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Par Le Figaro avec AFP
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Des manifestations secouent le pays depuis la mort d’une jeune femme. WANA NEWS AGENCY / REUTERS
La mort d’une jeune femme arrêtée pour «port de vêtement inapproprié» a engendré plusieurs vagues de manifestations à travers l’Iran.
Le principal parti réformateur d’Iran a exhorté samedi 24 septembre l’État à annuler l’obligation du port du voile après la mort d’une jeune femme détenue par la police qui a déclenché des manifestations à travers le pays. Selon une loi en vigueur dans le pays depuis 1983, les femmes, iraniennes et étrangères et quelle que soit leur religion, doivent sortir la tête voilée et le corps couvert d’un vêtement ample plus ou moins long.
Mahsa Amini, âgée 22 ans, a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour «port de vêtements inappropriés » par la police des mœurs, chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique. Elle est décédée trois jours plus tard à l’hôpital. L’Union du peuple de l’Iran islamique, formé par les proches de l’ex-président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), a dit «exiger » des autorités qu’elles «préparent les éléments juridiques ouvrant la voie à l’annulation de la loi sur le hijab obligatoire », selon un communiqué publié samedi.
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Cette formation, qui n’est pas au pouvoir, réclame en outre que la République islamique annonce «officiellement la fin des activités de la police des mœurs » et «autorise les manifestations pacifiques », ajoute le texte. Le parti a aussi appelé à la formation d’une commission d’enquête «impartiale » sur la mort de Mahsa Amini et à la «libération immédiate des personnes récemment arrêtées ». La mort de la jeune femme a déclenché des manifestations nocturnes dans les principales villes d’Iran lors desquelles au moins 35 personnes ont été tuées, selon un bilan officiel.
Plusieurs centaines de manifestants ont par ailleurs été arrêtés. Rien que dans la province de Guilan (nord), «739 émeutiers parmi lesquels 60 femmes » ont été arrêtés, a indiqué son chef de la police, selon l’agence de presse Tasnim, en parlant des protestataires.
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