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1 - une approche sur les fondamentaux : la « laïcité » et le « Fait Religieux », grâce à des outils proposés soit à « la carte », par « correspondance », avec des « textes spécifiques », des « panneaux », un « diaporama sur les dérives sectaires », un « DVD décrivant les articles de loi 1905 », et de « nombreux débats exhaustifs sur le sujet ».
2 – et des informations sociétales : sur le plan très général (près de trois milles textes).
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Interview réalisée par Jean-Michel Brun
Le Père Vincent Feroldi est le président du SNRM (Service national pour les relations avec les musulmans). Ce service de l’Église catholique de France a pour mission de promouvoir la rencontre et le dialogue entre catholiques et musulmans, former les catholiques à la connaissance de l’islam et au dialogue interreligieux, soutenir tous ceux et celles qui, dans les diocèses, travaillent à développer les relations entre catholiques et musulmans et développer des liens avec les responsables musulmans en France. Le SNRM publie la revue « En dialogue ».
Il y a un an, vous participiez à la Conférence de Paris pour la Paix et la Solidarité . Depuis, pensez-vous que les relations entre les religions ont évolué et est-ce que le rapport de l’État au religieux a changé ?
La Conférence de Paris, qui s’est tenue en septembre 2019, n’est pas un événement qui est sorti de nulle part. En effet, quand on regarde les orientations et les actions prises par le Secrétaire Général de la Ligue Islamique Mondiale , Mohammad Al-Issa depuis qu’il a pris ce poste, on voit que son parcours est fidèle à la ligne de conduite qu’il a définie au moment de la refondation de l’organisation. Une ligne qu’il a mise en valeur à travers cette Conférence pour la Paix. Cet événement, auxquels ont été invités les représentants des trois religions monothéistes, s’inscrivait véritablement au cœur de la vie de la société française, puisqu’il laissait aussi une place importante aux débats philosophiques et sociologiques. Cette double dynamique montre que les autorités religieuses des différentes confessions ont aujourd’hui la conviction que c’est ensemble et avec tous qu’elles doivent réfléchir et apporter des réponses aux grands défis de notre temps.
Parmi ces défis, il y a évidemment la question de la violence, du terrorisme, des conflits internationaux, et également la grande question du « vivre ensemble ». A une époque où l’identitaire s’arroge une place démesurée, chacun s’attache à défendre son pré carré, les valeurs qui sont les siennes, et malheureusement se replie sur lui-même. Comment vivre l’altérité devient aujourd’hui une véritable interrogation. A cela s’ajoute la remise en cause du politique et de l’autorité, sans oublier les grandes questions qui touchent à la transition écologique et au développement durable. Voilà les grands défis qui se posent à nous, et sur lesquels s’est penchée la Conférence de Paris.
Mais, alors que nous nous préparions à poursuivre cette dynamique, notamment en organisant un voyage inter-confessionnel à Auschwitz en mars 2020, nous nous sommes trouvés confrontés à un défi supplémentaire. Quelque chose qu’on savait possible, mais qu’on n’avait pas réellement imaginé. En réalité, personne, aucun État, ne s’était préparé à gérer une pandémie au 21ème siècle, c’est-à-dire à une époque où les réseaux sociaux font la loi, où chacun peut voyager à toute vitesse, d’un bout à l’autre du monde, et où les migrations font partie du quotidien. Tous les gouvernements ont été pris au dépourvu, impuissants à gérer efficacement une pandémie qu’ils découvraient en même temps qu’ils la vivaient. Pourtant, de cette catastrophe toujours actuelle, nous tirons un enseignement : nous ne pouvons résoudre les grands problèmes chacun de notre côté. C’est ensemble et seulement ensemble que nous trouverons les solutions pérennes.
