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1 - une approche sur les fondamentaux : la « laïcité » et le « Fait Religieux », grâce à des outils proposés soit à « la carte », par « correspondance », avec des « textes spécifiques », des « panneaux », un « diaporama sur les dérives sectaires », un « DVD décrivant les articles de loi 1905 », et de « nombreux débats exhaustifs sur le sujet ».
2 – et des informations sociétales : sur le plan très général (près de trois milles textes).
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Radicalisation
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La radicalisation n’est pas seulement constituée par le passage à l’acte violent. Elle est, à la base, constituée par une violence extrême, portant atteinte aux valeurs de la République.
Lorsqu’on aborde le processus de la radicalisation, on découvre une kyrielle de méthodes, toutes aussi sardoniques les unes que les autres et aussi parfois les plus complexes.
Nous avons observé trois étapes dans ce processus de radicalisation :
– Dans cette 1ère étape, les rabatteurs se chargent d’identifier le profil des futures victimes. il s’agit au départ du processus d’emprise psychologique, qui se met en place progressivement. Chaque cas est particulier, bien sur. Pour certains qui accepte, c’est une manière de se venger d’une société qui ne veut pas les accueillir. Ces nombreux jeunes souffrent d’un déficit de reconnaissance sociale, tous les spécialistes le reconnaissent. Le sentiment d’abandon nourrit les sentiments les plus négatifs, notamment la haine.
Faute de perspective d’avenir, des couches considérables de jeunes se sont avérées particulièrement sensibles à toutes les démagogies, même fasciste. Ces candidats djihadistes – en mal de repère dans la société française – trouvent une sécurité dans leur enrôlement.
– Dans un 2e temps, une emprise experte installe des doutes pour déphaser les victimes. On identifie la théorie du complot car il y a des sociétés secrètes qui veulent contrôler le monde. Il s’agit de toutes les fables possibles et imaginations susceptibles de justifier tous les a priori idéologiques, les affabulations et surtout le maintien du monde-musulman sous les tutelles économiques, politiques et culturelles, avec la prolifération de vérités, de dévoilements et de révélations. Les mythes produisant une histoire à la fois vraie et irréelle. Ce qui va provoquer leurs isolements et une rupture avec le monde familial, scolaire, etc.
– La 3e étape concerne une certaine forme de dépendance religieuse à un islam de vengeance. Une dépendance significative, expressive, rémanente. Une dépendance qui s’impose avec force. Il faut savoir que cet engagement radical donne un semblant de structure à un certain nombre de jeunes paumés qui peuvent être aussi, au départ, pour la plupart, potentiellement, dangereux. Les croyances sont acceptées en bloc, sans discussion. Elles envahissement, progressivement, l’entendement, finissent par dominer entièrement les pensées. Les jeunes expriment leur mécontentement de différentes façons : le découragement, le dégoût, la colère. L’humiliation est vivement ressentie, ce sentiment bloque tout processus de valorisation de soi.
Nous sommes dans une situation de véritable endoctrinement. La victime perd son discernement et n’est plus en état de raisonner normalement. C’est comme un envoutement, avec une galvanisation qui fait défier la mort. Ne parle-t-on pas, du reste, de « fous de Dieu » ? On se souvient du norvégien Anders Breivik, abattant des dizaines de jeunes.
Ces jeunes partent, donc, de tous les coins du monde pour prendre le couteau et le fusil et détruire l’occident impie et les régimes musulmans traitres à leur idéologie. Pour Daesh, la chose est entendue ; le coupable c’est l’Occident. Un Occident caractérisé par des actions violentes. Il dit ne faire que se défendre. L’Europe conduirait méthodiquement une guerre spirituelle contre l’âme des orientaux et des musulmans en particulier.
Le risque est là, qu’aveuglés par notre horreur de l’horreur, et que nous soyons capables de ne voir dans l’autre, que le mal absolu, nous déchargeant, de nos responsabilités. Nos sociétés doivent, cependant, c’est même un impératif catégorique, avoir le courage de s’auto critiquer et de comprendre qu’il y a, chez les jeunes, un besoin d’espoir, d’exaltation, d’aventure qu’il faut satisfaire. Ces carences sont incontestables dans notre société.
