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Face à l’islam, quel modèle de civilisation?

Publié le 21 mai 2021
Vues: 382

Jean-Marie Rouart et Jean-Michel Blanquer: face à l’islam, quel modèle de civilisation?

Dans un magistral essai, Ce pays des hommes sans Dieu, l’académicien exalte la civilisation chrétienne, seul rempart capable, selon lui, de contrer l’offensive islamiste. Il en débat avec le ministre de l’Éducation nationale, défenseur passionné du modèle républicain.

Par Alexandre Devecchio et Martin Bernier
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et Jean-Marie Rouart, académicien. Frédéric STUCIN

LE FIGARO MAGAZINE. – La première question qui est au cœur du livre de Jean-Marie Rouart est celle de la fragilité de notre civilisation face à l’essor de l’islam. La lutte contre l’islamisme est-elle une lutte contre un intégrisme religieux ou une bataille plus large, une bataille culturelle et de civilisation?

  • Michel Houellebecq: «Une civilisation qui légalise l’euthanasie perd tout droit au respect»

Jean-Michel BLANQUER. – C’est d’abord la lutte contre un obscurantisme et une déviation. L’islamisme radical pose un problème à notre société et à notre civilisation d’une part, et à l’islam lui-même d’autre part, comme une espèce de danger nucléaire fiché à l’intérieur de cette religion qui lui fait d’ailleurs courir un risque mortel, dont on doit se soucier aussi, pour l’humanité en général, et pour les musulmans. Et puis, bien sûr, c’est un risque pour notre civilisation parce que c’est un islamisme conquérant et que, comme tous les intégrismes conquérants, il est sans vergogne. Plus on lui montre des signes de faiblesse, plus il avance. Donc, nous devons lui opposer à la fois la force du droit et la force de l’âme. C’est pourquoi ce combat porte sur l’ensemble des points que vous avez évoqués.

Jean-Marie Rouart: «Le laïcisme n’est pas capable de répondre à l’islam conquérant»

Jean-Marie ROUART. – La loi contre le séparatisme est une loi qui semble considérer que les religions sont en elles-mêmes un facteur susceptible d’apporter un trouble et de contenir une forme d’obscurantisme. C’est contre cette idée que je m’élève. Je crois que la religion est une aspiration à l’élévation chez tous les hommes. Et cette élévation s’accompagne culturellement de belles œuvres d’art qui sont la marque d’un perfectionnement de l’esprit puisque toute culture en général, littérature, sculpture ou peinture, est au départ inspirée par la croyance. Je ne pense donc pas que l’islam soit dangereux en soi. Mais qu’il est aujourd’hui soumis à des dérives néfastes, voire criminelles, provenant parfois des séquelles des conflits du Proche-Orient, qu’il faut bien sûr combattre. Ce qui nous menace aussi aujourd’hui face à l’islam, c’est la faiblesse de notre modèle de civilisation. Je crois à la civilisation française et cette civilisation est gravement en péril. Elle est en péril parce que ses fondamentaux, qui étaient l’État, le christianisme – qui nous a modelés profondément, autant notre société que notre sensibilité -, ainsi que la littérature, qui était l’un des liens majeurs qui réunissaient les Français entre eux, sont fragilisés.

Il y a maintenant une sorte d’acceptation de l’athéisme qui est due à l’influence du marxisme et le résultat d’une évolution de la pensée matérialiste en général

Jean-Marie Rouart

Partagez-vous ce constat d’une civilisation française en péril? Et, si oui, la laïcité peut-elle être à la hauteur de cet enjeu?

