Ces trois organisations, qui se déclarent « impliquées très activement depuis le début du processus de formation du Conseil national des imams (CNI) ainsi que dans l’élaboration de sa charte », affirment être « évidemment d’accord avec la demande de non-ingérence des Etats, la non-instrumentalisation des religions et le respect de la Constitution et des principes de la République ».
Elles estiment par ailleurs que « la mise en place du CNI par le CFCM et ses fédérations est un premier pas décisif » dans la structuration du culte musulman en France. « Nous soutenons les efforts visant à mettre en place le CNI pour mieux expliquer l’islam au regard du contexte social et promouvoir la cohésion nationale. »
Néanmoins, « nous pensons que certains passages et formulations du texte soumis sont de nature à fragiliser les liens de confiance entre les musulmans de France et la Nation ». Par ailleurs, « certaines déclarations portent atteinte à l’honneur des musulmans, avec un caractère accusatoire et marginalisant », écrivent les fédérations sans offrir plus de précisions.