Ce site : https://www.education-citoyenneteetderives.fr vous propose :
1 - une approche sur les fondamentaux : la « laïcité » et le « Fait Religieux », grâce à des outils proposés soit à « la carte », par « correspondance », avec des « textes spécifiques », des « panneaux », un « diaporama sur les dérives sectaires », un « DVD décrivant les articles de loi 1905 », et de « nombreux débats exhaustifs sur le sujet ».
2 – et des informations sociétales : sur le plan très général (près de trois milles textes).
©Le contenu de ce site est protégé par les droits d’auteurs. Merci de citer la source et l'auteur en cas de partage.
Vues:
329
Allez, cette fois, c’est « licite »
L’islamiste Youssef al-Qaradâwî en déplacement à Londres, pour promouvoir le hijab, juillet 2004 © CARL DE SOUZA / AFP
Ce prédicateur de l’islam sunnite, plus important guide spirituel des Frères musulmans est mort, hier, à 96 printemps, au Qatar où il animait sur Al-Jazira une émission suivie par des millions de fidèles. Cet Égyptien prétendait incarner un islam «du juste milieu». Portrait et rappel du terrible héritage du «global mufti».
La tradition voudrait que l’on évite de dire du mal des morts, mais il faut bien admettre que le décès de Youssef al-Qaradâwî n’est pas une perte pour l’humanité – et je préfère ne pas tenter d’imaginer comment un tel serviteur de Typhon peut être traité de l’autre côté des remparts d’airain du Tartare, ou s’il subsiste pour lui un improbable espoir de rédemption…
Né en 1926 en Égypte, Youssef al-Qaradâwî a été plusieurs fois emprisonné avant de se réfugier au Qatar dans les années 70 et de devenir l’un des théologiens les plus réputés (et hélas l’un des plus influents) du sunnisme. Il fut l’une des grandes figures du « printemps arabe » (en réalité, un hiver islamiste) où il délivra un sermon remarqué place Tahrir.
Postérité malfaisante
Condamné à mort par contumace en Égypte et plusieurs fois interdit de séjour aux États-Unis, en Angleterre, en France et aux Émirats Arabes Unis (entre autres), al-Qaradâwî vient de mourir à l’âge de 96 ans, laissant derrière lui une postérité particulièrement malfaisante.
Résolument misogyne et antisémite, considérant la charia comme la loi suprême, fréquent utilisateur du double discours entre les versions arabes de ses propos et leurs traductions au profit des occidentaux dont il voulait endormir la méfiance, soutien du néo-sultan islamiste Erdogan, il était un auteur et un prédicateur majeur des Frères Musulmans. Parmi ses nombreux livres, on connaît surtout Le Licite et l’Illicite en islam , condensé de la pensée islamiste de cet « islam du juste milieu » typique de la Confrérie, où il défend par exemple la mise à mort des homosexuels et l’infériorisation juridique des non-musulmans par rapport aux musulmans.
Capable de promouvoir les pires horreurs avec la plus parfaite courtoisie, cultivé et habile, Youssef al-Qaradâwî aura été jusqu’à la fin la parfaite incarnation de l’idéal des Frères Musulmans, de leurs ruses, de leur perversité et de leurs aspirations totalitaires. De leurs succès, aussi, comme en témoigne son incontestable influence mondiale .
Le Qatar, qui lui a donné asile et permis de diffuser largement son poison via la chaîne Al-Jazeera, est sur le point d’accueillir la Coupe du Monde de Football dans des stades bâtis avec le sang de quasi-esclaves, et pour la plus grande gloire du soft-power islamiste.
Les instances européennes infiltrées
Les multiples instances de l’Union Européenne, toutes à ses obsessions « progressistes » et à sa haine de la civilisation européenne, ne cessent de se faire les relais de la propagande frériste et de soutenir les actions de multiples branches de la Confrérie. On pense par exemple à la « journée contre l’islamophobie » à l’initiative du Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Femyso), rassemblement des organisations étudiantes fréristes d’Europe, qui comme le relève François-Xavier Bellamy a reçu au moins 600 000€ de fonds européens en dix ans.
L’objectif étant évidemment le rétablissement d’un délit de blasphème et l’interdiction de toute critique de l’islam, systématiquement qualifiée « d’islamophobie » et de « discours de haine » (alors que la haine manifeste du Coran envers les autres religions ne sera jamais évoquée).
Youssef al-Qaradâwî est mort, mais son héritage idéologique, exaltation du pire de l’islam enrobée de fourberie, n’est hélas que trop vivant et trop vivace. Il est de notre devoir à tous de le combattre sans répit.