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L’équipe des deux associations UDEA et ASPRA, composée des trois religions monothéistes, œuvre dans la cité :
- Sur la problématique de la radicalisation chez les jeunes et les moins jeunes, et
- La formation civique et civile, avec le rappel des fondamentaux de la laïcité, indispensable pour une population de culture musulmane.
Le « contexte » de cette épidémie qui dure depuis plus de deux ans et dont les effets se font sentir à retardement, a fragilisé tous les piliers sur lesquels les adolescents s’appuient pour se construire : la famille, l’école, les perspectives sur l’avenir. Cela a fait basculer beaucoup de jeunes. La crise sanitaire, tout d’abord, a révélé et accentué le mal être de certains jeunes enfants et d’adolescents.
Il faut rappeler que, profitant de la guerre en Ukraine, l’organisation djihadiste s’est reconstituée et se retrouve dans l’actualité. Elle conserverait 10 000 combattants actifs, avec des dormants en France.
Ces deux phénomènes (décrochements, régressions) sont suffisamment importants pour susciter une réflexion et des actions pédagogiques.:
- Des enfants de plus en plus jeunes en situation de graves difficultés (Suicides et conversion à l’islam), et
- La formation civique et civile en jachère alors que les besoins sont criants en particulier pour des responsables religieux musulmans .
Actuellement des enfants, en situation de dissension sociale, âgés entre 12 et 18 ans rechercheraient à se convertir à l’islam », ce qui engendre une lutte difficile contre l’islam radical dans nos associations[i]. L’ampleur des dérives des jeunes explosent face à des structures ayant de plus en plus de mal à répondre aux besoins : « On voit des patientes de plus en jeunes, certaines avec des scénarios de suicide très élaborés », constate Laurence Guespin, cadre de santé, le département de la Vienne. Mais la plupart du temps, c’est vers le Doliprane que se tournent ces jeunes, majoritairement des lycéennes.
Cinq mineurs se sont suicidés entre le 1er janvier et le 15 février 2022, contre deux pour toute l’année 2021 dans ce même département. Des chiffres inquiétants, qui font écho à ceux publiés début avril par « Santé publique France « : « Pour certains adolescents, vivre n’a plus rien d’une évidence et ils sont prêts à aller jusqu’au bout, parfois avec une froide détermination», s’inquiète leur entourage éducatif, tout en insistant sur l’absence de fatalité : « Ces jeunes doivent savoir qu’on peut les aider, qu’il existe des solutions. »
L’intégration communautariste et séparatiste est rendue impossible par des personnes prêchant un islam rigoriste. Ils félicitent même leurs coreligionnaires lorsque ceux-ci montrent des signes forts de soumission religieuse et de refus de s’intégrer.
Tous ces actes perpétrés en France, ont en commun de viser les libertés fondamentales que garantit la république. Les prises de position du Président de la République, notamment aux Mureaux le 2 octobre 2020, sont la manifestation d’une prise de conscience de la gravité des menaces qui pèsent sur la République. En explicitant ce qu’il dénonce comme « séparatisme », le Président de la République Emmanuel Macron a clairement désigné l’islamisme.
L’offensive islamiste est une réalité depuis plus de 30 ans. Ainsi, depuis de nombreuses années, l’islamiste s’attaque à la république et à la laïcité, en même temps qu’elle cherche à prendre en mains les musulmans. (Foulard de Creil, port du voile, burka, burkini …). Le bouclier de la lutte contre « l’islamophobie » n’est qu’un courant politico-religieux, rétrograde, liberticide et meurtrier. « L’islamo-gauchiste » ne fait que contribuer, en entretenant confusion et aveuglement, au déni de l’offensive islamiste. Ce totalitarisme politico-religieux menace les musulmans, visant à instaurer la loi de « Dieu » (la Charia) en lieu et place des lois de la République.
Le rapport Stasi[1], de 2003, dénonçait déjà cette offensive, visant à tester les défenses de la République et asseoir son contrôle sur les musulmans et encourager la fabrique du « communautarisme ». Cette entreprise de réislamiser les musulmans selon des conceptions moyenâgeuse est mortifère.
L’affaire « Mila » et neuf mois plus tard l’assassinat de Samuel Patti confirment les failles du système.
Il faut rappeler le rôle capital de l’école dans la formation du citoyen et du contrôle des écoles d’initiative privée, se substituant à la scolarisation.
Il ne suffit pas de s’en remettre à un texte législatif pour « renforcer la laïcité ».
Il ne s’agit surtout pas qu’elle ne soit qu’un slogan !
L’assassinat de Samuel Patti donne la mesure des difficultés de former à la laïcité et témoigne de l’isolement des enseignants.
Ils sont nombreux à n’avoir reçu aucune formation initiale à la laïcité. La formation des enseignants constitue un enjeu majeur. Or, malgré les mesures prises en 2015, les résultats se font attendre.
Il faut élaborer un module de formation commun à tous les « Instituts Supérieurs du Professorat et de l’Éducation – INSPE ».
De nombreuses mesures de formation visant à renforcer la connaissance de la laïcité par ceux qui sont chargés de l’appliquer : fonctionnaires, agents hospitaliers, enseignants, responsables associatifs agissant en délégation de service public… ont été mises en chantier. Des référents laïcité ont été nommés dans les différentes administrations concernées.
Le comité interministériel de la laïcité a formulé dès sa première réunion en juillet 2021, 17 mesures qui sont en cours d’exécution…Nous avons salué la mise en place de ces mesures. Nous restons attentifs aux résultats effectifs qu’elles auront sur le respect de l’application de la laïcité en France, pour faire reculer le repli communautariste.