Ce qui est vrai pour la pandémie l’est aussi pour nos problèmes de société. Nous devons, et ce n’est pas une option, nous devons travailler ensemble, réfléchir ensemble si l’on veut vraiment relever les défis majeurs qui se posent aujourd’hui à nos contemporains et à nos différentes communautés. La préparation de la Conférence, par exemple, a tissé entre les responsables juifs, musulmans et chrétiens, des liens fraternels qui se sont poursuivis à l’occasion de la préparation du voyage à Auschwitz, et au-delà, puisque nous avons travaillé en commun sur les questions liées à la pandémie, comme la façon de permettre à nos différentes communautés de vivre leurs grands temps religieux, leurs fêtes religieuses, comment adapter la tenue des offices aux règlements sanitaires. Par ailleurs, ces crises nous amènent également à dépasser l’aspect communautaire (je suis un chrétien ou un juif ou un musulman) pour nous voir et réfléchir comme des croyants citoyens. Il est d’ailleurs de notre responsabilité de rappeler aux politiques, aux leaders d’opinion, que le modèle français auquel nous tenons est celui qui accepte le citoyen dans sa globalité, et prend en compte ses différentes dimensions. On peut être en même temps citoyen et croyant ; les deux ne sont pas dissociables. Il est dommage de constater que, dans une société où la diversité religieuse, la variété des courants philosophiques et opinions politiques sont un fait et une richesse, certains continuent à vouloir placer ce qui devrait être un débat apaisé sur le terrain du conflit et de l’affrontement. Dans ce contexte, nous devons nous féliciter que, dans ces derniers mois et ces dernières semaines, des échanges et des réflexions communes se soient instaurées afin de proposer aux autorités un projet d’avenir commun, inspiré par le respect mutuel.
Précisément, quels sont les projets en cours, dans le domaine de la coopération entre catholiques et musulmans ?
Il existe des actions concrètes en ce domaine, à la fois sur les plans international et national.
Au niveau international, on connait les rencontres et les contacts permanents qui existent entre le Vatican et la Ligue Islamique Mondiale. En France, je rappellerai ce qui s’est passé au mois de décembre dernier, où le Secrétaire Général de la Ligue Islamique Mondiale a profité d’un séjour en France pour se rendre à Rouen et Saint-Etienne-du-Rouvray et se recueillir sur le lieu où fut assassiné le père Hamel en juillet 2016. Les heureux hasards du calendrier ont fait que cette visite a coïncidé avec l’arrivée à Rouen de jeunes scouts porteurs d’une lumière venant de Bethléem – le lieu de naissance de Jésus pour les chrétiens – et destinée à briller lors des fêtes de Noël. Cette journée a permis aux scouts musulmans de rejoindre leurs camarades catholiques et protestants autour d’une fête porteuse d’espérance et de fraternité.
Fraternité que nous avons également vécue à l’occasion de la terrible explosion qui a secoué Beyrouth le 4 août dernier, où tous ensemble, chrétiens et musulmans, avons apporté notre soutien financier, mais aussi spirituel et matériel à un peuple littéralement assommé par le destin. Là encore, cela a montré combien la solidarité internationale, mais aussi inter-religieuse était importante.
Nous venons également d’apprendre que le Pape François publiait le 4 octobre une nouvelle encyclique. Dans l’Église catholique, l’encyclique d’un pape est un événement d’une importance majeure. Le thème en sera la fraternité et l’amitié sociale. Le moment choisi, en pleine crise sanitaire, et dans l’effervescence de la question migratoire, n’est pas un hasard. Ce texte matérialisera le désir de l’Église catholique de s’inscrire dans le dialogue inter-religieux, le vivre-ensemble, mais dans la construction commune d’un monde plus juste, plus solidaire et plus fraternel.
Pourtant, les récentes déclarations du Président de la République et du Ministre de l’intérieur, à propos, par exemple, du « séparatisme » et de « l’islam politique », ne marque-t-il pas un certain recul dans les rapports entre l’Etat et le religieux ?
