MASSACRE DE LA SAINT BARTHELEMY
Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d’une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes.
Cet épisode tragique des guerres de religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs multiples, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence des déchirements militaires et civils de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment de la vendetta entre le clan des Guise et celui des Châtillon-Montmorency. Il est le résultat d’une sauvage réaction populaire, ultra-catholique et hostile à la politique royale d’apaisement. Il reflète également les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection aux Pays-Bas.
Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre. Faute de sources, les historiens sont restés longtemps partagés sur le rôle exact de la couronne. Ils retiennent aujourd’hui que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l’ordre royal. Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l’arrêt immédiat des tueries mais, dépassé par le zèle et la fureur du peuple, il n’avait pu les empêcher.
LA DIME
La dîme ou dime (du latin decima, dixième) est une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles, instituée au Moyen Âge et destinée à rétribuer l’Église catholique.
Une dîme (du vieux français « dixme » soit « dixième ») est une dixième partie de quelque chose, payée (en général) comme contribution volontaire ou d’une taxe ou d’un prélèvement, habituellement en soutien d’une organisation religieuse chrétienne.
Aujourd’hui, les dîmes ont été remplacées en France par le “denier du culte” (aujourd’hui Denier de l’Église), qui est à la discrétion des fidèles. Plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, rétribuent les membres du clergé et appliquent un processus lié à la fiscalité permettant d’évaluer les dîmes de certaines églises.
La dîme a également un sens économique et juridique, qui remonte au Moyen Âge. Dans cette logique, un projet controversé de dîme royale, imaginé par Vauban et l’abbé Ragot de Beaumont, ne fut jamais mis en œuvre à grande échelle.
Dans les Églises chrétiennes d’aujourd’hui, une invitation à payer la dîme est souvent faite, mais d’une façon différente selon les confessions. Certains remarquent que la dîme n’est clairement requise que dans l’Ancien Testament et considèrent qu’il s’agit d’une pratique qui n’a plus sa place dans le christianisme moderne ; d’autres estiment que la dîme est encore en vigueur.
Selon le judaïsme traditionnel, l’obligation de dîme (connue dans les Écritures hébraïques comme « Ma’aser ») continue pour les produits cultivés en terre d’Israël.
LA TERREUR
La Terreur est le nom par lequel on désigne[1] une période de la Révolution française. Elle commence, selon les auteurs, à la naissance du tribunal révolutionnaire en mars 1793, aux massacres de Septembre de 1792, voire aux premières têtes tranchées de juillet 1789. Elle s’achève le 28 juillet 1794, lors du coup d’État du 9 Thermidor[2].
Suite à la chute de la monarchie, le 10 août 1792 et à l’élimination des députés girondins lors des journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793, les montagnards prennent le pouvoir.
La République française, alors engagée dans une guerre révolutionnaire contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, est gouvernée par un pouvoir d’exception reposant sur la force, l’illégalité et la répression[3] à l’encontre des opposants politiques qualifiés de « contre-révolutionnaires