux nécessaires, connaissent le chômage et la précarité, souffrent de la faim, que d’autres se noient en fuyant les guerres et la misère, le montant des dépenses militaires mondiales a atteint un montant jamais connu dans l’histoire de l’humanité. Les peuples souffrent, on leur distribue des armes. La honte ! La réduction des dépenses militaires est une nécessité. Leur réorientation vers des investissements utiles pour la santé, l’éducation, la recherche, la culture, le climat et une économie durable permettrait la création d’emplois en France et dans le monde. Si les neuf États possédant des armes nucléaires stoppaient leurs programmes, plus de 820 milliards d’euros pourraient être réorientés dans les 15 années à venir vers la satisfaction des besoins humains. Ce serait conforme avec la charte des Nations unies, qui stipule (article 26) que les États doivent « favoriser l’établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationales en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde », mais aussi avec le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (Tian) entré en vigueur le 22 janvier 2021. Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix. 
 Signataires : Roland NIVET et Edith BOULANGER (Co-porte-paroles nationaux du Mouvement de la Paix) ; Jean ZIEGLER (conseiller du conseil des droits de l’homme des Nations Unies), Pradip BISWAS (v-p de la fédération des employés de banque d’Inde), Alain ROUY (secrétaire de l’AIEP – Asso internationale des éducateurs à la paix), Véronique MARTIN (secrétaire confédérale CGT), Lilian HALLS-FRENCH (Co-présidente Initiative Féministe EuroMed IFE-EFI), Michèle DECASTER (militante afaspa), Jim ANDERSON (Peace action), Christian REECHT (membre de l’Action Catholique Ouvrière)
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Le CFCM lance une association

Publié le 18 mai 2021
Vues: 330

« transparente » pour financer le culte musulman

Cette nouvelle structure est une première réponse au discours d’Emmanuel Macron qui avait réclamé la fin des « influences étrangères » sur l’islam en France.

Le CFCM est depuis 2003 l'interlocuteur privilegie de l'Etat sur le culte musulman.

Le CFCM est depuis 2003 l’interlocuteur privilégié de l’État sur le culte musulman.

Après la visite d’Emmanuel Macron à Mulhouse le 18 février dernier, les premières actions en réponse au plan de lutte contre le « séparatisme islamiste », voulu par le président de la République, interviennent. Le CFCM et une association réformatrice ont annoncé vendredi la création d’une association « transparente » de financement du culte musulman. Lors de sa visite, le président français avait demandé l’arrêt progressif de la présence régulière sur le sol français des 300 imams étrangers – turcs, algériens et marocains – salariés par leur pays d’origine. Le président français réclame aussi un contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte.

Macron à Mulhouse : amour, foi et fermeté

Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et Hakim El Karoui, président de l’Association musulmane pour l’islam de France(Amif), veulent « donner aux musulmans de France une organisation nationale capable de répondre aux questions qu’ils se posent et que se pose l’ensemble de la société », ont-ils annoncé dans une tribune publiée sur le site du Monde. Le CFCM est, depuis 2003, l’interlocuteur privilégié de l’État sur le culte musulman et l’Amif est une initiative privée créée il y a un an avec pour projet celui de mieux réguler les secteurs économiques du pèlerinage et du halal. Après avoir travaillé en concurrence sur ces questions, ils ont finalement décidé d’« unir leurs forces ».

Réguler et « offrir une meilleure organisation des différents marchés »

Le CFCM et l’Amif veulent d’abord peser sur l’organisation, au quotidien, des activités économiques liées au culte musulman, régulièrement décriée pour son manque de transparence. C’est le cas, par exemple, de la chaîne actuelle d’organisation du voyage des quelque 23 000 à 25 000 pèlerins français allant chaque année à La Mecque ou encore du marché du halal. D’où la création de cette « association unifiée de financement du culte musulman transparente et professionnelle ». Son objectif est de réguler et « d’offrir une meilleure organisation des différents marchés ». « On commence par le pèlerinage. Le halal viendra dans un deuxième temps », a affirmé Hakim El Karoui.

Conseil du culte musulman : les jeux sont faits

La régulation économique se fera par des acteurs « indépendants », « dénués de conflit d’intérêts », et « l’argent récolté sera remis au service de la communauté, au niveau national », explique-t-il. Alors qu’aujourd’hui « les conflits d’intérêts sont partout » et « l’argent est privatisé et part localement », souligne-t-il. « On pose les bases d’un financement franco-français » du culte, se félicite-t-il, parlant d’une « première ». « S’il n’y a pas de financement français, alors on aura des ingérences étrangères ».