Jean-Michel BLANQUER. – Cette loi, en aucun cas, n’est pensée comme étant contre les religions. Je dirai même le contraire. On est dans une tradition qui se veut respectueuse des cultes et qui affiche simplement une neutralité de l’État vis-à-vis du culte. C’est le cadre juridique à mon avis totalement indispensable de notre temps. Mais définir un cadre juridique n’a jamais défini un projet de société ou un cadre de civilisation. Là où je vous donnerai raison, c’est que nous devons en effet avoir des ambitions plus hautes que de défendre l’individu et son nombril. De ce point de vue, il est évident que ce qui nous constitue, ce qui fait que nous sommes la France, ne doit pas être jeté aux orties mais doit être d’abord transmis: c’est le sens de l’éducation. C’est un aspect fondamental que la transmission des savoirs, et par exemple il est évident que nos enfants sont entourés d’art et de réalités architecturales qui font appel, à tout le moins, à une culture gréco-latine et judéo-chrétienne, en l’occurrence qui est notre héritage, de même qu’ils ont besoin d’avoir toute une série de clés de lectures qui relèvent de la transmission. Aucune société ne survit à l’absence de transmission.

Jean-Marie ROUART. – Pourtant, les responsables religieux dans leur ensemble ne sont pas favorables à cette loi. Ils estiment qu’elle est un vecteur d’athéisme. On assiste à une évolution très forte vers une conception matérialiste depuis la loi de 1905. Le Concordat introduisait déjà la laïcité sans pour autant nier l’importance des religions puisqu’il les subventionnait. Il y a donc eu une évolution, même par rapport à Gambetta qui disait, en 1877, «Le cléricalisme, voilà l’ennemi!», mais qui n’était nullement hostile au Concordat. Que le cléricalisme soit l’ennemi, mais il l’a toujours été, d’une certaine façon, même pour beaucoup de croyants. Même pour Jésus. Mais il y a une déviation de cet anticléricalisme. Il y a maintenant une sorte d’acceptation de l’athéisme qui est due à l’influence du marxisme et le résultat d’une évolution de la pensée matérialiste en général. La religion est considérée comme «l’opium du peuple», comme un âge un peu attardé de l’évolution humaine. Sur le plan individuel, je comprends parfaitement qu’on ne soit pas croyant. Et il faut respecter cette liberté. Néanmoins, il me semble qu’il incombe à l’État une autre responsabilité qui dépasse celle de l’individu: une responsabilité qui ne peut méconnaître le besoin de transcendance de la collectivité. Sinon, c’est un État froid, sans boussole, qui, d’une certaine façon, risque de laisser toute une population égarée et malheureuse.

Le sens de la vie, la beauté de la vie, du monde qui nous entoure, et les grands enjeux du Bien, du Beau, du Vrai sont des enjeux éternels de l’humanité, mais l’État n’a pas vocation à les définir

Jean-Michel Blanquer

N’est-il pas possible d’avoir une forme de sacré et de transcendance sans religieux? Et dans ce cas, la laïcité, et plus largement le modèle républicain, peut-elle être une réponse?

Jean-Michel BLANQUER. – Il y a d’une part le débat sur le cadre juridique de la vie des religions qui débouche sur la laïcité en tant qu’elle nous permet de vivre dans une société libre. Et il y a d’autre part les enjeux que l’on peut qualifier de métaphysiques ou d’esthétiques, qui relèvent de la liberté. Le sens de la vie, la beauté de la vie, du monde qui nous entoure, et les grands enjeux du Bien, du Beau, du Vrai sont des enjeux éternels de l’humanité, mais l’État n’a pas vocation à les définir. Je prétends que la laïcité est un modèle non seulement adapté à notre temps mais adapté à notre monde. Certains pays aujourd’hui sont embarrassés de ne pas avoir ce modèle juridique pour faire face à cela. Ces outils de 1905 nous sont encore bien précieux aujourd’hui, et on voit bien qu’ils ont une forme d’intemporalité, autrement dit d’utilité à travers les époques, mais ils nécessitent aussi le nouvel élément que nous ajoutons maintenant et qui renvoie à des points très concrets. La loi nouvelle permet, par exemple, de sévir particulièrement contre toute personne qui menace un détenteur de la puissance publique. Elle est faite pour protéger les fonctionnaires, pour empêcher la pression religieuse dans différentes circonstances. Elle est faite aussi pour éviter que l’enfant soit soumis à des endoctrinements très précoces comme c’est le cas avec les écoles hors contrat salafistes. Il y avait une véritable nécessité de légiférer. Confortée par les lois, la République permet tous les enchantements que chacun est libre de déployer dans le cadre d’une société libre.

