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La Maison Blanche travaille à désigner les Frères musulmans comme groupe terroriste.
Le président des États-Unis, Donald Trump, est le fer de lance d’une campagne visant à désigner les Frères musulmans comme une organisation terroriste étrangère et à imposer des sanctions à l’organisme mondial, qui encourage la mise en place de systèmes politiques fondés sur une interprétation stricte de la loi islamique.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et le Président Trump, lors d’une visite à Washington, pour proscrive la Fraternité Islamique.
Le groupe a acquis une notoriété dominante en tant que mouvement le plus organisé du printemps arabe de 2011, lorsqu’il a réussi à prendre le pouvoir dans plusieurs pays du Moyen-Orient, y compris en Égypte, le pays leader historique du monde musulman sunnite, aux côtés de l’Arabie saoudite.
De nombreux analystes affirment que l’idéologie des Frères musulmans a engendré de nombreux groupes terroristes tels qu’Al-Qaida et l’État islamique. En conséquence, le Caire et Riyad, en plus de plusieurs autres pays du Golfe, ont mis les Frères Musulmans sur leur liste noire et ont emprisonné bon nombre de leurs dirigeants.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a mené la charge, et lors d’une visite à Washington le mois dernier, il aurait fait pression sur Trump pour qu’il proscrive la Fraternité Islamique.
Selon les médias américains, le secrétaire d’État Mike Pompeo et le conseiller en sécurité nationale John Bolton soutiennent l’initiative, bien qu’il existe une division au sein de l’administration Trump. Certains responsables de la défense et de la politique étrangère estiment que les bases légales sont fragiles et que cette décision pourrait se retourner contre ses initiateurs, étant donné que les alliés régionaux que sont la Turquie et le Qatar, en particulier, soutiennent ardemment la Fraternité Musulmane et des groupes tels que le Hamas dans la bande de Gaza.