Le CFCM et l’Amif demandent aussi à l’État d’agir

Cette nouvelle structure devra aussi « collecter des dons et des legs ». Grâce à son système de gouvernance, notamment sur l’utilisation des fonds, elle pourra financer des projets de formation pour les imams. En ligne de mire : l’islam politique et la radicalisation. « C’est par un travail culturel et théologique ambitieux, efficace (…) que nous pourrons contrer les discours de haine, de séparation (…). Ce travail théologique de fond doit nourrir la nécessaire formation en France d’imams français », affirme la tribune, alors que la France manque de ministres du culte formés.

Roqya et hijama : « L’exorcisme à la saoudienne explose en France »

Cette structure n’a pas vocation, en revanche, « à permettre de construire des mosquées », précisent Mohammed Moussaoui et Hakim El Karoui, une responsabilité laissée aux communautés locales. Dans ce texte, le CFCM et l’Amif demandent aussi à l’État d’agir. D’abord en faisant « interdire les financements provenant de personnes ou d’États qui s’inscrivent en dehors des accords traditionnels et historiques avec les pays dont le lien sociologique avec la France est avéré et ancien ». Sont visés, sans être cités, les pays du Golfe.

« La République doit défendre les citoyens français de confession musulmane quand leur liberté de conscience n’est pas respectée », réclament aussi les auteurs du texte, fustigeant également « la montée de la haine antimusulmane » et « l’ultradroite qui menace ». Enfin, autoriser les lieux de culte à exploiter des biens immobiliers, leur permettant ainsi d’avoir une source de financement supplémentaire. Une proposition à l’étude au gouvernement, selon un responsable de culte.

  • EXCLUSIF. Communautarisme : la feuille de route du gouvernement
  • Islam : « L’État doit rester en dehors de l’organisation financière du culte »
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Les finances du culte musulman

Publié le 18 mai 2021
Vues: 529
Quels moyens pour le culte musulman en France pour trouver des finances. 

Depuis la loi de 1905, les lieux de culte ne perçoivent aucune subvention publique. Entre dons privés et financements étrangers, les mosquées ont donc trouvé d’autres moyens de se financer. Quels moyens pour le culte musulman en France ?

Représentation de la cour de la mosquée Al-Azhar. C'est une des plus anciennes mosquées du Caire et siège de l'université du même nom.
Représentation de la cour de la mosquée Al-Azhar. C’est une des plus anciennes mosquées du Caire et siège de l’université du même nom.• Crédits : Ivan Bilibin, 1928

Le financement de l’islam, au même titre que celui des autres religions en France est un débat ancien. Depuis 1905, les Églises et l’État sont séparés et les institutions religieuses ne perçoivent aucun financement public. Les lieux de culte s’appuient donc sur d’autres revenus pour assurer leurs activités. Selon un rapport sénatorial datant de l’été 2016, “le financement du culte musulman se rapproche de celui des autres cultes, notamment du culte catholique, qui provient à 80 % des dons des fidèles”. 

Mais à ce financement individuel s’ajoute une deuxième source de revenus : les financements étrangers. Malgré les idées reçues, ces apports sont relativement limités. Selon le même rapport, ceux-ci proviennent d’un petit nombre d’Etats et subventionnent seulement quelques mosquées, souvent des grandes mosquées régionales. Les principaux Etats donateurs sont le Maroc, l’Algérie, l’Arabie saoudite, mais aussi la Turquie qui rémunère indirectement ses cadres religieux et qui privilégie l’aide au fonctionnement à travers l’envoi d’imams, plutôt que la subvention des associations cultuelles. Chaque année, ces transferts d’argent s’élèveraient à quelques millions d’euros.

Malgré ce montant relativement bas, le financement étranger des mosquées françaises interroge, notamment celui qui se fait par des dons privés qui demeurent souvent sous le couvert de l’anonymat. À ce titre, le Président Macron affirmait début octobre son souhait de “libérer l’islam de France des influences étrangères”. Pour essayer de mieux comprendre les mécanismes du financement de l’islam en France, nous avons fait appel à Haoues Seniguer politologue, maître de conférences à Sciences Po Lyon et chercheur au laboratoire Triangle, laboratoire pluridisciplinaire.