«La victimisation de l’islam politique a rendu les jeunes anti-laïcité», alerte l’association Dernier espoir

Jean-Marie ROUART. – Il y a un aspect qui me frappe, c’est l’aspect défensif de cette loi. Aujourd’hui, on ne met pas du tout en valeur ce qui constitue la civilisation française. Cette civilisation française, pour moi, c’était notre atout majeur et notre protection. C’était ce modèle dynamique qui nous permettait de convaincre et même d’enthousiasmer des gens qui n’étaient pas d’accord avec nous. Cette civilisation française est complètement imprégnée par le judéo-christianisme, qui l’a pour ainsi dire constituée. On ne peut pas comprendre la France, ce que nous sommes, cette idée de liberté sans cela. On croit abusivement que notre liberté vient du siècle des Lumières et de la Révolution française, puisque les hommes politiques aujourd’hui ne parlent plus que de la République, ils ne parlent plus de la France. Cette idée fondamentale apportée par le judéo-christianisme à la civilisation française serait aussi un élément qui permettrait une conversion des gens qui ne sont pas d’accord avec une fausse idée de notre pays, qui voient dans la France à la fois un pays colonialiste et répressif et ne voient pas son identité profonde. Une identité qui est à la fois généreuse et tournée vers le monde, non pas pour l’asservir mais dans la recherche d’une civilisation idéale. La difficulté dans le cadre de l’action du gouvernement, me semble-t-il, c’est que celui-ci n’est pas à l’aise pour revendiquer ce fond chrétien, sans lequel la France est complètement incompréhensible.

L’éducation religieuse ne relève pas d’une question de foi, de prosélytisme, mais il faut la voir comme un acte de compréhension profonde de ce que nous sommes

Jean-Marie Rouart

A-t-on trop négligé l’héritage de la France, ses racines gréco-latines et judéo-chrétiennes au profit d’une République désincarnée dont la capacité à générer un sentiment d’adhésion est aujourd’hui en crise?

Jean-Michel BLANQUER. – Il y a un faux procès lorsqu’on laisse penser que parler de la République signifie ne pas parler de la France. Je parle sans arrêt de la France et je parle sans arrêt de la République. Nous devons être fidèles à notre pays et être à l’offensive pour porter ce qu’il est, ce qu’il représente, si l’on ne veut pas justement être sur la pente du déclin. Je pense que personne ne peut discuter ou contester le fait que l’Europe occidentale en général et la France en particulier sont héritières des racines gréco-latines et judéo-chrétiennes. Je ne suis pas certain qu’il faille l’expliciter juridiquement, parce que je ne vois pas les conséquences juridiques intéressantes de cela. En revanche, l’expliciter historiquement, philosophiquement, intellectuellement, bien sûr, oui. L’enjeu de civilisation est de retrouver le Beau, le Bien, le Vrai. Nous avons à nous réinventer. Cette force ne viendra pas du retour de Clovis ou de la marine à voile. Elle viendra forcément d’une capacité à regarder d’où nous venons mais aussi ce qui nous entoure. S’il y a bien une chose dont je ne doute pas, c’est que les éléments de réinvention viendront en effet de la capacité à puiser dans notre héritage, sans le reproduire mais en s’en inspirant. De ce point de vue-là, par exemple, l’enseignement du grec et du latin à l’école est pour moi un enjeu fondamental. Car en lisant les auteurs grecs et latins, on a une forme de confrontation à l’éternité des enjeux humains et donc une source de régénérescence de l’humanisme. Il faut une vitalité de la vie culturelle, de la vie collective, qui a effectivement pour principale menace aujourd’hui l’individualisme matérialiste, l’immédiateté, des choses qui enlèvent toute beauté à la vie et qui créent des risques de déclin et de dégénérescence de la civilisation.

