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La semaine de noël constitue une bonne occasion pour parler religion et laïcité, à une époque où l’on voit les médias et leurs amis politiques brandir, comme un étendard, le thème de la laïcité.
La séparation de l’Église et de l’Etat nous paraît, en Europe, comme une évidence et une condition de la démocratie. Cette séparation signifie que le pouvoir politique ne s’ingère pas dans la sphère religieuse et vice-versa. L’Etat doit garantir la liberté de culte et de croyance religieuse, pour autant que ces pratiques n’entravent pas la liberté des autres et l’ordre public. Mais les intégristes de la laïcité veulent aller au-delà, ils refusent le moindre indice religieux dans les lieux publics, et plaident en fait pour une société sans religion, totalement athée, comme jadis en Union-Soviétique.
Dans ce contexte, la laïcité apparaît comme une nouvelle religion totalitaire, c’est-à-dire imposée à tous. Chaque jour, on peut déceler dans le discours politico-médiatique une sorte de mépris de toute sorte de spiritualité, rabaissée au rang de superstition d’un autre âge. Je suis le premier à condamner les abus de pouvoir et les exactions commises par les religions au cours de l’histoire. En outre, je regarde souvent avec circonspection nombre de rites que je juge stupides, mais je demeure néanmoins persuadé qu’aucune société humaine ne peut survivre sans spiritualité. Tel serait le destin de l’homme, le besoin de croire à une instance supérieure qui le dépasse et à laquelle il peut se référer. Le pur rationalisme ne semble pas suffisant pour chasser de nos esprits l’angoisse existentielle fondamentale de la nature humaine.
Si donc l’Etat se doit d’être laïc, dans le même temps, il doit composer avec le religieux, non seulement le tolérer, mais le côtoyer, dialoguer avec lui, l’accepter pleinement et ne pas en avoir peur. Lorsque le Président des Etats-Unis prête serment sur la bible, il invite le religieux dans la sphère publique et anoblit sa fonction en y ajoutant une dimension du sacré. L’appartenance religieuse fait partie intégrante de notre culture, même si nous ne pratiquons pas. L’occident est fondamentalement chrétien, dans ses racines les plus profondes et dans l’expression même de ses lois et règlements. Vouloir nier cet élément fondateur constitue une négation de notre identité individuelle et collective, c’est une atteinte grave à notre humanité.
Nous plaidons donc pour que nos religions et croyances puissent s’exprimer dans lasphère publique. C’est un droit fondamental que de pouvoir exprimer son appartenance religieuse, à l’école, au travail, comme dans n’importe quelle autre activité. Nos sociétés occidentales sont aujourd’hui multiculturelles et cela fait partie de leur richesse. Plusieurs religions s’y côtoient. Pourquoi faudrait-il gommer ces différences pour les noyer dans je ne sais quel agglomérat laïc, sans goût et sans saveur ? Laissons à chaque communauté le soin de s’habiller suivant ses propres coutumes si c’est son souhait. Laissons-les arborer les signes religieux qu’elle souhaite, pour autant que cela n’entrave pas les activités. Laissons-les prier dans les limites du respect des autres.
Je me positionne donc à contre courant de l’opinion médiatique qui voudrait que chacun abandonne tout signe religieux. Dans certains pays, l’interdiction de porter la croix ou le voile à l’école traduit une totale intolérance et un mépris profond pour la culture de chacun. N’oublions pas que ceux qui veulent interdire le voile à l’école sont surtout ceux qui ne veulent pas y voir la croix ! Au contraire, les pays comme la Suisse, qui tolèrent ces signes religieux, sont des pays plus ouverts, plus libres et infiniment plus tolérants. Ce sont aussi des pays plus apaisés car la diversité des langues et des cultures s’y déploie librement. Angela Merkel explique qu’elle n’avait pas le droit d’enseigner en RDA car elle était de religion chrétienne… Aujourd’hui, en France, la République prend le même chemin de l’athéisme d’Etat, en vigueur en Corée du Nord!