Pourquoi le financement du culte musulman est-il dans le collimateur du gouvernement ?

Image d'illustration d'un homme priant à la mosquée
Image d’illustration d’un homme priant à la mosquée − iStock

Le gouvernement veut s’attaquer au financement des associations et lieux de culte musulmans. Pourquoi ? Quelles solutions envisage-t-il ? LCI a sollicité l’analyse de la sénatrice UDI Nathalie Goulet.

Justine Faure 
 

Après l’assassinat terroriste du professeur d’histoire-géo Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, vendredi 16 octobre, le gouvernement veut accélérer la lutte contre l’islamisme. L’une des pistes privilégiées est de mieux contrôler le financement des lieux de culte. Pourquoi l’origine des fonds dont bénéficient les associations musulmanes et des mosquées est-elle au cœur du problème ? Les propositions du gouvernement en la matière sont-elles suffisantes ? 

LCI a interrogé la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet, ex-présidente de la Commission d’enquête sénatoriale sur la lutte contre les réseaux djihadistes, et auteure du rapport “De l’Islam en France à un Islam de France, établir la transparence et lever les ambiguïtés”. 

  • Lutte contre l’islamisme : ce que proposent les Républicains et le Rassemblement national
  • Professeur décapité : qui est Abdelhakim Sefrioui, cet islamiste radical placé en garde à vue ?
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LCI : Le président de la République veut inciter les mosquées à sortir de la forme associative (loi 1901) pour basculer vers le régime prévu par la loi de 1905, qui contrôle davantage leur financement. Est-ce une bonne mesure ? 

Nathalie Goulet : Oui, c’est une bonne solution, que j’ai déjà proposée 50 fois. Aujourd’hui, par tricherie et facilité, les associations utilisent la loi de 1901, dont le statut permet plus de laxisme dans la transparence financière. Or, il faudrait que toutes les associations qui ont un lien direct ou indirect avec un lieu de culte utilisent le statut de 1905 et aucun autre, au moins pour ce qui concerne les obligations financières et de transparence. Aujourd’hui, c’est difficile car le problème ne vient pas des musulmans ; beaucoup d’associations, notamment chrétiennes et presbytériennes, ne veulent pas entendre parler de ce changement de statut car la légèreté de transparence leur va bien. Or, si on l’impose aux musulmans, au nom de l’égalité devant la loi, il faut l’imposer à tous. 

Bruno Le Maire a dit dimanche vouloir agir contre le financement du terrorisme via les cryptomonnaies. Est-ce un phénomène de grande ampleur ?

Ça ne me semble pas être le sujet du jour, non. Qu’on s’occupe déjà de ce qui existe avant de s’occuper du virtuel. Mettons plutôt l’accent sur le statut des associations, l’expulsion des imams qui prêchent contrairement aux lois de la République, l’interdiction des Frères musulmans, l’inscription du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, etc. 

“Le problème du financement étranger, c’est qu’il est conditionné”

Pourquoi y a-t-il un problème avec le financement des associations ou lieux de culte musulmans ?

Nous avons évalué à hauteur de 30% le financement étranger de l’islam en France. Le problème du financement étranger, c’est qu’il est conditionné. Si une puissance ou une organisation étrangère apporte de l’argent à une mosquée, en contrepartie elle impose un imam. Aujourd’hui, il est possible de contrôler le financement étranger mais on ne peut pas l’interdire. Car dans ces cas-là, il faudra aussi interdire à Poutine de construire sa cathédrale à Paris. Si vous mettez des règles pour l’islam, il faut les mettre pour les autres. 

Il faut limiter les financements à des financements français ou contrôlés. C’est pourquoi je suis très hostile à l’accord trouvé entre Emmanuel Macron et l’Arabie saoudite pour financer la formation des imams via la structuration du pèlerinage du hajj à La Mecque. Je pense que cela remet une fois encore le financement de l’islam de France aux mains d’une puissance étrangère.

Comment la “loi sur les séparatismes” veut contrôler le financement du culte musulman

Parmi les dispositions prévues dans le projet de loi sur les séparatismes, présenté mercredi en Conseil des ministres, figure une mesure faisant évoluer le statut des associations structurant les cultes, notamment musulman. L’objectif est de pouvoir contrôler plus strictement le financement de ces associations.

Le “projet de loi sur les séparatismes”, renommé “projet de loi visant à conforter les principes républicains”, est présenté mercredi matin en Conseil des ministres. Le texte, qui vise d’abord à lutter contre l’islamisme politique, et que toutes les oppositions politiques sont prêtes à combattre, prévoit de vrais changements, notamment dans le financement du culte musulman.

