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L’Etat et l’Eglise en France de 1870 à 1914
Comment comprendre la place de la relation entre l’Eglise et de l’Etat en France durant la période de 1870 à 1914 riche de modernisme et de progrès.
Résumé:
Dans son discours de discussion sur le projet de loi sur l’enseignement, prononcé le 15 janvier 1850, Victor Hugo déclara à la tribune : « En un mot, je veux, je le répète, ce que voulaient nos pères, l’Eglise chez elle et l’Etat chez lui ». Dès 1850, doit-on comprendre qu’à travers les mots de ce grand orateur, le projet d’une séparation devait être consommé entre les deux institutions que sont l’Eglise et l’Etat ? Dès les épisodes révolutionnaires de 1789, la volonté de dissocier le pouvoir civil de la conscience confessionnelle était désirée. Mais de 1789 jusqu’en 1871, à l’heure de l’instauration de la IIIème République, la question de la religion et de son intrication dans le monde du pouvoir a connu quelques bouleversements mais a toujours été un élément essentiel de notre histoire politique et constitutionnelle.
1. La situation de l’Eglise dans les premiers temps de la République
2. De la sécularisation aux prémices de la Séparation
3. Le paroxysme du conflit aboutit à la Séparation de l’Eglise et de l’Etat
Extrait du document:
Par son encyclique Libertas (1888), le Pape affirme que chaque pouvoir est « souverain » en son genre, et que l’Eglise catholique ne rejette aucun régime, ayant elle-même vécu sous différentes d’entre-elles. Lors de l’épisode du Toast d’Alger, le 13 mars 1890, le cardinal Lavigerie soutenait une « adhésion sans arrière-pensée » à la République. Indignation et stupeur prirent les catholiques et monarchistes « blancs ». En effet, les évêques considèrent que les notables monarchistes religieux doivent uniquement défendre la religion et rien de plus. Pourtant, Léon XIII s’engage davantage et demande au Catholique d’accepter la constitution dans son Encyclique Inter Sollicitudines. L’appel au ralliement est un échec : les monarchistes sont affaiblis, mais les républicains n’en profitent pas essentiellement. « L’esprit nouveau » qu’il cherche à faire prévaloir en 1893 s’efface lors de l’Affaire Dreyfus.
Cas pratique portant sur la détermination de la juridiction compétente et de la loi applicable en droit international privé, dans des litiges belges, français et congolais relatifs à l’exécution d’un contrat de travail.
Dissertation se demandant pourquoi un type de régime qui a déjà échoué deux fois parvient à s’imposer et à se faire accepter par les Français avec la IIIe République.
Exposé qui traite en trois parties de l’évolution, des transformations et de la restructuration du système bancaire français.