Dans ce domaine, l’humilité doit rester de mise car il n’existe pas, en la matière, de « recette miracle ». La radicalisation se présente comme un phénomène multi facettes recouvrant de multiples schémas. C’est un processus qui continue à progresser. On n’a pas identifié complètement quelle est cette crise politique, pourquoi elle touche des milliers de jeunes de par le monde et pourquoi elle pousse à commettre les actes les plus horribles ». Il est, néanmoins, possible de suivre ces personnes, les accompagner, les aider à se réinsérer et à se resocialiser.
Il nous faut ensuite rompre avec une forme de naïveté et regarder objectivement l’ampleur, l’étendue du phénomène auquel nous sommes confrontés : les chiffres des candidats au djihad ne cessent de croître et la France demeure l’une des cibles privilégiées.
Où en est-on aujourd’hui ? Fin 2020, on estimait le nombre de convertis à l’islam radical à 1900. Selon des sources officielles du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de la Justice, plus de 8500 personnes seraient radicalisées. 40 % serait des femmes et 38 % des convertis à l’Islam, 10 % auraient moins de 18 ans. Le retour de Syrie ou d’Irak, concerne 950 personnes dont 550 mineurs.
Comment agir sur la « radicalisation, mais aussi sur le désembrigadement ? Comment déconnecter la personne de son adhésion à la doctrine de DAESH ? Il faut savoir, le processus de radicalisation est multiple et spécifique à chaque association en France.
Lorsque nos jeunes sont dans ces trois étapes du processus, ils sont dans la prégnance religieuse. Que signifie la prégnance religieuse. ? C’est la rémanence de ce qui est durable et persistant. Lorsque vous tentez de communiquer avec ces personnes, elles ne vous écoutent pas, elles ne vous voient même pas. J’ai bien constaté cette étape en milieu carcéral. Elle est déjà la plateforme du fanatisme religieux et de l’extrémisme islamiste. Pendant qu’on lui faite la morale, lui se trouve dans sa bulle. Celui qui lui parle, est dans l’erreur, c’est aussi le mécréant.
« Je savais que mes fils allaient mourir en martyrs et j’étais heureuse ». Elle a marié ses filles à des djihadistes. Deux de ses cinq fils sont morts à Mossoul. Et quoi qu’il arrive, elle reste fidèle à l’organisation qui lui a rendu sa fierté d’être maman de djihadiste.
Avant d’en arriver là, l’enseignement du “Fait Religieux” à l’école peut réorienter le candidat djihadiste. C’est quoi le Fait Religieux ? Régis DEBRAY, professeur à l’Université Lyon III, que tout le monde connaît, nous dit : « Il ne faut privilégier aucune religion particulière, et la considérer comme plus “vraie” ou plus recommandable que les autres ». Nous sommes, en effet, tous persuadés que nous sommes dans la religion la meilleure. Quarente deux panneaux sur le Fait Religieux, validés par chacune des religions, sont exposés au fond de la salle.
Le “Fait Religieux” apporte des clés pour connaître sa propre culture et celle des autres. Les questions religieuses permettent des éclairages sur de nombreux aspects de notre société. Et c’est ainsi, que dans les collèges, le programme d’Histoire lutte contre la prégnance religieuse, la rémanence, la persistance, et l’obsession. Une meilleure connaissance de la laïcité est salutaire. Lorsque les personnes sont dans ce schéma, le respect des autres religions, peut prémunir. On se dirige alors vers « l’Humanisme », et là nous sommes loin de la prégnance religieuse.
Grâce à une trentaine de députés, équipe menée par le Maire d’Aix les Bains, Dominique Dord, une proposition de loi a été enregistrée à l’Assemblée Nationale, en janvier 2015, deux années après la création des panneaux. Cette proposition de loi est la base de la lutte contre la radicalisation.
Nous nous sommes tous posés la question : mais où se fabrique la radicalisation ? Est-ce dans la détention dans les prisons ? Ces dernières participent à la radicalisation, Tout ne se passe pas là. Est-ce les médias et Facebook qui seraient au cœur du noyautage des rabatteurs ? Ces derniers participent beaucoup à la radicalisation, mais c’est aussi ailleurs que le plus important se trame, se déroule.