Jean-Marie ROUART. – Ce qui me paraît frappant dans votre discours, c’est que sur cette idée de vérité que vous avez évoquée, la République a au fond beaucoup évolué. Elle s’est rendu compte de ses insuffisances spirituelles. Le catéchisme républicain était calqué sur l’Évangile. Vis-à-vis du religieux, elle a compris ses failles. Ce trait montre bien le caractère de reconnaissance implicite du catholicisme qui était fondamental dans l’histoire de France. C’est quelque chose qu’un certain républicanisme intégriste a tendance aujourd’hui à vouloir extirper. Mais on ne peut pas retirer la France d’elle-même. C’est pourquoi l’éducation religieuse est fondamentale. Cette éducation religieuse ne relève pas d’une question de foi, de prosélytisme, mais il faut la voir comme un acte de compréhension profonde de ce que nous sommes.

Si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes, nous ne pouvons pas apprécier l’esprit de ce qui constitue la civilisation française, et nous ne pouvons pas le transmettre à des gens qui sont d’une culture étrangère à la nôtre. On ne peut pas leur exprimer les valeurs que notre civilisation implique, on ne peut pas les convertir. Et cette éducation religieuse, je conçois à quel point elle est très difficile à mettre en place. Pourtant, sans cette grille, tout est incompréhensible dans la France, toute sa culture, sa peinture est incompréhensible. Il est important que la société française revendique ce qu’elle est sans nier son origine chrétienne, en respectant les autres religions. Car vous dites que vous êtes pour la laïcité, mais tout le monde est pour la laïcité! Parce que le christianisme contient la laïcité. Ce que je conteste, ce sont les oukases du parti laïcard. Ce sont les militants acharnés d’une laïcité particulière, voulant nier les origines religieuses de la France. Le combat de Voltaire, c’était contre le cléricalisme, mais il n’était pas hostile à la religion. Voltaire a été élevé par les Jésuites et il a reconnu la dette qu’il avait envers eux. Le révolutionnaire Chabot a dit: «Le citoyen Jésus-Christ est le premier des sans-culottes du monde.» On peut admettre l’anticléricalisme, je comprends moins bien cette dérive qui prône l’athéisme d’État.

Ce pays des hommes sans Dieu, de Jean-Marie Rouart, Bouquins, 180 p., 19 €.

  • Rouart: «De Gaulle est une Jeanne d’Arc qui se serait fait couronner à la place de Charles VII»
  • Jean-Michel Blanquer: «La protection des enseignants doit être accentuée»
 
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Ces stars qui s’engagent pour les Palestiniens

Publié le 21 mai 2021
Vues: 437

Éric Cantona, Susan Sarandon, Bella Hadid…

Ils assument leurs posts ou… les effacent : les artistes et les sportifs ont aussi un avis sur l’offensive israélienne contre les Palestiniens. Et des milliers d’abonnés à qui rien n’échappe

De haut en bas et de gauche à droite : Lewis Hamilton, Lena Headey, Éric Cantona, Bella Hadid, Tahar Rahim, Paris Hilton (MEE/AFP)

Par MEEPublished

C’est vêtus d’un tee-shirt blanc sur lequel est écrit en noir « Hoping for Palestine » (Espoir pour la Palestine, une campagne de solidarité) que l’ex-footballeur et acteur Éric Cantona, et sa femme l’actrice Rachida Brakni, ont posé, l’air grave, sur une photo publiée sur Instagram. 

«  Hoping Foundation récolte des aides pour soutenir les interventions d’urgence à Gaza de l’Association d’aides médicales à la Palestine », a-t-il commenté sous la photo qui a déjà recueilli plus de… 150 000 « j’aime » en deux jours. 