Concrètement, aujourd’hui, toutes les associations structurant le culte musulman sont des associations loi de 1901, c’est-à-dire sans possibilité de déduction fiscale et sans obligation, surtout, de transparence. Des financements opaques qui servent parfois des dérives radicales, et c’est là tout le problème. La solution pour le gouvernement, c’est de changer le statut des associations qui gèrent les mosquées, en les faisant passer sous le statut de la loi 1905, comme c’est le cas pour toutes les autres grandes religions. La loi 1905 garantit, notamment, la transparence totale des comptes.  

Des subventions conditionnées à une charte républicaine

Autre disposition nouvelle : les dons étrangers supérieurs à 10.000 euros seront obligatoirement déclarés préalablement et certifiés par des commissaires aux comptes.  Enfin, les associations cultuelles musulmanes qui demandent des subventions publiques devront signer une charte républicaine qu’elles devront respecter à la lettre, faute de quoi, non seulement, elles ne toucheront plus un euro de l’Etat, mais elles devront rendre l’argent reçu. 

Ce projet de loi, porté par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, et Eric Dupond-Moretti, son confrère de la Justice, n’a pas d’autre visée, selon Emmanuel Macron, que d’aider l’islam à mieux s’ancrer dans la République et ses valeurs. En substance, pour reprendre la formule présidentielle : “à être pleinement Français”.

Par Louis de Raguenel, édité par Rémi Duchemin

Une association de financement du culte musulman “transparente” va être créée

Cette association permettra la formation en France d’imams français. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP France Télévisions

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et une association réformatrice se sont mis d’accord, vendredi 6 mars, pour créer une association “transparente et professionnelle” de financement du cultemusulman, une première en France qui répond à la volonté d’Emmanuel Macron de lutter contre le “séparatisme islamiste”. Cette association permettra la formation d’imams français.

Dans une tribune publiée sur le site du Monde vendredi, Mohammed Moussaoui, président du CFCM, et Hakim El Karoui, président de l’Association musulmane pour l’islam de France (Amif) annoncent avoir “décidé d’unir (leurs) forces”. Le CFCM, interlocuteur privilégié de l’Etat sur ce sujet, et l’Amif, créée il y a un an pour mieux réguler les secteurs économiques du pèlerinage et du halal, étaient pourtant en concurrence.

L’association ne financera pas les mosquées

Ces deux instances répondent au discours d’Emmanuel Macron à Mulhouse, le 18 février. Le chef de l’Etat avait notamment dit vouloir la fin des “influences étrangères” sur l’islam en France et annoncé un “plan d’action”. Elles ont ainsi créé ensemble une “association unifiée de financement du culte musulman transparente et professionnelle”, en soulignant le “besoin de financements clairs et transparents avec une organisation ad hoc”.

L’objectif est de réguler et “d’offrir une meilleure organisation des différents marchés” économiques liés à l’islam. “On commence par le pèlerinage à La Mecque. Le halal viendra dans un deuxième temps”, a affirmé Hakim El Karoui. La régulation économique se fera par des acteurs “dénués de conflit d’intérêts”, et “l’argent récolté sera remis au service de la communauté, au niveau national”, explique-t-il. Alors qu’aujourd’hui “les conflits d’intérêts sont partout” et “l’argent est privatisé et part localement”, souligne-t-il.

Cette nouvelle structure devra aussi “collecter des dons et des legs” et, grâce à sa gouvernance, notamment sur l’utilisation des fonds, pourra financer des projets de formation pour les imams. Cette structure n’a pas vocation, en revanche, “à permettre de construire des mosquées”, précisent le CFCM et Hakim El Karoui.

Six idées reçues sur le financement des mosquées et du culte musulman

 

La mosquée Al-Ihsan d’Argenteuil, lors de son inauguration en 2010. (Photo Miguel Medina. AFP)

par Balla Fofana

La question revient régulièrement dans le débat, et notamment lors du débat de la primaire à droite. Le point sur la question du financement des mosquées et du culte musulman.