Je fais référence au quartier, à la cité, ou un personnage nocif réside. Pour partir en Syrie, il faut que quelqu’un leur donne l’idée du djihad. C’est quelqu’un qui habite le quartier qui va les entretenir, les soutenir. Parfois, les prêches dans les mosquées se trouve, celui qu’on appelle « le rabatteur ». C’est par la proximité, à partir des liens de camaraderie…quelqu’un qui peut être un ami qui vous fait devenir djihadiste.
La mosquée dans le quartier est en contact avec les jeunes et les parents. Elle a un rôle important dans la restauration du lien familial, dans l’information et l’éducation qui sont des domaines sensibles et pratiquement en friche dans ce milieu. Cela, lorsqu’elle est démunie du savoir, de connaissance, de la laïcité. L’Arabie Saoudite et le Qatar ont un rôle majeur dans la radicalisation. Dans ces pays, les autres sensibilités religieuses sont rejetés et le prosélytisme se pratique ouvertement.
On ne sait pas ou conduit le salafisme. Dans ces mosquées on converti mais on ne radicalise pas. Mais parfois le converti se radicalise. Les rabatteurs de l’Arabie Saoudite, poursuivent et remplissent leur mission. Dans les pays occidentaux et en France on laisse faire par intérêt électoral et la paix sociale ! Paix sociale qui n’est qu’’un leurre ! La formation des imams et des aumôniers musulmans apparaît alors comme fondamentale.
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Manifestantes qui brûlent leur voile à Lyon, le 24 septembre 2022 KONRAD K./SIPA 01088979_000005
Alors qu’en Iran, des femmes et des hommes se révoltent contre le régime théocratique, au Parlement européen, les députés de la gauche et certains du centre ont bloqué un texte de François-Xavier Bellamy s’opposant à ce que l’UE finance des campagnes encourageant le port du voile. Espérons qu’un deuxième texte, visant les Frères musulmans, aura plus de succès.
Le 6 octobre, la gauche et les écologistes européens, avec la complicité plus discrète du centre « progressiste », ont choisi de répondre par l’injure et l’indécence à la mort de Mahsa Amini, assassinée parce qu’elle refusait le hijab et voulait la liberté. Elle avait 22 ans. De Hadis Najafi, assassinée parce qu’elle refusait le hijab et voulait la liberté. Elle avait 20 ans. De Nika Shakarami, torturée et assassinée parce qu’elle refusait le hijab et voulait la liberté. Elle avait 17 ans. De Sarina Esmaeilzadeh, assassinée parce qu’elle refusait le hijab et voulait la liberté. Elle avait 16 ans.
Face à ces jeunes filles, ces jeunes femmes, ces héroïnes, ces martyres, la gauche, les écologistes et le centre « progressiste » ont choisi de répondre qu’il faut continuer à promouvoir le hijab, à pouvoir affirmer au nom de l’Europe que « la liberté est dans le hijab » , « apportez de la joie, acceptez le hijab » . Complicité affichée, immonde, avec l’islamisme le plus sauvage (voir le discours au Parlement européen de François-Xavier Bellamy). Explications.
Depuis des jours, on le sait, des femmes et des hommes se révoltent en Iran avec un courage admirable contre le voile islamique et l’obligation de le porter, contre le régime brutal qui l’impose, et contre l’idéologie théocratique totalitaire dont il est l’étendard.
Le hijab : plus un symbole qu’un habit
Pendant ce temps, en France, certains tentent d’instrumentaliser ce combat pour défendre ce qu’ils appellent « le droit pour les femmes de s’habiller comme elles le veulent », c’est-à-dire en réalité la banalisation ici du symbole d’oppression qui est combattu là-bas, et hurlent à l’islamophobie dans l’espoir de faire taire quiconque se permet de dire la vérité. Tout à leur hypocrisie, à leur lâcheté ou à leur clientélisme, ils feignent d’oublier que si des femmes sont prêtes à mourir pour ne pas porter le hijab, si des tyrans sont prêts à les tuer parce qu’elles refusent de le porter, c’est bien qu’il n’est pas qu’un habit. Aucun autre « habit » au monde n’est imposé de la sorte, aucun autre symbole religieux au monde n’est imposé de la sorte, aucune autre religion au monde ne conduit à ce que l’on impose de la sorte le port d’un de ses symboles. Et aucune autre divinité (ou soi-disant divinité) au monde ne se sent menacée par la beauté des reflets qu’un rayon de soleil dessine dans les cheveux d’une femme, et leur danse sous la caresse du vent.