Si peu d’artistes français ont exprimé leur solidarité avec les Palestiniens, Éric Cantona, qui s’est souvent engagé pour différentes causes (notamment le mal-logement), n’est toutefois pas le seul à avoir pris position. 

Les comédiens Tahar Rahim, qui incarne le Mauritanien Mohamedou Ould Slahi dans le film Désigné coupable, dont la sortie est prévue le 14 juillet en France, et Adèle Exarchopoulos ont aussi affiché leur soutien aux Palestiniens sur Instagram en postant un carré blanc. 

« Trop de sang coule sous nos yeux impuissants et pessimistes à travers ce monde qui devient de plus en plus inacceptable, déraisonné et violent. Ça ne doit pas devenir banal et normal pour nos enfants », a commenté l’acteur césarisé en 2010 pour son rôle dans Un Prophète.

La star de La Vie d’Adèle a quant à elle écrit : « Quand quelqu’un met des mots sur nos cœurs de maman… Cessons de nous diviser, dans nos cœurs, dans la rue ou sur les réseaux. Il faut dénoncer ces gouvernements qui laissent le sang couler des deux côtés, le sang d’innocents, d’enfants, de familles entières. »

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Un bébé sauvé de la noyade à Ceuta

Publié le 20 mai 2021
Vues: 419

La photographie d’un bébé sauvé de la noyade fait le tour du monde

NewsSociété
La photographie d'un bébé sauvé de la noyade à Ceuta fait le tour du monde

La photographie d’un bébé sauvé de la noyade à Ceuta fait le tour du monde
 

Crise des migrants à Ceuta : la photographie d’un bébé sauvé de la noyade fait le tour du monde

Par Anthony Destrier
 

Alors que la crise des migrants à Ceuta fait les gros titres de la presse internationale, un cliché a ému le monde entier. Celui d’un bébé de deux mois sauvé de la noyade par un plongeur de la Garde civile.

Depuis le début de la semaine, l’Espagne fait face à une crise migratoire inédite. Près de 8.000 personnes ont traversé les frontières de l’Europe à la nage et se sont rendus à Ceuta, une enclave espagnole située au nord du Maroc. Et si les images sont souvent terribles, l’une d’entre elles a particulièrement ému le monde entier.

Un cliché fort qui devient le symbole de cette crise migratoire

La Garde civile espagnole a rapidement été submergée par cet événement. Et si aujourd’hui, près de la moitié des réfugiés ont été renvoyés vers le Maroc, l’afflux de migrants reste difficilement contrôlable. Les gendarmes, en plus de gérer l’arrivée de ces milliers de personnes sur la terre ibérique, interviennent également dans les eaux pour venir en aide aux plus fragiles.

Ce mercredi 19 mai, un cliché très symbolique a été partagé par la Garde civile. On y voit un plongeur secourir un bébé dans les eaux, à bout de bras. Une image bouleversante qui montre un peu plus, si cela était nécessaire, la gravité de la situation.

“Il était gelé, froid, il ne faisait pas de geste”

Ce héros de 41 ans a été interviewé par la presse espagnole. Dans El Pais, Juan Francisco Valle se présente comme l’un des huit membres du Groupe spécial pour les activités sous-marines de la Garde civile de Ceuta. Il décrit notamment la scène qui a été immortalisée par ce cliché, expliquant qu’au moment où il le sauve, il ne savait pas “si le bébé était mort ou vivant”.

“Nous avons pris le bébé, il était gelé, froid, il ne faisait pas de geste“poursuit-il. La Garde civile a tenu à rassurer la population en annonçant que ce bébé âgé de deux mois allait bien. Juan Francisco explique également que tout le monde est épuisé à Ceuta. “Nous avons dormi huit ou dix heures au total depuis dimanche” confie-t-il.