J’ai la chance de travailler au quotidien dans des structures qui dépendent des autorités. Pour être plus précis, j’ai été aumônier 12 ans en prison, et je suis actuellement aumônier dans un hôpital. Cela fait une vingtaine d’années qu’au quotidien, je suis témoin de ce travail guidé par une confiance partagée, et qui est, bien plus qu’une simple collaboration, une véritable coresponsabilité à travers laquelle nous essayons de répondre ensemble aux besoins et aux attentes des personnes détenues ou malades.
Hélas, nous sommes dans un monde où la communication, où les médias, les réseaux sociaux jouent un rôle prépondérant. Où le politique et donc, finalement, la lutte politique, occupe le devant de la scène. Nous vivons dans l’instantané, dans l’immédiateté, et parfois la facilité du slogan l’emporte sur la réflexion de fond. L’opinion publique est beaucoup plus marquée par la petite phrase lancée à l’ouverture du journal de 20h que par la connaissance de la complexité du réel.
Lorsqu’on examine les discours du président de la République sur la question des religions, au moment où il rencontrait aussi bien les juifs, les protestants, les catholiques que les musulmans, on ne décèle aucune défiance à l’égard des religieux. Au contraire, il souhaite qu’ils coopèrent, qu’ils soient actifs et pro-actifs dans la réponse aux enjeux de notre temps. Malheureusement, trop souvent, l’actualité fait la loi, et les faits divers, passés par le filtre des medias, font naître de forts sentiments d’insécurité auxquels on réagit par des réponses qui font plus appel à la politique et à la communication qu’au traitement de fond des dossiers. C’est dommage, car il faut d’abord se poser des questions, sans crainte ni tabou, au lieu de se contenter de la petite information en dix lignes qui donne une réponse simpliste à des questions qui mériteraient le temps de la réflexion,
Alors, justement, cette campagne à propos de l’islam, du séparatisme ?
Mon premier sentiment a été celui de la consternation, d’autant que Monsieur Darmanin , lui-même issu d’une famille musulmane, avait réfléchi à la question de l’Islam puisqu’il avait produit en 2016 un plaidoyer vigoureux et intéressant sur le sujet[1] . Après la consternation, je me suis dit que l’homme politique prenait le dessus sur l’homme de réflexion. Les mots employés étaient une réponse précipitée à une question immédiate, alors qu’il eût été important d’apaiser le climat et d’introduire un véritable débat d’idées. Les termes de séparatisme, islamisme, Islam politique, Islam radical, communautarisme, n’ont pas de sens en l’absence d’un travail sémantique. Que met-on derrière ces expressions ? On parle de loi sur le séparatisme. Mais comment écrire une telle loi, sans se pencher, sans débattre sur l’idée que cache le mot ? Ce que je souhaite, c’est que la réflexion l’emporte sur le reflexe, et qu’on ne jette pas l’huile sur le feu.
Le fait que nous soyons en plein procès Charlie Hebdo n’est bien sûr pas étranger à cette façon de traiter la question. Naturellement, il faut regarder la réalité en face : l’Islam politique pose question aujourd’hui. Mais il conviendrait d’abord de définir ce qu’est l’Islam politique en regard de la foi musulmane.
La republication par Charlie Hebdo des caricatures est aussi un acte politique. Comme est politique l’attitude de certains courants de culture musulmane, parce que le politique est au cœur même de notre vie sociétale. Néanmoins, il ne faudrait pas confondre ce qui ressort de la vie de foi et de la vie spirituelle et ce qui concerne l‘engagement politique. Ceci est valable pour les citoyens catholiques, musulmans, juifs, orthodoxes ou indifférents religieux.
Précisément, ne pensez-vous pas qu’au moment où on célèbre le 150ème anniversaire de la 3ème République, on assiste à une volonté de remettre en cause la loi de 1905 et à un retour au laïcisme intégriste d’Emile Combes ?