Défendrait-on le droit pour les femmes (ou les hommes) de porter publiquement des emblèmes nazis, une tenue du KKK, ou un t-shirt « Vive Staline! », sous prétexte qu’il serait patriarcal ou matriarcal ou liberticide ou je ne sais quoi de le leur interdire ? Le hijab n’est pas un vêtement mais une proclamation, l’affichage d’une adhésion au corpus idéologique qui, avec des variations finalement secondaires, inspire aussi bien la dictature iranienne que la dictature saoudienne ou celle d’Erdogan.
Et en Europe, les instances de l’UE ne cessent de manifester leur soutien à l’islamisation du continent en faisant l’éloge de ce voile qui, peu importent les motivations individuelles de celles qui le portent, est le drapeau que les islamistes plantent dans un territoire pour y manifester leur influence.
Heureusement, des voix se font entendre pour s’opposer à cette compromission. Ainsi, le député européen François-Xavier Bellamy a déposé pour les travaux du Parlement de Strasbourg deux textes très courts, mais fondamentaux. Le premier a hélas été refusé, mais il aura au moins obligé les complices des islamistes à se dévoiler, et pour peu qu’ils prennent la peine de se renseigner, les peuples européens peuvent maintenant voir clairement dans quel camp chacun se situe. Le second, s’il est adopté, sera pour l’Europe une victoire majeure contre les ennemis de la dignité humaine.
La complicité du centre
Le premier texte, donc, était un paragraphe à ajouter à la résolution commune que le Parlement européen a pris jeudi 6 octobre au sujet de l’Iran, et dont le contenu a été négocié entre les représentants de chaque groupe politique au Parlement. Il rappelait les campagnes de l’UE ayant visé à banaliser (« trivializing » ) le hijab (celle-ci, notamment ), soulignait qu’elles sont susceptibles de contribuer à faire pression sur les femmes musulmanes pour qu’elles se sentent obligées de le porter, et s’opposait à ce qu’à l’avenir l’UE finance ou co-finance de telles campagnes : « Any future campaign that may promote the Islamic hijab or put pressure of any kind for Muslim women and girls to feel obliged to wear it. » Proposé par François-Xavier Bellamy avec l’appui d’Arnaud Danjean, ce paragraphe avait reçu le soutien du groupe PPE (Parti Populaire Européen, au sein duquel siègent les parlementaires LR) et des autres groupes de droite, ECR (European Conservatives and Reformists) et ID (Identité et Démocratie, dont font partie les députés du RN). Malheureusement, il a été bloqué en commission restreinte par les représentants des groupes de gauche, notamment les Verts (EELV), The Left (LFI) et S&D (socialistes), auxquels s’est joint le représentant du groupe Renew (LREM/Renaissance) qui, ainsi que l’explique un conseiller ayant suivi de près les discussions, aurait pourtant pu faire la différence s’il avait soutenu la proposition. Mais au fond, fallait-il vraiment espérer autre chose du groupe auquel appartient le parti d’Emmanuel Macron, lui qui, le 12 avril dernier, disait « c’est ça qui est beau » d’une soi-disant féministe déclarant avoir choisi de porter le voile ?
Il n’était pas proposé d’interdire le voile, seulement le financement de sa promotion par les fonds de l’UE.
Toujours soutenu par les groupes parlementaires de droite, François-Xavier Bellamy a alors proposé oralement, en session, une version plus courte de ce paragraphe. Point technique : si un quorum de 38 députés se lève pour protester contre un amendement oral, celui-ci ne peut pas être mis au vote. Cette fois, Renew (LREM/Renaissance) s’est fait discret, mais l’immense majorité des groupes parlementaires de gauche (y compris les Verts) s’est levée, bloquant cet amendement. Que l’on comprenne bien : il n’était pas proposé d’interdire le voile, seulement le financement de sa promotion par les fonds de l’UE. Autrement dit, ce que les groupes de gauche et écologistes (et dans une moindre mesure le groupe Renew) ont montré, c’est leur volonté de pouvoir continuer à faire financer par les institutions européennes, avec de l’argent public, la promotion active du hijab.
