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7 septembre 2022
Soutien à l’imam Iquioussen : le vrai visage d’un islamisme décomplexé
La manifestation en soutien à l’imam Iquioussen ce samedi 3 septembre a été l’objet de débordements d’un séparatisme impuni. A l’aube de l’ouverture des procès du 14 juillet 2016, la France a le genou plié devant l’islamisme.
Samedi 3 septembre, le collectif “Perspectives musulmanes” organisait une manifestation place de la République à Paris, en soutien à l’imam Iquioussen. « Je suis fier d’être musulman » , « Islamophobie d’Etat » , venaient donner le ton. L’imam, qui fait l’objet d’une expulsion du territoire français, a disparu des radars depuis une semaine. Introuvable, il se serait réfugié en Belgique, terre de refuge des islamistes radicaux poursuivis en France. Sous couvert de lutte contre une islamophobie d’Etat, cette manifestation a révélé combien le séparatisme est impuni en France.
Place de la République, le cortège d’un islamisme à visage découvert
L’islam radical manifestait en plein cœur de Paris. Incompréhension, colère, de quoi cette manifestation était-elle le nom ? « J’ai cru que le document était un faux , nous explique Valérie Boyer, députée Les Républicains. J’ai écrit au premier ministre et au ministre de l’Intérieur pour savoir comment il était possible que la tenue de cette manifestation soit permise. » Samedi dernier, quelques centaines de personnes se sont rassemblées en soutien à l’imam Iquioussen, « publiquement antisémite, anti-féminin, anti-homosexuel, un prêcheur de haine. » Julien Odoul, élu du RN, plante le décor. Une manifestation très controversée à l’égard d’un prédicateur islamiste, « dont le feuilleton a montré toute la faiblesse du gouvernement et le ridicule de cette situation » , poursuit le député. Au programme de l’évènement : des slogans indécents, et des discours dont les propos ont suscité l’indignation générale. « Etat raciste, Etat fasciste ! » , reprenaient en chœur les manifestants. Ou encore : « Je ne suis pas Charlie, ce journal est une arme de destruction massive » , martelait un membre du collectif “Emergence”.
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Des propos indécents qui ne feront pas l’objet de poursuites judiciaires, et qui sont révélateurs d’un malaise profond dans notre pays. Soutenir Iquioussen, c’est afficher son mépris à l’égard des lois de la République. « On a l’impression que le droit des islamistes est supérieur au nôtre » , reconnaît Julien Odoul. « Je ne comprends pas que ces propos ne soient pas considérés comme des troubles à l’ordre public » , s’indigne Valérie Boyer. Des propos absolument contraires à la loi : en accusant l’Etat d’islamophobie dans la poursuite de l’Islam, c’est la France qui est attaquée. Ces manifestants affichaient sans peur leur soutien à un imam condamné pour des propos contraires aux lois de la République et aux droits de l’homme. L’élue LR tire la sonnette d’alarme : « Pour reprendre les propos de Gilles Kepel, il y a non seulement un djihadisme d’atmosphère, mais aussi un soutien d’atmosphère qui est particulièrement important. » Loin de se cantonner aux périphéries et aux mosquées salafistes cachées, l’islam radical s’invite place de la République, au cœur de Paris.
Séparatisme décomplexé et gouvernement complexé
Le mode opératoire est toujours le même. « On renverse les propos qu’avaient tenu Charlie Hebdo contre eux. Le journal se retrouve coupable » , analyse Valérie Boyer. La méthode est simple : l’Etat français ferait la stigmatisation des musulmans en France. En faisant l’amalgame de l’ensemble de la communauté musulmane, même les plus radicaux se trouvent être intouchables, sous couvert de lutter contre l’islamophobie. « Le contexte que les frères musulmans ont réussi à instiller dans la société française, en inventant ce terme d’islamophobie, touche très profondément la société française » , explique Valérie Boyer. Les islamistes bénéficient de cette union sacrée autour du prétexte d’islamophobie. Un imam porte des propos anti-féminin ? Si une enquête s’ouvre, la France sera accusée de stigmatiser toute une communauté. Par ailleurs, « Il y a une frange de notre pays qui a une fascination pour l’islamisme. Il y a une frange de la société qui est dans une collaboration ouverte avec l’islamisme » , estime Julien Odoul, dont le groupe LFI à l’Assemblée « qui porte bien son nom de France islamiste » , ironise le député.
Le nom de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, est inscrit en lettres d’or au banc des accusés. « Plus nos gouvernements sont lâches, et plus ils avancent , soutien Julien Odoul. Quand on ne veut pas faire la guerre à un ennemi, c’est qu’il y a une forme de complaisance. » Il accuse le gouvernement de laisser prospérer l’islamisme, de ne pas fermer les mosquées radicales, de ne pas expulser tous les imams étrangers radicaux… « Qui peut s’étonner de la tenue de telles manifestations quand il n’y a aucune volonté de ce Président de la République de combattre l’islamisme ? » , continue l’élu. Ce recours à la victimisation fonctionne, et Hélène Laporte, vice-présidente de l’Assemblée nationale, est consternée : « Il n’y a pas de chasse aux sorcières aux imams : cet imam sait pourquoi il fait l’objet d’une expulsion. » La députée fustige du même coup l’inaction du gouvernement : « Le suivi juridique sur les OQTF est très aléatoire. Pourquoi ? Parce qu’on veut absolument surveiller les gens. Mais il faudrait les renvoyer chez eux ! » L’inaction gouvernementale sert le terreau islamique en France.
L’énième crachat des islamistes à la mémoire des victimes de Nice
Samedi, la manifestation de soutien à Iquioussen coïncidait avec l’ouverture des procès de l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 à Nice. Huit individus vont être jugés durant trois mois. Plus de 800 parties civiles convoquées ; le procès est à la hauteur de l’évènement tragique, qui fit 86 victimes sur la promenade des Anglais en cette soirée d’été. A la veille de ce moment de mémoire nationale, des centaines de manifestants crient leur haine de la France place de la République. Des propos indécents, voire provocateurs. Mais cette situation n’étonne pas l’élu RN Julien Odoul : « Il y a un état d’esprit général qui tend à dissocier les évènements douloureux, les moments de mémoire, comme aujourd’hui les procès des attentats du 14 juillet, de tout le reste. On va avoir ces moments d’émotion nationale et on les dissocie de tout ce qui se passe le reste de l’année. » Celui-ci continue, « Il faut mener une politique de reconquête de nos valeurs, de notre identité, affirmer ce que nous sommes et ce que nous ne serons jamais. » Que peuvent attendre les familles endeuillées par les attentats de Nice ? « La seule réponse valable serait de déclarer une guerre totale à l’islamisme » , estime le député de l’Yonne.
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