 
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C’est quoi, la Pentecôte ?

Publié le 20 mai 2021
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La Pentecôte marque la descente de l’Esprit saint sur les apôtres, cinquante jours après Pâques.

Béatrice Roman-Amat 18/05/2021, 10:30 Culture
C’est quoi, la Pentecôte ?
C’est quoi, la Pentecôte ? © La Pentecôte marque la descente de l’Esprit saint sur les apôtres, cinquante jours après Pâques. © Ted, Flickr.com (Creative commons)

La France, compte 11 jours fériés (fêtes religieuses et civiles) légalement définis par le code du travail. Le 1er mai, jour de la fête du Travail, est en France le seul jour férié obligatoirement chômé et payé, sauf impossibilité due à la nature de l’activité. Les autres jours fériés ne sont pas obligatoirement chômés, sauf dispositions contraires des conventions collectives applicables dans les entreprises.

D’abord l’Ascension puis la Pentecôte

Ils ont été avertis 10 jours plus tôt, à l’Ascension, lors de leur dernière rencontre avec Jésus. Cette inspiration divine doit leur donner la force de parcourir le monde pour annoncer la « bonne nouvelle » : la résurrection du Christ. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », est-il écrit dans les Actes des Apôtres. Il est dit aussi qu’ils « se mirent à parler dans d’autres langues ».

Des racines juives

Comme Pâques, la Pentecôte des Chrétiens puise ses racines dans une fête juive : la fête de Shavouot qui commémore le don de la Torah au peuple juif par Dieu, sur le mont Sinaï, 50 jours après la Pâque juive. Pour les Chrétiens, la Pentecôte marque le début de l’évangélisation et la fondation de l’Église.

Le lundi de Pentecôte : un jour férié ou travaillé ?

Après la canicule de l’été 2003, le gouvernement Raffarin avait décidé, en juin 2004, de faire du lundi de Pentecôte une journée de solidarité envers les personnes âgées. But officiel de l’opération : financer des actions en faveur des seniors. Face aux polémiques et à la désorganisation suscitées par la mesure, le lundi de pentecôte est néanmoins redevenu un jour férié comme les autres en 2008. Mais ce n’est pas pour autant que le principe d’une journée de solidarité envers les personnes âgées a disparu. Les salariés doivent toujours à leurs employeurs une journée supplémentaire par an, en contrepartie de leur cotisation.

La journée de solidarité est donc désormais négociée « à la carte » par les entreprises :

  • Les salariés peuvent décider de travailler un autre jour férié que le lundi de pentecôte (hors 1er mai) ou tout autre jour normalement chômé. Dans les entreprises, cela se traduit parfois par l’organisation de séminaire, réunions ou colloques un jour non travaillé.
  • Ils peuvent également choisir, avec l’accord de leur employeurs, de poser une journée de réduction du temps de travail (RTT) ou de congés le lundi de pentecôte, en renonçant à être payé.
  • Quelques entreprises demandent à leurs salariés de travailler quelques minutes de plus chaque jour. C’est notamment le cas de la SCNF, où les employés sont censés rallonger leur journée d’une minute et 50 secondes, réparties dans les faits en deux fois 3 heures et demies.
  • D’autres salariés sont plus chanceux. Certaines entreprises, par exemple Total, « offrent » simplement la journée à leur personnel : elles paient la taxe sans demander de contrepartie.
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Les dépenses militaires face aux besoins humains.