Le texte de la deuxième chance
Le second texte, qui sera peut-être voté, qui aura d’autant plus de chances d’être voté que nous serons nombreux à essayer de le relayer et de le soutenir, de montrer aux députés européens l’importance qu’il a pour nous, est un amendement au rapport budgétaire 2023, pour lequel le vote en commission budgétaire aura lieu le 10 octobre, et celui en commission plénière la semaine du 17.
Il vise nommément les Frères Musulmans, et demande à la Commission Européenne de garantir que les fonds européens ne financent que des organisations respectant strictement toutes les valeurs européennes, y compris la liberté de pensée et de conscience, la liberté d’expression, et l’égalité entre hommes et femmes : « …calls on the Commission to guarantee that European funds finance only organizations that strictly respect all European values, including freedom of thought, freedom of speech and equality between men and women » . On notera, et c’est très important, que ce texte parle de la liberté de pensée et non de la liberté de religion. La différence est cruciale, la liberté de pensée impliquant le droit à l’apostasie et le droit à l’athéisme, alors que la liberté de religion n’est le plus souvent invoquée aujourd’hui que pour tenter de rendre les religions intouchables, les placer au-dessus des lois, et concrètement, surtout, permettre à l’islam de donner libre cours à son refus de la liberté de pensée.
On notera également la mention de la liberté d’expression, point fondamental puisque nombre d’associations proches des Frères Musulmans se sont explicitement donné pour objectif l’interdiction du blasphème (et en réalité de toute critique de l’islam) sous prétexte de promouvoir le « respect » envers les religions. On notera enfin, pour qualifier l’égalité entre les sexes, l’usage de « equality » à opposer au « equity » que le wokisme s’est approprié et dont il a perverti le sens, et plus précisément encore « equality between men and women » et non « equity between genders » (« égalité entre les hommes et les femmes » et non « équité entre les genres ») – ce n’est pas ici le cœur du sujet, mais c’est important aussi.
Chacun doit choisir son camp
Il y a là de quoi porter un coup décisif à l’hydre islamiste et à ses soutiens, et pourquoi pas ouvrir la voie à l’adoption de règles similaires dans tous les pays de l’UE.
Deux textes parfaits, et parfaitement justes au double sens de la justice et de la justesse. Ils obligent chacun à choisir son camp, exactement comme l’affaire Mila : il n’y a pas de « en même temps » qui tienne, pas de « oui mais », pas d’abstention ni de neutralité possibles sans trahir ce que nous ont transmis trois millénaires de civilisation.
Jadis, des philosophes profondément religieux et des prêtres épris de vérité, dans la ville d’Athéna et le sanctuaire d’Apollon, ont pensé la liberté et proclamé la liberté de pensée. Aujourd’hui, c’est un philosophe chrétien qui choisit de la raviver au cœur des institutions de notre continent. Synthèse européenne, que l’on ferait bien de méditer. De Socrate à François-Xavier Bellamy en passant par Plutarque, on dirait bien que la dignité de la conscience humaine n’est jamais aussi bien défendue que par des hommes de foi qui croient en des Dieux qui croient en l’Homme. Veillons, dès lors, à ne pas mettre toutes les religions (ou prétendues telles) dans le même sac, et à faire l’effort élémentaire de distinguer les honneurs rendus à Zeus de la soumission servile à Typhon – ou pour revenir à la référence iranienne, de distinguer la vénération d’Ahura Mazda de la soumission à Azhi Dahaka . Osons comprendre que l’héroïsme de cette révolte et de ses martyres torturées et assassinées n’est pas qu’un événement lointain à regarder sur nos écrans et à liker avant de passer à autre chose, mais un appel auquel nous devons répondre, une mobilisation face à un ennemi commun, et un exemple qui nous oblige. Il est plus que temps pour nous aussi de renouer avec ce qui fit notre grandeur, et de refuser toute compromission avec l’obscurantisme. Partout où nous sommes, chacun d’entre nous, chacun avec les moyens dont il dispose, chaque jour, faisons entendre cette exigence.
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Après l’arrêt du Conseil d’État validant l’expulsion de Hassan Iquioussen, Macron et ses ministres envisagent une longue série d’expulsions d’imams et de responsables d’associations musulmanes.
