« C’est lié au phénomène des abayas (robe traditionnelle noire portée par certaines jeunes filles musulmanes). J’ai décidé d’avoir une évaluation mensuelle à partir du mois de septembre plutôt que trimestrielle, pour avoir moins d’attente sur ces chiffres », a expliqué le locataire de la rue de Grenelle qui avait été suspecté notamment à droite et à l’extrême-droite, de cacher ces données.
Plateau haut
Selon des chiffres du ministère de l’Education nationale dont l’AFP a eu connaissance, le signalement pour les ports de signes et tenues a enregistré une hausse de sept points avec 139 cas recensés, les suspicions de prosélytisme de six points. Les provocations verbales ont connu en revanche une baisse de huit points.
Un total de 321 demandes de conseil formulées par les directions d’école ou d’établissements, auprès des équipes académiques « Valeurs de la République » ont été recensées, soit une augmentation de 10%, par rapport au trimestre précédent.
Les signalements pour cette année scolaire 2021-2022 sont cependant sur un plateau haut depuis le pic constaté à l’automne 2020 au moment de l’assassinat du professeur Samuel Paty par un jihadiste (1.332 cas). Entre la période décembre 2020-mars 2021 et décembre 2021-mars 2022, le nombre de cas signalés a ainsi grimpé de 14,6%.