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Après l’arrêt du Conseil d’État validant l’expulsion de Hassan Iquioussen, Macron et ses ministres envisagent une longue série d’expulsions d’imams et de responsables d’associations musulmanes.
« L’arrêt du Conseil d’État qui permet de dire que quelqu’un qui a des enfants, qui est marié en France, qui est né en France, peut quand même, 58 ans après, être expulsé, ça permettra d’évoquer d’autres cas ». Après l’arrêt du Conseil d’État concernant Hassan Iquioussen n’est que la première étape d’une longue étape d’expulsions.
Si Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est en première ligne dans la lutte, au nom de la loi séparatismes, contre les associations musulmanes, les éditeurs ou les imams, c’est bel et bien Emmanuel Macron qui semble être à la manœuvre.
Selon Mediapart, dans un article publié ce samedi 3 septembre 2022, assure que le ministre de l’Intérieur a déjà « compilé des noms de religieux à ‘exclure’ ». Et le journal de sortir quelques noms de responsables musulmans sur la sellette.
Une liste d’une centaine d’« ennemis de la République »
Et Darmanin ne s’en cache pas : devant les membres de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), il a indiqué qu’il y avait « d’autres imams Iquioussen », dont selon lui des « ennemis de la République » qui mériteraient de quitter le territoire. Parmi les personnes concernées, on dénombre avant tout des « prédicateurs », mais aussi des « présidents ou agitateurs d’associations ». Une liste plutôt fournie, puisqu’elle compterait « une centaine de personnes ».
Après Idriss Sihamedi, de BarakaCity, et le CCIF , entre autres organisations qui empêchaient le gouvernement français de dormir, l’imam Iquioussen a donc été au centre d’une longue bataille juridique. Qui sera le prochain ? D’après Mediapart, dans la ligne de mire du ministère de l’Intérieur : Musulmans de France, l’ex-Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Assez ironique lorsque l’on sait que l’UOIF, à l’époque, travaillait main dans la main avec le gouvernement français au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), que Macron et ses ministres ont tout fait pour discréditer ces dernières années.
Les anciens alliés du gouvernement sur la sellette
Au sein de Musulmans de France, c’est le cas de l’imam Ahmed Jaballah qui fera polémique dans les semaines à venir. Le responsable religieux est l’ancien président de l’UOIF. Ce Tunisien réside en France depuis un près de quatre décennies et attend le renouvellement de sa carte de résident depuis trois ans. Autant dire que le pouvoir en place prépare depuis bien longtemps sa demande d’expulsion.
Il suffit d’ailleurs de se renseigner quant à la liste des imams en attente de titres de séjour pour connaître les futures demandes d’expulsion. Mediapart assure que le responsable de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, est lui aussi concerné. Le ministre de l’Intérieur tente d’ailleurs de faire fermer sa mosquée.
La « liste » de Gérald Darmanin et d’Emmanuel Macron sonne le glas pour de nombreux responsables musulmans, dont certains ont, pendant des années, privilégié leurs relations avec l’État plutôt qu’avec la communauté musulmane. De quoi provoquer la colère des musulmans. Samedi, ils étaient nombreux à s’opposer à l’autorisation d’expulser l’imam Iquioussen. Non pas pour protéger à tout prix l’imam, mais parce qu’ils savent que cela n’est que le début d’une longue série d’expulsions, qui feront entrer la France dans des heures sombres.