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Des musulmans encore minoritaires dénoncent les abus de l’islam politique en France qui peut prendre plusieurs aspects. M6 dans son émission Zone interdite de ce soir a enquêté à Roubaix où le grand remplacement est en cours, à Bouzignac quelques fidèles de la mosquée manifestent contre les dérives politiques des dirigeants.
ROUBAIX AVANT APRES
Les caméras de Zone interdite à Roubaix pour un reportage sur l’islamisme radical
Ce dimanche 23 janvier 2022, un reportage sur l’islamisme radical sera diffusé dans Zone interdite sur M6. Les journalistes ont posé leurs caméras à Roubaix.
Ce dimanche 23 janvier 2022, l’émission Zone interdite sur M6 sera consacrée à l’islamisme radical. Un grand reportage est notamment consacré à Roubaix, dans la métropole de Lille (Nord).
Sept mosquées à Roubaix
Pourquoi Roubaix ? « Parce qu’elle accueille une importante communauté musulmane. On y compte aujourd’hui sept mosquées, dont une ouvertement salafiste », lance-t-on du côté de M6. Le thème de l’émission est les courants « islamistes », « dont le cœur de l’idéologie est de faire de la charia la seule source de droit ».
Les caméras ont aussi été posées à Marseille où une école hors contrat est soupçonnée d’emprise islamiste et d’abriter aussi une école clandestine. « Les membres d’une des 101 cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR), créées par le gouvernement fin 2019, ont été suivis dans leurs missions ».
Début de l’émission à 21h10.
Tours : des fidèles de la mosquée de Bouzignac dénoncent « l’islamisme politique » des dirigeants.
Une cinquantaine de fidèles de la mosquée de Bouzignac se sont réunis à Tours ce samedi après-midi, pour dénoncer « l’islamisme politique » des dirigeants du lieu de culte. Ils s’indignent des liens entre ses responsables et la mouvance PSM (Participation et spiritualité musulmanes).
C’est une manifestation inédite en Touraine. Une cinquantaine de fidèles de la mosquée de Bouzignac, à Tours-Sud, se sont rassemblés place Jean-Jaurès, ce samedi après-midi. Regroupés en un Collectif pour la démocratie et la transparence, ils dénoncent un « islamisme politique » que promouvraient les dirigeants du lieu de culte, géré depuis sa création par l’association Libre Echange.
Des liens entre dirigeants de la mosquée et la mouvance islamiste PSM
Au centre de la manifestation, les liens entre Libre Echange et l’association PSM Centre. Cette organisation, Participation et spiritualité musulmanes, créée dans la région en 2004, serait proche de l’islamisme politique. « Elle a été qualifiée par la justice comme une mouvance islamiste qui a des projets politiques de renverser des régimes politiques dans le monde arabo-musulman pour installer des régimes islamistes », explique Mohamed, l’un des représentants du Collectif pour la démocratie et la transparence.
Selon lui et les autres fidèles manifestants, il n’y a aucun doute sur les liens entre Bouzignac et PSM. Selon les derniers statuts de PSM Centre, datant de 2006 et que nous avons pu consulter, le président de l’association n’est autre que Hamid El Archi, également président de la mosquée. « Notre mosquée, c’est un lieu de culte, ce n’est pas un siège pour monter des projets politiques », dénonce Mohamed.
Une coloration politique qui inquiète certains fidèles
Un avis partagé par Fatima. « Quand on va dans une mosquée, c’est pour se ressourcer. C’est un lieu de vie uniquement pour la prière, pas pour la politique ». Selon elle, la politique s’immiscerait déjà dans certaines soirées spirituelles ou prières, avec des enseignements religieux qui ne seraient pas dans le Coran. « On a constaté quelques pratiques liées à PSM à l’intérieur de la mosquée. On ne peut pas savoir ce que ça peut prendre comme dimension par la suite », s’inquiète Mohamed.
Du côté des responsables de la mosquée – que nous n’avons pas réussi à joindre – , on rejette en bloc ces accusations. Cité par nos confrères de La Nouvelle République, le président Hamid El Archi récuse des « allégations totalement fausses » et déplore l’action « d’une minorité infime, de personnes qui prétendent à la justice mais sèment la discorde ».
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