« L’arrêt du Conseil d’État qui permet de dire que quelqu’un qui a des enfants, qui est marié en France, qui est né en France, peut quand même, 58 ans après, être expulsé, ça permettra d’évoquer d’autres cas ». Après l’arrêt du Conseil d’État concernant Hassan Iquioussen n’est que la première étape d’une longue étape d’expulsions.
Si Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est en première ligne dans la lutte, au nom de la loi séparatismes, contre les associations musulmanes, les éditeurs ou les imams, c’est bel et bien Emmanuel Macron qui semble être à la manœuvre.
Selon Mediapart, dans un article publié ce samedi 3 septembre 2022, assure que le ministre de l’Intérieur a déjà « compilé des noms de religieux à ‘exclure’ ». Et le journal de sortir quelques noms de responsables musulmans sur la sellette.
Une liste d’une centaine d’« ennemis de la République »
Et Darmanin ne s’en cache pas : devant les membres de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), il a indiqué qu’il y avait « d’autres imams Iquioussen », dont selon lui des « ennemis de la République » qui mériteraient de quitter le territoire. Parmi les personnes concernées, on dénombre avant tout des « prédicateurs », mais aussi des « présidents ou agitateurs d’associations ». Une liste plutôt fournie, puisqu’elle compterait « une centaine de personnes ».
Après Idriss Sihamedi, de BarakaCity, et le CCIF , entre autres organisations qui empêchaient le gouvernement français de dormir, l’imam Iquioussen a donc été au centre d’une longue bataille juridique. Qui sera le prochain ? D’après Mediapart, dans la ligne de mire du ministère de l’Intérieur : Musulmans de France, l’ex-Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Assez ironique lorsque l’on sait que l’UOIF, à l’époque, travaillait main dans la main avec le gouvernement français au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), que Macron et ses ministres ont tout fait pour discréditer ces dernières années.
Les anciens alliés du gouvernement sur la sellette
Au sein de Musulmans de France, c’est le cas de l’imam Ahmed Jaballah qui fera polémique dans les semaines à venir. Le responsable religieux est l’ancien président de l’UOIF. Ce Tunisien réside en France depuis un près de quatre décennies et attend le renouvellement de sa carte de résident depuis trois ans. Autant dire que le pouvoir en place prépare depuis bien longtemps sa demande d’expulsion.
Il suffit d’ailleurs de se renseigner quant à la liste des imams en attente de titres de séjour pour connaître les futures demandes d’expulsion. Mediapart assure que le responsable de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, est lui aussi concerné. Le ministre de l’Intérieur tente d’ailleurs de faire fermer sa mosquée.
La « liste » de Gérald Darmanin et d’Emmanuel Macron sonne le glas pour de nombreux responsables musulmans, dont certains ont, pendant des années, privilégié leurs relations avec l’État plutôt qu’avec la communauté musulmane. De quoi provoquer la colère des musulmans. Samedi, ils étaient nombreux à s’opposer à l’autorisation d’expulser l’imam Iquioussen. Non pas pour protéger à tout prix l’imam, mais parce qu’ils savent que cela n’est que le début d’une longue série d’expulsions, qui feront entrer la France dans des heures sombres.
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Allez, cette fois, c’est « licite »
L’islamiste Youssef al-Qaradâwî en déplacement à Londres, pour promouvoir le hijab, juillet 2004 © CARL DE SOUZA / AFP
Ce prédicateur de l’islam sunnite, plus important guide spirituel des Frères musulmans est mort, hier, à 96 printemps, au Qatar où il animait sur Al-Jazira une émission suivie par des millions de fidèles. Cet Égyptien prétendait incarner un islam «du juste milieu». Portrait et rappel du terrible héritage du «global mufti».
La tradition voudrait que l’on évite de dire du mal des morts, mais il faut bien admettre que le décès de Youssef al-Qaradâwî n’est pas une perte pour l’humanité – et je préfère ne pas tenter d’imaginer comment un tel serviteur de Typhon peut être traité de l’autre côté des remparts d’airain du Tartare, ou s’il subsiste pour lui un improbable espoir de rédemption…
Né en 1926 en Égypte, Youssef al-Qaradâwî a été plusieurs fois emprisonné avant de se réfugier au Qatar dans les années 70 et de devenir l’un des théologiens les plus réputés (et hélas l’un des plus influents) du sunnisme. Il fut l’une des grandes figures du « printemps arabe » (en réalité, un hiver islamiste) où il délivra un sermon remarqué place Tahrir.