C’est là où il est aussi important de faire de la sociologie et de l’histoire, de regarder aujourd’hui comment est constituée la société française de 2020. Pour l’Eglise catholique, il s’agit d’un véritable exercice d’humilité puisqu’elle est bien amenée à constater qu’aujourd’hui, les deniers études le bien font apparaître, une personne résidant en France sur deux fait preuve d’indifférence religieuse, se déclarant soit agnostique, soit athée. Dans les années 60 et 70, les mêmes études donnaient 75% de chrétiens, pour ne pas dire catholiques. La France d’aujourd’hui n’est plus France catholique, même si elle a des racines chrétiennes ! Elle est devenue pluriculturelle, multi-convictionnelle. L’indifférence « religieuse », pardonnez cette audace linguistique, est quasi devenue la « religion » majoritaire.
La deuxième réalité est que, si la communauté musulmane est numériquement inférieure à la communauté catholique, le musulman est globalement plus pratiquant que le catholique. On comprend alors que cela interpelle certains catholiques qui culpabilisent de n’avoir pas su transmettre leur foi à leurs enfants. Ils sont alors très sensibles aux discours qui leur parlent de « l’islamisation de la France », du « grand remplacement », etc… alors que toutes les études démographiques battent en brèche les fausses informations qui prétendent qu’il y a 30 millions de musulmans en France ou que la France serait musulmane en 2050 !
Par ailleurs, il y a toujours eu, depuis le début du XXe siècle, un courant laïque, un courant laïciste et le courant laïcard. J’utilise volontairement ces trois vocables car ils permettent justement de comprendre qu’aujourd’hui nous ne mettons pas nécessairement les mêmes notions sur le terme de laïcité. Parce que j’en bénéficie au quotidien, je suis personnellement, un défenseur de la laïcité telle qu’elle a été définie par la loi de 1905. C’est elle qui permet le fameux « vivre ensemble »qui m’est cher.
Mais cette laïcité est contestée par ce que j’appellerai le courant laïcard, qui ne veut pas d’une application stricte et pleine de la loi de 1905, laquelle, je le rappelle, engage l’État à permettre aux différentes communautés religieuses d’exercer leur culte, dans la seule limite qu’il ne trouble pas l’ordre public. Le courant laïcard, qui est très pro-actif et sait très habilement utiliser les moyens de communication pour se faire entendre, veut repousser le religieux hors du domaine public pour l’enfermer dans la sphère privée.
Bien sûr, ces personnes ont droit à la parole mais il est de notre responsabilité de nous exprimer avec force, et de veiller à ce que ceux qui nous représentent – les députés, les sénateurs – ne se laissent pas déborder par ceux qui parlent le plus fort.
Cela veut dire que les politiques n’ont plus la main face aux courants populistes ?
Prenons l’exemple des gilets jaunes. Ce ne sont pas les politiques qui les ont faite naître – à part peut-être La France Insoumise – mais grâce aux réseaux sociaux. Le peuple (ou une partie du peuple) a été en capacité de perturber complètement le fonctionnement de notre société française. Par la suite les politiques ont – plus ou moins – repris la main, simplement parce qu’ils ont eux aussi l’accès aux medias. Mais on peut légitimement s’interroger sur les conséquences de l’inquiétude des Français face à des problèmes auxquels les personnes en responsabilité dans les secteurs politique, économique et social n’apportent pas des réponses satisfaisantes.
N’y aurait-il pas une tradition française à s’inventer des boucs émissaires ? Hier les juifs, aujourd’hui les musulmans, n’y a-t-il pas un combat à mener en commun contre l’intolérance ?
Je suis d’accord. Je suis moi-même d’origine italienne, et entre les deux guerres, les Italiens ont été un peu des boucs émissaires.