1. Les mosquées en France sont majoritairement financées par des pays étrangers 

FAUX. Dans un récent rapport sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte, les deux sénatrices Corinne Féret (PS), Nathalie Goulet (UDI) et le sénateur André Reichardt (LR) soulignent que le financement de la construction et de l’entretien des mosquées est assuré majoritairement par la communauté musulmane elle-même. Et ce grâce aux dons des fidèles, notamment pendant le mois du ramadan, mois durant lequel les croyants sont amenés à faire preuve d’une grande générosité entre aumônes spontanées (sadaqa) et «l’aumône purificatrice obligatoire» de la fin du mois de jeûne (zakât al-fitr). Amar Lasfar, président de l’UOIF qui rassemble le plus grand nombre de mosquées parmi les grandes fédérations nationales, a ainsi indiqué que «hormis une vingtaine de mosquées financées par des organisations ou des Etats étrangers, l’immense majorité est financée par la communauté musulmane».

Selon Bernard Godard, le «monsieur islam» du ministère de l’Intérieur, la proportion d’argent venant de l’étranger (mécènes privés et Etats) est de 20 à 30%. Ces deniers iraient souvent aux lieux de culte les plus grands, notamment les «mosquées-cathédrales», qui ne sont pas connues comme des foyers de radicalité. Pour ce spécialiste, les mosquées salafistes (environ 120 sur 2 500 lieux de culte musulmans) sont moins payées par l’étranger, car les pays du Golfe se méfieraient à l’idée de voir arriver leurs financements dans de tels circuits.

2. Les mosquées sont principalement financées par l’Arabie Saoudite et le Qatar

FAUX. Selon le rapport d’information du Sénat, les subventions des principaux Etats s’élèvent à quelques millions d’euros par an : 6 pour le Maroc (dont le salaire de ses imams), 2 pour l’Algérie allant à la Grande Mosquée de Paris, 3,8 de l’Arabie Saoudite en tout depuis 2011, tandis que la Turquie finance indirectement ses cadres religieux. «Ce n’est pas l’Arabie Saoudite», avec son idéologie wahhabite rigoriste, «qui gouverne l’islam de France, ce sont les pays d’origine», principalement l’Algérie, le Maroc et la Turquie, rappelle Nathalie Goulet. Même si selon plusieurs sources, le rapport «oublierait» d’importants bailleurs de fonds comme le Qatar, les sénateurs estiment que le pays «n’est pas le plus gros bailleur de fonds». La fondation Qatar Charity et d’autres structures similaires issues des pays du Golfe aident surtout «à financer la mise en place d’établissements privés musulmans – l’achat du bâtiment par exemple, mais pas le fonctionnement» explique Makhlouf Mamèche, président de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM).

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3. La France peut se passer des financements étrangers pour ses mosquées

DIFFICILE. Il est difficile, en l’état, de faire sans les financements étrangers. Le contribuable ne peut se substituer aux donations étrangères, ce serait une violation de la laïcité. Pour Nathalie Goulet, l’une des pistes d’avenir serait de relancer la Fondation des œuvres de l’islam pour recueillir, dans la «transparence» et la «traçabilité», les financements étrangers. Notons tout de même que lorsque l’argent arrive sur un compte bancaire, Tracfin, l’organisme du ministère de l’Economie et des Finances chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, est prévenu. «Les ministères savent donc d’où viennent les financements extérieurs. Les fonds perçus par les mosquées ne sont donc pas incontrôlés et/ou incontrôlables», explique la sénatrice UDI. Le problème principal reste dû à l’échec d’un projet de centralisation financière des moyens de l’islam de France. D’où l’idée de relancer la Fondation des œuvres de l’islam.

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4. La France peut former seule ses imams 

PAS POUR LE MOMENT. L’idée semble illusoire dans l’immédiat, faute de structures d’enseignement suffisantes. Pour animer leurs prêches, les associations cultuelles musulmanes ont besoin des quelque 300 «imams détachés» par la Turquie (151), l’Algérie (120) et le Maroc (30). Ils sont souvent les plus stables professionnellement et les mieux formés en théologie parmi les quelque 1 800 imams exerçant en France, dont un grand nombre sont rémunérés à temps partiel, voire sont bénévoles. Le gouvernement a d’ailleurs renforcé ces derniers mois les accords avec Rabat et Alger pour la formation et le contrôle de ces cadres.

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5. Pour financer les mosquées, l’Etat peut mettre en place une taxe sur les produits halal

FAUX. Dans le cadre d’une République laïque basée sur le principe de la séparation des Églises et de l’État, l’hypothèse d’une taxe halal débouche sur un obstacle juridique. Prélever une taxe pour l’affecter au culte musulman contreviendrait, en effet, à l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905. L’attribution d’une recette fiscale à un organisme privé n’est possible que s’il exerce une mission de service public, «ce que ne saurait être l’exercice du culte sous l’empire de la loi de 1905» révèle le rapport sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte.