Postérité malfaisante
Condamné à mort par contumace en Égypte et plusieurs fois interdit de séjour aux États-Unis, en Angleterre, en France et aux Émirats Arabes Unis (entre autres), al-Qaradâwî vient de mourir à l’âge de 96 ans, laissant derrière lui une postérité particulièrement malfaisante.
Résolument misogyne et antisémite, considérant la charia comme la loi suprême, fréquent utilisateur du double discours entre les versions arabes de ses propos et leurs traductions au profit des occidentaux dont il voulait endormir la méfiance, soutien du néo-sultan islamiste Erdogan, il était un auteur et un prédicateur majeur des Frères Musulmans. Parmi ses nombreux livres, on connaît surtout Le Licite et l’Illicite en islam , condensé de la pensée islamiste de cet « islam du juste milieu » typique de la Confrérie, où il défend par exemple la mise à mort des homosexuels et l’infériorisation juridique des non-musulmans par rapport aux musulmans.
Capable de promouvoir les pires horreurs avec la plus parfaite courtoisie, cultivé et habile, Youssef al-Qaradâwî aura été jusqu’à la fin la parfaite incarnation de l’idéal des Frères Musulmans, de leurs ruses, de leur perversité et de leurs aspirations totalitaires. De leurs succès, aussi, comme en témoigne son incontestable influence mondiale .
Le Qatar, qui lui a donné asile et permis de diffuser largement son poison via la chaîne Al-Jazeera, est sur le point d’accueillir la Coupe du Monde de Football dans des stades bâtis avec le sang de quasi-esclaves, et pour la plus grande gloire du soft-power islamiste.
Les instances européennes infiltrées
Les multiples instances de l’Union Européenne, toutes à ses obsessions « progressistes » et à sa haine de la civilisation européenne, ne cessent de se faire les relais de la propagande frériste et de soutenir les actions de multiples branches de la Confrérie. On pense par exemple à la « journée contre l’islamophobie » à l’initiative du Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Femyso), rassemblement des organisations étudiantes fréristes d’Europe, qui comme le relève François-Xavier Bellamy a reçu au moins 600 000€ de fonds européens en dix ans.
L’objectif étant évidemment le rétablissement d’un délit de blasphème et l’interdiction de toute critique de l’islam, systématiquement qualifiée « d’islamophobie » et de « discours de haine » (alors que la haine manifeste du Coran envers les autres religions ne sera jamais évoquée).
Youssef al-Qaradâwî est mort, mais son héritage idéologique, exaltation du pire de l’islam enrobée de fourberie, n’est hélas que trop vivant et trop vivace. Il est de notre devoir à tous de le combattre sans répit.
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Par Le Figaro avec AFP
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Des manifestations secouent le pays depuis la mort d’une jeune femme. WANA NEWS AGENCY / REUTERS
La mort d’une jeune femme arrêtée pour «port de vêtement inapproprié» a engendré plusieurs vagues de manifestations à travers l’Iran.
Le principal parti réformateur d’Iran a exhorté samedi 24 septembre l’État à annuler l’obligation du port du voile après la mort d’une jeune femme détenue par la police qui a déclenché des manifestations à travers le pays. Selon une loi en vigueur dans le pays depuis 1983, les femmes, iraniennes et étrangères et quelle que soit leur religion, doivent sortir la tête voilée et le corps couvert d’un vêtement ample plus ou moins long.
Mahsa Amini, âgée 22 ans, a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour «port de vêtements inappropriés » par la police des mœurs, chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique. Elle est décédée trois jours plus tard à l’hôpital. L’Union du peuple de l’Iran islamique, formé par les proches de l’ex-président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), a dit «exiger » des autorités qu’elles «préparent les éléments juridiques ouvrant la voie à l’annulation de la loi sur le hijab obligatoire », selon un communiqué publié samedi.