Publié le 19 mai 2021
Vues: 335

Les centaines de milliards de la honte 

Les dépenses militaires face aux besoins humains. Les centaines de milliards de la honte 
  L’Humanité des débats – TEXTE COLLECTIF En Inde, « avec plus de 350 000 nouveaux cas enregistrés par jour et la mort à chaque coin de rue, patients et familles sont pris dans une véritable course contre la montre, suppliant pour avoir accès à de l’oxygène et des médicaments devant des hôpitaux surpeuplés ». En Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations, au moins 453 migrants ont péri depuis le 1er janvier. De nombreuses voix parlent de honte, face à la tragédie des migrants disparus noyés, sans que les États ne déploient les moyens nécessaires pour les sauver en application des principes élémentaires du droit international maritime. Selon l’Unicef, « plus de 10 millions d’enfants en République démocratique du Congo, dans le nord-est du Nigeria, dans le Sahel central, au Soudan du Sud et au Yémen souffriront de malnutrition aiguë en 2021 ». Pour le Programme alimentaire mondial des Nations unies, « la sécheresse incessante qui sévit à Madagascar pousse des centaines de milliers de personnes au bord de la famine ». Pourtant les moyens ne manquent pas. Ainsi, le Monde du 15 avril relate la visite du ministre des Affaires étrangères français en Inde comme étant « intimement liée aux intérêts économiques français. En particulier l’éventuelle vente supplémentaire de Rafale, dont l’Inde a déjà acheté 36 exemplaires à Dassault Aviation, en 2016, pour près de 8 milliards d’euros. Depuis 2018, de nouveaux appels d’offres ont été lancés avec, à la clé, potentiellement plus de 150 avions ». L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm a estimé que les dépenses militaires mondiales s’élèvent à près de 1 645 milliards d’euros en 2020, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2019. La France a livré en Inde des lits et des appareils respiratoires, c’est un peu de solidarité humaine qui se manifeste. Mais nous vivons des moments de honte. Alors que des millions d’individus subissent la pandémie sans les moyens médicaux nécessaires, connaissent le chômage et la précarité, souffrent de la faim, que d’autres se noient en fuyant les guerres et la misère, le montant des dépenses militaires mondiales a atteint un montant jamais connu dans l’histoire de l’humanité. Les peuples souffrent, on leur distribue des armes. La honte ! La réduction des dépenses militaires est une nécessité. Leur réorientation vers des investissements utiles pour la santé, l’éducation, la recherche, la culture, le climat et une économie durable permettrait la création d’emplois en France et dans le monde. Si les neuf États possédant des armes nucléaires stoppaient leurs programmes, plus de 820 milliards d’euros pourraient être réorientés dans les 15 années à venir vers la satisfaction des besoins humains. Ce serait conforme avec la charte des Nations unies, qui stipule (article 26) que les États doivent « favoriser l’établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationales en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde », mais aussi avec le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (Tian) entré en vigueur le 22 janvier 2021. Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix. 
 Signataires : Roland NIVET et Edith BOULANGER (Co-porte-paroles nationaux du Mouvement de la Paix) ; Jean ZIEGLER (conseiller du conseil des droits de l’homme des Nations Unies), Pradip BISWAS (v-p de la fédération des employés de banque d’Inde), Alain ROUY (secrétaire de l’AIEP – Asso internationale des éducateurs à la paix), Véronique MARTIN (secrétaire confédérale CGT), Lilian HALLS-FRENCH (Co-présidente Initiative Féministe EuroMed IFE-EFI), Michèle DECASTER (militante afaspa), Jim ANDERSON (Peace action), Christian REECHT (membre de l’Action Catholique Ouvrière)
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Le CFCM lance une association

Publié le 18 mai 2021
Vues: 364

« transparente » pour financer le culte musulman

Cette nouvelle structure est une première réponse au discours d’Emmanuel Macron qui avait réclamé la fin des « influences étrangères » sur l’islam en France.

Le CFCM est depuis 2003 l'interlocuteur privilegie de l'Etat sur le culte musulman.

Le CFCM est depuis 2003 l’interlocuteur privilégié de l’État sur le culte musulman.