En revanche, au mot « combat » je préfère celui de « challenge », de « défi » parce que lorsqu’il y a un combat, il y a toujours un vainqueur et un vaincu, à moins que le vaincu ne soit l’intolérance…
On doit respecter l’autre, même si on n’est pas du même avis que lui. Depuis que je suis en responsabilité des relations islamo-chrétiennes au plan national, j’ai pu mesurer l’importance des personnes, l’importance des rencontres entre les personnes. A partir du moment où des gens d’origines diverses, de traditions différentes, se font confiance, ils vont être en capacité de relever ensemble des défis, de lancer des challenges, de mener des actions.
Au moment de l’organisation de la Conférence de Paris, certains ont émis des doutes sur les intentions de la Ligue Islamique Mondiale, mettant en cause, a priori, sa sincérité, son désintéressement. Pourquoi ? Je n’ai cessé et je ne cesse de répondre : on juge toujours un arbre à ses fruits . Cette collaboration s’est toujours inscrite dans le respect mutuel et la confiance. Dans la mesure où des mains sont tendues ; que des actes sont posés – car on ne contente pas de paroles -, on doit oser se mettre à construire ensemble. Je rappelle quand même que lors de la Conférence de Paris a été signé un memorandum par les juifs, les chrétiens et les musulmans où l’on parle non seulement de la liberté religieuse et de la liberté de culte mais aussi de la liberté de conscience. On sait bien sûr que certains pays arabes se posent la question de maintenir ou non, dans les textes constitutionnels, la liberté de conscience. En France, certains souhaitent rouvrir le débat autour du rétablissement de la peine de mort, alors que la loi d’abolition de 1981 a été, pour moi, un grand moment de ma vie de citoyen français. Rien n’est jamais acquis ; il faut continuer la lutte pour une meilleure humanité. La coopération entre catholiques et musulmans se poursuit, et je souhaite qu’elle s’amplifie. Je me réjouis, par exemple, de l’action novatrice que nous menons avec le Conseil Français du Culte Musulman , et notre collaboration étroite avec Mohammed Moussaoui , son président. D’ailleurs, nous allons prochainement éditer un ouvrage rassemblant des textes majeurs des 50 dernières années illustrant les relations fructueuses entre l’Eglise catholique et les musulmans. On y trouvera naturellement le Mémorandum d’Entente et d’Amitié signé à l’occasion de la Conférence de Paris. Ce livre sera co-préfacé par Mohammed Moussaoui et Mgr Jean Marc Aveline qui préside le Conseil pour les relations interreligieuses de l’Eglise Catholique en France.
En 2021 devra avoir lieu à Rome une grande cérémonie autour de ce qu’on appelle dans l’Église la Canonisation de Charles de Foucaud (1858-1916), qui était un militaire devenu prêtre, et qui a vécu en Algérie pour finir sa vie à Tamanrasset. Si on prend l’ensemble de sa vie, on voit une évolution dans ce qui a été son rapport avec les musulmans. Il nous a donc paru important puisque cet évènement va marquer l’Eglise catholique, d’aider les chrétiens, et finalement tout le monde, à réfléchir sur l’évolution de la pensée de Charles de Foucaud au contact des musulmans, et notamment des Touaregs dont il va se rendre compte qu’il a beaucoup à recevoir d’eux.
Enfin, nous travaillons, avec des théologiens musulmans et chrétiens à la publication de réflexions autour « des mots pour dire Dieu ». Dire Dieu, ce n’est finalement pas si simple. Les mots que nous utilisons sont porteurs de sens, mais ces sens ne sont pas nécessairement les mêmes quand on est de culture musulmane ou chrétienne.
J’ajouterai enfin que l’Église de France a décidé pour les trois années à venir de mener une réflexion sur l’écologie intégrale. Nous souhaiterions donc réfléchir avec les musulmans sur le modèle de société que nous voulons, car la crise du Covid 19 nous fera peut-être basculer dans un nouveau monde. Mais saurons-nous innover, trouver d’autres solutions ? Voilà un bel enjeu commun pour les années à venir.
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