Par Stéphane Petry le 30 janvier 2021 à 13:53
Invité à réagir en visioconférence aux annonces du Premier ministre ce vendredi 29 janvier dans l’émission Touche pas à mon poste , le médecin urgentiste Patrick Pelloux a mis en garde contre l’arrivée prochaine d’un variant français…
Si de nombreux scientifiques ont sommé le gouvernement de confiner au plus vite les Français pour faire face notamment à l’émergence de nouveaux variant du virus, Emmanuel Macron a préféré temporiser pour se donner encore quelques jours de réflexion.
C’est le Premier ministre Jean Castex, un peu à la surprise générale, qui s’est alors adressé aux Français hier soir pour annoncer de nouvelles mesures : pas de reconfinement pour l’heure, mais une fermeture de nos frontières et de certains centres commerciaux, et un renfort des contrôles de police pour le respect du couvre-feu.
Si les Français évitent un nouveau confinement pour le moment, il n’y pas forcément de quoi se réjouir pour autant. Et ce n’est pas Patrick Pelloux qui dira le contraire…
Un variant français du virus très probable…
L’urgentiste, habitué des plateaux TV, était invité en visio dans l’émission Touche pas à mon poste , présentée par Cyril Hanouna, pour réagir à chaud aux annonces du gouvernement.
S’il a d’abord qualifié la position du gouvernement de “sage” et appelé la population à faire face ensemble en s’unissant plutôt qu’en critiquant sans cesse les décisions de l’exécutif, le médecin a tenu à mettre en garde contre la découverte prochaine d’un nouveau variant…et français cette fois !
On essaie de limiter les contaminations par ce virus et ses mutants. Attendez-vous très prochainement à découvrir qu’on a un mutant français , ça nous pend au nez, on en a tous la certitude.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à penser cela, puisque Didier Raoult a, le même jour, alerté sur l’existence d’un “variant marseillais “.
Enfin, Patrick Pelloux a tenté de rappeler que le seul moyen de voir le bout du tunnel reste la vaccination massive, même s’il reconnaît que la France doit aussi faire face à une pénurie de vaccins : “On n’a plus de doses, notamment en Île-de-France. C’est hyper urgent”, prévient-il.