Cette proposition, qui prévoit notamment de demander un boycott des produits israéliens, a immédiatement soulevé le tollé des soutiens à l’Etat d’Israël, dont le député PS de l’Essonne Jérôme Guedj qui manifestait, vendredi 22 juillet, sur Twitter son opposition à « ces 24 pages transpirent la détestation d’Israël», selon ses propres termes. « S’il est toujours légitime de contester la politique d’un gouvernement, je ne comprends pas en quoi une telle mise au ban d’un État fait avancer d’un millimètre la paix », a-t-il ajouté.
Le député PS s’insurge sur le fait que le texte « soutient qu’Israël est un régime d’apartheid [et] demande la légalisation du boycott des produits israéliens ». « Ils sont inacceptables. Je les condamne », ajoute-t-il, avant de conclure : « C’est la pire manière d’aborder la question ». En revanche, Jérôme Guedj affirme soutenir la mesure qui vise à plaider « pour la reconnaissance officielle de la Palestine ».
Jérôme Guedj a tenu à préciser que, selon lui, « il ne s’agit évidemment pas d’une initiative de la Nupes », que la résolution n’a « jamais été évoquée ni a fortiori décidée dans notre intergroupe », que le PS n’est engagé en rien dans cette proposition de résolution… et que ce sera sans lui.
Face à ce tollé, la majorité des élus ont préféré s’abstenir de soutenir publiquement ce projet, sauf quelques-uns, comme Raymonde Poncet, sénatrice EELV du Rhône, très attachée à la cause palestinienne, qui dénonce sur Twitter la « Politique de l’État d’Israël coloniale, brutale, d’apartheid selon les critères du Droit international et de deux associations israéliennes, Amnesty International etc. » « Le peuple palestinien est martyrisé et bafoué. Que contestez vous dans ce constat ? Pour en juger, allez à Hébron ! », répond-elle à Jérôme Guedj sur Twitter.