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Le nouveau plan national de prévention de la radicalisation.
23 février 2018: Le Premier ministre a réuni, vendredi 23 février à Lille, le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) afin de présenter le nouveau plan national de prévention de la radicalisation annoncé par le Président de la République.
Au terme d’un comité interministériel rassemblant dans la matinée une dizaine de membres du gouvernement : Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, Florence Parly, ministre des Armées, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé ; Jean-Michel Blanquer (Education), Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; Laura Flessel (Jeunesse) et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique. Le Premier ministre, en déplacement dans le Nord depuis jeudi, a dévoilé à la mi-journée le plan national de prévention de la radicalisation, promis en octobre par Emmanuel Macron qui comporte 60 mesures.
5 grands axes, 60 mesures : Ce plan, fruit d’une large concertation menée par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20 départements ministériels à partir du retour sur les dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention suivant 5 axes :
1 Prémunir les esprits face à la radicalisation
2 Compléter le maillage détection / prévention
3 Comprendre et anticiper l’évolution de la radicalisation
4 Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques
5 Adapter le désengagement
Pour protéger notre société, il nous faut continuer de lutter contre le terrorisme mais aussi prévenir efficacement la radicalisation. C’est le sens de ce plan “prévenir pour protéger”. Son succès repose sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de l’État, collectivités territoriales et société civile, en tenant compte des retours d’expérience du terrain et des bonnes pratiques qui nous reviennent aussi de nos partenaires européens.