Il convient donc de combattre ces ayatollahs de la laïcité et ce nouvel opium du peuple qui voudrait imposer le rationalisme comme seul mode de croyance. J’exhorte les jeunes collégiens à arborer leur signe religieux comme ils l’entendent et à transgresser ces interdits. En France, « l’Observatoire de la laïcité », chantre de l’athéisme d’Etat, n’est pas sans ressemblances avec ce que fut, jadis, le «Tribunal de la Sainte Inquisition ».
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Dans ce contexte, la laïcité apparaît comme une nouvelle religion totalitaire, c’est-à-dire imposée à tous. Chaque jour, on peut déceler dans le discours politico-médiatique une sorte de mépris de toute sorte de spiritualité, rabaissée au rang de superstition d’un autre âge. Je suis le premier à condamner les abus de pouvoir et les exactions commises par les religions au cours de l’histoire. En outre, je regarde souvent avec circonspection nombre de rites que je juge stupides, mais je demeure néanmoins persuadé qu’aucune société humaine ne peut survivre sans spiritualité. Tel serait le destin de l’homme, le besoin de croire à une instance supérieure qui le dépasse et à laquelle il peut se référer. Le pur rationalisme ne semble pas suffisant pour chasser de nos esprits l’angoisse existentielle fondamentale de la nature humaine.
Si donc l’Etat se doit d’être laïc, dans le même temps, il doit composer avec le religieux, non seulement le tolérer, mais le côtoyer, dialoguer avec lui, l’accepter pleinement et ne pas en avoir peur. Lorsque le Président des Etats-Unis prête serment sur la bible, il invite le religieux dans la sphère publique et anoblit sa fonction en y ajoutant une dimension du sacré. L’appartenance religieuse fait partie intégrante de notre culture, même si nous ne pratiquons pas. L’occident est fondamentalement chrétien, dans ses racines les plus profondes et dans l’expression même de ses lois et règlements. Vouloir nier cet élément fondateur constitue une négation de notre identité individuelle et collective, c’est une atteinte grave à notre humanité.
Nous plaidons donc pour que nos religions et croyances puissent s’exprimer dans lasphère publique. C’est un droit fondamental que de pouvoir exprimer son appartenance religieuse, à l’école, au travail, comme dans n’importe quelle autre activité. Nos sociétés occidentales sont aujourd’hui multiculturelles et cela fait partie de leur richesse. Plusieurs religions s’y côtoient. Pourquoi faudrait-il gommer ces différences pour les noyer dans je ne sais quel agglomérat laïc, sans goût et sans saveur ? Laissons à chaque communauté le soin de s’habiller suivant ses propres coutumes si c’est son souhait. Laissons-les arborer les signes religieux qu’elle souhaite, pour autant que cela n’entrave pas les activités. Laissons-les prier dans les limites du respect des autres.
Je me positionne donc à contre courant de l’opinion médiatique qui voudrait que chacun abandonne tout signe religieux. Dans certains pays, l’interdiction de porter la croix ou le voile à l’école traduit une totale intolérance et un mépris profond pour la culture de chacun. N’oublions pas que ceux qui veulent interdire le voile à l’école sont surtout ceux qui ne veulent pas y voir la croix ! Au contraire, les pays comme la Suisse, qui tolèrent ces signes religieux, sont des pays plus ouverts, plus libres et infiniment plus tolérants. Ce sont aussi des pays plus apaisés car la diversité des langues et des cultures s’y déploie librement. Angela Merkel explique qu’elle n’avait pas le droit d’enseigner en RDA car elle était de religion chrétienne… Aujourd’hui, en France, la République prend le même chemin de l’athéisme d’Etat, en vigueur en Corée du Nord!