Après la visite d’Emmanuel Macron à Mulhouse le 18 février dernier, les premières actions en réponse au plan de lutte contre le « séparatisme islamiste », voulu par le président de la République, interviennent. Le CFCM et une association réformatrice ont annoncé vendredi la création d’une association « transparente » de financement du culte musulman. Lors de sa visite, le président français avait demandé l’arrêt progressif de la présence régulière sur le sol français des 300 imams étrangers – turcs, algériens et marocains – salariés par leur pays d’origine. Le président français réclame aussi un contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte.

Macron à Mulhouse : amour, foi et fermeté

Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et Hakim El Karoui, président de l’Association musulmane pour l’islam de France(Amif), veulent « donner aux musulmans de France une organisation nationale capable de répondre aux questions qu’ils se posent et que se pose l’ensemble de la société », ont-ils annoncé dans une tribune publiée sur le site du Monde. Le CFCM est, depuis 2003, l’interlocuteur privilégié de l’État sur le culte musulman et l’Amif est une initiative privée créée il y a un an avec pour projet celui de mieux réguler les secteurs économiques du pèlerinage et du halal. Après avoir travaillé en concurrence sur ces questions, ils ont finalement décidé d’« unir leurs forces ».

Réguler et « offrir une meilleure organisation des différents marchés »

Le CFCM et l’Amif veulent d’abord peser sur l’organisation, au quotidien, des activités économiques liées au culte musulman, régulièrement décriée pour son manque de transparence. C’est le cas, par exemple, de la chaîne actuelle d’organisation du voyage des quelque 23 000 à 25 000 pèlerins français allant chaque année à La Mecque ou encore du marché du halal. D’où la création de cette « association unifiée de financement du culte musulman transparente et professionnelle ». Son objectif est de réguler et « d’offrir une meilleure organisation des différents marchés ». « On commence par le pèlerinage. Le halal viendra dans un deuxième temps », a affirmé Hakim El Karoui.

Conseil du culte musulman : les jeux sont faits

La régulation économique se fera par des acteurs « indépendants », « dénués de conflit d’intérêts », et « l’argent récolté sera remis au service de la communauté, au niveau national », explique-t-il. Alors qu’aujourd’hui « les conflits d’intérêts sont partout » et « l’argent est privatisé et part localement », souligne-t-il. « On pose les bases d’un financement franco-français » du culte, se félicite-t-il, parlant d’une « première ». « S’il n’y a pas de financement français, alors on aura des ingérences étrangères ».

Le CFCM et l’Amif demandent aussi à l’État d’agir

Cette nouvelle structure devra aussi « collecter des dons et des legs ». Grâce à son système de gouvernance, notamment sur l’utilisation des fonds, elle pourra financer des projets de formation pour les imams. En ligne de mire : l’islam politique et la radicalisation. « C’est par un travail culturel et théologique ambitieux, efficace (…) que nous pourrons contrer les discours de haine, de séparation (…). Ce travail théologique de fond doit nourrir la nécessaire formation en France d’imams français », affirme la tribune, alors que la France manque de ministres du culte formés.

Roqya et hijama : « L’exorcisme à la saoudienne explose en France »

Cette structure n’a pas vocation, en revanche, « à permettre de construire des mosquées », précisent Mohammed Moussaoui et Hakim El Karoui, une responsabilité laissée aux communautés locales. Dans ce texte, le CFCM et l’Amif demandent aussi à l’État d’agir. D’abord en faisant « interdire les financements provenant de personnes ou d’États qui s’inscrivent en dehors des accords traditionnels et historiques avec les pays dont le lien sociologique avec la France est avéré et ancien ». Sont visés, sans être cités, les pays du Golfe.

« La République doit défendre les citoyens français de confession musulmane quand leur liberté de conscience n’est pas respectée », réclament aussi les auteurs du texte, fustigeant également « la montée de la haine antimusulmane » et « l’ultradroite qui menace ». Enfin, autoriser les lieux de culte à exploiter des biens immobiliers, leur permettant ainsi d’avoir une source de financement supplémentaire. Une proposition à l’étude au gouvernement, selon un responsable de culte.

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