Pour mesurer au mieux « l’état de l’opinion », l’Ifop a travaillé sur deux échantillons distincts : l’un, de 2.034 personnes, représentatif de la population française, l’autre, composé de 515 citoyens de confession musulmane : « Les Français de confession musulmane sont bien plus favorables que les autres à la visibilité du religieux dans l’espace public. » « La charia passe avant la loi de la république pour plus de la moitié des jeunes musulmans ».
L’islamisme est clairement désigné. “Le problème, c’est cette idéologie, qui affirme que ses lois propres sont supérieures à celles de la République“.
Travaillant, en tant qu’éducateur, essentiellement sur des REALITES DE TERRAIN, l’association ASPRA s’est mobilisée, bien avant, ces derniers résultats explosifs de l’Ifop. Les thèmes éruptifs et détonants qui en ressortent, nous encouragent, nous intiment à intervenir dans les quartiers et les cités, dans les Lycées et les Collèges avec une formation civique et civile.
Notre structure ASPRA, s’engage dans une politique de prévention et une campagne de sensibilisation, d’abord en premier lieu, en direction des plus jeunes, pour les inviter à se forger un esprit de vigilance et à rejeter sans hésiter les discours susceptibles de les mener à ce fléau.
Dans ce domaine, où les dérives sont agissantes, il faut populariser et démocratiser le civisme, le civique avec les fondamentaux de la laïcité. Le site élaboré depuis trois années apporte quelques idées dans ce domaine éducatif.
http://www.education-citoyenneteetderives.fr
Nous disposons d’outils pour cette formation : 42 panneaux de 60 sur 80 cm, en infographie, retraçant les religions du monde et d’abord celles monothéistes : juive, catholique, protestante et musulmane. Ces panneaux nous permettent de traiter le « Fait religieux ».
Nous disposons également de deux diaporamas : l’un consacré aux dérives de l’Islam (islamisme) et le 2ème, au développement du concept de la Laïcité, avec les informations/évènements qui ont concouru à son émergence.
Les items élaborés avec l’association ASPRA sont variés :
- La « liberté d’expression »,
- La « place du religieux dans l’espace public »,
- La différence entre l’islam et l’islamisme,
- Le civique et le civisme,
- Les fondamentaux de la laïcité. (Etc.),
- Le ‘Fait Religieux’.
Lors de nos conférences les intervenants de l’association exposent les idées, les concepts, et rappellent le principe de la laïcité, sa définition, son application et ses enjeux. Ils ne se sont jamais désemparés devant des difficultés, si nombreuses soient-elles :
- De la peur d’une islamisation ?
- De ceux (les) qui approuvent les signes religieux ?
- De placer « la loi islamique »avant celle de la République ?
- Des problèmes difficilement surmontables pour enseigner la liberté d’expression et la laïcité, après l’assassinat de Samuel Paty ?
- Du refus d’un élève d’adresser la parole à une femme professeure,
Ce sont-là des sujets brûlants au cœur de nombreux débats en France.
Nous avons nettement observé, que l’ensemble de ces opinions et croyances ont tendance à baisser à mesure que les connaissances augmentent sur les fondamentaux, en éducation civique et civile. Une preuve supplémentaire qu’en matière d’information, il n’y a pas de fatalité.
Les conflits et tragédies ne cessent de se répéter. Cela concerne notamment le regard porté sur les autres religions. C’est pourquoi l’Association de Recherche sur les Processus de la Radicalisation – contre les dérives sectaires liées à la religion : l’ASPRA œuvre dans la cité sur la problématique de la radicalisation chez les jeunes, elle favorise l’étude des cultures des différents pays et l’approfondissement de la compréhension mutuelle. Devant tant de lacunes et d’impasses, il n’est, dès lors, pas étonnant de constater la multiplication d’incidents dans les écoles.
Une campagne est à prévoir pour la promotion de ce principe républicain. La Laïcité est faite pour unir et pour rappeler qu’elle est au cœur du pacte social français et que nous devons tous le respecter. Il faut mettre le sujet de la laïcité dans tous les établissements scolaires.
La laïcité, c’est d’abord la liberté,
La liberté de conscience,
La liberté de croire ou de ne pas croire,
La laïcité c’est la séparation de l’État et des cultes. (etc.).
C’est le travail des animateurs-enseignants :
- Jean Albert ROMEU, instituteur à la retraite, (Prédicateur protestant),
- Albert FACHLER, pédiatre à la retraite (responsable de la communauté juive en Savoie),
- Le père René PICHON, prêtre à la retraite, paroisse Saintes Marthe et Marie à la Ravoire
- Foudil BENABADJI, éducateur spécialisé, essayiste, (aumônier pénitentiaire et hospitalier au CHM de Chambéry-Aix les Bains et CHS de la Savoie).
BENABADJI Foudil 07 86 32 11 70
[1] J’ai côtoyé Bernard Stasi alors que je rédigeais un mémoire sur les fondamentaux de la Laïcité, bien avant la charge ’Commission STASI de juillet 2003’ qu’il avait présidée.
[i] L’Etat islamique « maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d’autre de la frontière entre les deux pays », selon un rapport de l’ONU. Dans ces deux pays, l’organisation djihadiste conserverait « en tout 10 000 combattants actifs ». L’EI a également appelé ses partisans à reprendre leurs attaques en Europe en saisissant « l’occasion » du « combat entre croisés », en allusion à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.