Il convient donc de combattre ces ayatollahs de la laïcité et ce nouvel opium du peuple qui voudrait imposer le rationalisme comme seul mode de croyance. J’exhorte les jeunes collégiens à arborer leur signe religieux comme ils l’entendent et à transgresser ces interdits. En France, « l’Observatoire de la laïcité », chantre de l’athéisme d’Etat, n’est pas sans ressemblances avec ce que fut, jadis, le «Tribunal de la Sainte Inquisition ».
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Dans ce contexte, la laïcité apparaît comme une nouvelle religion totalitaire, c’est-à-dire imposée à tous. Chaque jour, on peut déceler dans le discours politico-médiatique une sorte de mépris de toute sorte de spiritualité, rabaissée au rang de superstition d’un autre âge. Je suis le premier à condamner les abus de pouvoir et les exactions commises par les religions au cours de l’histoire. En outre, je regarde souvent avec circonspection nombre de rites que je juge stupides, mais je demeure néanmoins persuadé qu’aucune société humaine ne peut survivre sans spiritualité. Tel serait le destin de l’homme, le besoin de croire à une instance supérieure qui le dépasse et à laquelle il peut se référer. Le pur rationalisme ne semble pas suffisant pour chasser de nos esprits l’angoisse existentielle fondamentale de la nature humaine.
Si donc l’Etat se doit d’être laïc, dans le même temps, il doit composer avec le religieux, non seulement le tolérer, mais le côtoyer, dialoguer avec lui, l’accepter pleinement et ne pas en avoir peur. Lorsque le Président des Etats-Unis prête serment sur la bible, il invite le religieux dans la sphère publique et anoblit sa fonction en y ajoutant une dimension du sacré. L’appartenance religieuse fait partie intégrante de notre culture, même si nous ne pratiquons pas. L’occident est fondamentalement chrétien, dans ses racines les plus profondes et dans l’expression même de ses lois et règlements. Vouloir nier cet élément fondateur constitue une négation de notre identité individuelle et collective, c’est une atteinte grave à notre humanité.
Nous plaidons donc pour que nos religions et croyances puissent s’exprimer dans lasphère publique. C’est un droit fondamental que de pouvoir exprimer son appartenance religieuse, à l’école, au travail, comme dans n’importe quelle autre activité. Nos sociétés occidentales sont aujourd’hui multiculturelles et cela fait partie de leur richesse. Plusieurs religions s’y côtoient. Pourquoi faudrait-il gommer ces différences pour les noyer dans je ne sais quel agglomérat laïc, sans goût et sans saveur ? Laissons à chaque communauté le soin de s’habiller suivant ses propres coutumes si c’est son souhait. Laissons-les arborer les signes religieux qu’elle souhaite, pour autant que cela n’entrave pas les activités. Laissons-les prier dans les limites du respect des autres.
Je me positionne donc à contre courant de l’opinion médiatique qui voudrait que chacun abandonne tout signe religieux. Dans certains pays, l’interdiction de porter la croix ou le voile à l’école traduit une totale intolérance et un mépris profond pour la culture de chacun. N’oublions pas que ceux qui veulent interdire le voile à l’école sont surtout ceux qui ne veulent pas y voir la croix ! Au contraire, les pays comme la Suisse, qui tolèrent ces signes religieux, sont des pays plus ouverts, plus libres et infiniment plus tolérants. Ce sont aussi des pays plus apaisés car la diversité des langues et des cultures s’y déploie librement. Angela Merkel explique qu’elle n’avait pas le droit d’enseigner en RDA car elle était de religion chrétienne… Aujourd’hui, en France, la République prend le même chemin de l’athéisme d’Etat, en vigueur en Corée du Nord!
Il convient donc de combattre ces ayatollahs de la laïcité et ce nouvel opium du peuple qui voudrait imposer le rationalisme comme seul mode de croyance. J’exhorte les jeunes collégiens à arborer leur signe religieux comme ils l’entendent et à transgresser ces interdits. En France, « l’Observatoire de la laïcité », chantre de l’athéisme d’Etat, n’est pas sans ressemblances avec ce que fut, jadis, le «Tribunal de la Sainte Inquisition ».
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