À VOIR AUSSI – Voiles brûlés, cheveux coupés: les Iraniennes poursuivent la révolte après la mort de Mahsa Amini
Cette formation, qui n’est pas au pouvoir, réclame en outre que la République islamique annonce «officiellement la fin des activités de la police des mœurs » et «autorise les manifestations pacifiques », ajoute le texte. Le parti a aussi appelé à la formation d’une commission d’enquête «impartiale » sur la mort de Mahsa Amini et à la «libération immédiate des personnes récemment arrêtées ». La mort de la jeune femme a déclenché des manifestations nocturnes dans les principales villes d’Iran lors desquelles au moins 35 personnes ont été tuées, selon un bilan officiel.
Plusieurs centaines de manifestants ont par ailleurs été arrêtés. Rien que dans la province de Guilan (nord), «739 émeutiers parmi lesquels 60 femmes » ont été arrêtés, a indiqué son chef de la police, selon l’agence de presse Tasnim, en parlant des protestataires.
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Ce vendredi 16 septembre 2022, Mahsa Amini fut battue à mort par cette « police » pour avoir « mal porté » son voile : une tenue inadaptée qui lui a coûté la vie. Depuis, à Téhéran comme ailleurs, une vive colère s’amplifie chaque jour sur fond de révolte. Les manifestants font face à une grave répression : il y aurait déjà 50 morts .
Quand la tyrannie s’étend sur une nation, elle touche tout le monde, homme ou femme… Quelle leçon pour celles et ceux qui veulent réduire à un différentialisme des luttes qui sont pourtant, qu’on le veuille ou non, universelles ! Les luttes pour la liberté ou l’égalité n’ont pas de salut dans la communauté !
L’UFAL tient à exprimer sa solidarité avec les mouvements de résistance des hommes et des femmes, en Iran : ces défenseurs de la liberté qui veulent exploser ce carcan archaïque qui les empêche de vivre.
Il ne s’agit pas d’emballer les foules, de loin, depuis la France dans une histoire qui n’est pas la nôtre, mais de s’indigner en tant qu’être humain, de la mort d’une femme à cause de la tyrannie, et d’exprimer notre solidarité pour les forces progressistes qui se battent pour la liberté de conscience et d’expression, là comme ailleurs, parce que la liberté est universelle. Elle n’est pas un acquis, mais un combat, qui commence par la raison.
Ainsi, rappelons qu’en général :
La différence entre le fanatisme et l’universalisme est que le premier ne tolère aucune autre culture que la sienne quand le second, au contraire, est non seulement composé de diversités, mais mieux, il les recherche. Quand le premier interdit la différence, le second les dépasse, tout en les alimentant, pour tendre aux grandes ressemblances et à l’intérêt général.
Concernant le voile, rappelons que :
le voile islamique n’a jamais libéré aucune femme.
le problème du voile dans le monde pour les femmes de confession musulmane n’est pas qu’elles aient le droit de le porter, mais qu’elles puissent le retirer !
il est navrant et révoltant qu’une partie des progressistes, en France, refuse de s’emparer de ce sujet de peur d’être taxés « d’islamophobes » pour mieux, in fine, le laisser aux extrêmes religieux, ou politiques, faisant ainsi le jeu des islamistes et du RN.
Tandis qu’ailleurs, des femmes se révoltent pour s’en libérer, d’autres ici militent pour l’imposer dans les piscines publiques et les écoles !
Il ne s’agit pas de fustiger celles qui portent le voile dans un pays libre, mais de lutter pour qu’il ne passe pas pour un choix anodin. L’UFAL n’attaque pas les personnes, elle critique une pratique et sa portée politique.
Cette liberté de le critiquer relève du sens profond de la liberté de conscience, point essentiel de l’idéal laïque de notre République française. Elle est du même ordre que celle de le porter et même, de le retirer : mesdames, ici, vous avez le droit de le retirer.
Qui ne voit pas que symboliquement et politiquement, le fanatisme islamique se sert du corps des femmes pour s’étendre et gagner du terrain ? Nous nous opposons à tout amalgame entre islamisme et islam, tout en considérant comme inacceptable que l’autocensure, voire la censure, à ce sujet devienne une habitude.
Pour éviter qu’il ne soit trop tard et que « les vices se soient changés en mœurs », partout la liberté doit triompher !