A cette impasse juridique, s’ajoute un obstacle théorique. Il n’y a pas de norme unifiée du halal pour définir une assiette fiscale. L’idée d’un financement par la vente de viande halal calquée sur le modèle de la cacherout juif n’est pas envisageable. Ce système de financement rabbinique, mis en place bien avant la révolution industrielle, permet le prélèvement d’un pourcentage sur la vente de viande issue d’un abattage rituel et redistribué pour financer des activités religieuses. Les certifications casher sont attachées à des autorités rabbiniques alors que les certificats halal sont vendus par des entreprises commerciales qui n’ont pas à rendre compte à une autorité religieuse.

 Financer le culte musulman par la viande halal ?

Il existe enfin un obstacle politique lié à l’organisation du culte musulman. Difficile d’imaginer une affectation consensuelle d’une taxe halal entre les différentes fédérations musulmanes. La mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM), en 2003, n’a pas réussi à faire émerger un islam hexagonal unifié. Mais a produit paradoxalement l’effet contraire, renforçant le poids des pays d’origine : la fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris pour l’Algérie (FNGMP), le Rassemblement des musulmans de France (RMF) pour le Maroc et le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) pour la Turquie. Les intérêts divergents de toutes ces fédérations ont provoqué de féroces luttes intestines qui ont paralysé le CFCM, structure éloignée des musulmans de France. Une «taxe halal» finançant le culte musulman n’est envisageable que si elle est mise en place par les représentants de culte eux-mêmes comme une redevance privée pour services rendus, à l’image de la cacherout. Le rapport explique qu’il faudrait pour cela réunir deux conditions:

1) Un accord des différentes composantes de l’Islam sur une norme commune du halal. La «charte du halal» développée par le CFCM n’en constitue qu’une ébauche, puisqu’elle d’autres normes définies par différents acteurs du halal s’y superposent.

2) Un accord des différentes fédérations sur l’affectation du produit. La recette ainsi générée devrait être ensuite répartie entre les différents projets, mosquées existantes ou centres de formation des imams.

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6. Les mosquées sont les seuls lieux de culte financés par l’étranger

FAUX. «Si vous commencez à parler de mettre fin à l’argent venu de l’étranger pour les lieux de culte, va se poser la question de la réfection des temples protestants», prévient Bernard Godard. Et le spécialiste de confirmer que le plus gros financement actuellement engagé concerne non pas une mosquée, mais une cathédrale orthodoxe russe. Moscou a en effet, fourni un apport d’environ 100 millions d’euros.

Culte musulman : un financement opaque

  • Bruna Basini

La France ne compte pas assez de mosquées par rapport au nombre de pratiquants musulmans. Le financement de celles-ci reste en question.

La mosquée de La Duchère à Lyon.
 
La mosquée de La Duchère à Lyon. (Sipa)

L’islam est un culte en rattrapage au regard de son patrimoine immobilier. Les milliers de mosquées répertoriées en France en 2016 n’offrent pas assez de surface aux presque deux millions de pratiquants. Selon les rapports d’informations des sénateurs Hervé Maurey et Nathalie Goulet, la France compte aujourd’hui 2.450 mosquées dont seulement 8% font plus de 500m2. 700.000 m2 manqueraient à l’appel, ainsi qu’une enveloppe supplémentaire de 150 à 200 millions d’euros, selon Hakim El Karoui, auteur d’un rapport sur l’islam pour l’Institut Montaigne. De quoi entretenir et construire de nouvelles mosquées et mieux rémunérer et former les imams.

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Les Etats marocain, algérien et saoudien contribuent à financer les mosquées

Actuellement, la communauté musulmane finance l’essentiel de son culte via des dons et l’aumône obligatoire (zakat). Les Etats turc, marocain, algérien et saoudien y contribuent pour le solde ainsi que des donateurs privés étrangers. Le système reste opaque. Beaucoup d’associations cultuelles s’organisent sous le statut loi 1901 avec des obligations comptables minimales. Sur les contributions des Etats et de groupes caritatifs étrangers plane le soupçon qu’elle soient idéologiquement orientées (Frères musulmans, salafistes…) et difficilement traçables.

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