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Des personnalités du mouvement de contestation populaire Hirak ont appelé à suspendre les manifestations.
Des toilettes rituelles aux morts du coronavirus suspendues par la Grande Mosquée de Paris
Le gouvernement algérien, par la voix du ministre des Affaires religieuses, Youcef Belmehdi, a annoncé mardi 17 mars, la fermeture des mosquées à travers tout le territoire algérien dès mercredi 18 mars afin de prévenir la propagation à grande échelle du coronavirus.
Cette fermeture implique la suspension de la prière du vendredi dans les mosquées, qui peuvent néanmoins maintiennent l’appel à la prière (adhan).
Cette décision, visant à « éviter à notre pays d’atteindre le degré de propagation de la pandémie enregistré dans d’autres pays », complète une série de mesures annoncées par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour freiner la propagation du coronavirus. Quelque 60 cas avérés de contamination au coronavirus ont été recensés en Algérie.
Les autorités ont ainsi décidé de fermer ses frontières terrestres avec la Tunisie, ceux avec le Maroc, la Libye, le Niger et le Mali étant déjà fermés, rapporte El Watan. Cette mesure drastique s’ajoute à celle consistant à suspendre toutes les liaisons aériennes et maritimes à destination ou en provenance de l’Europe dès jeudi 19 mars.
Tout rassemblement « quelles que soient leur forme et leur nature » est également interdit en Algérie. Des personnalités du mouvement de contestation populaire (Hirak) ont appelé à suspendre les manifestations.
Des toilettes rituelles aux morts du coronavirus suspendues par la Grande Mosquée de Paris.
L’épidémie de coronavirus chamboule des habitudes. « Face l’épreuve que nous traversons, la communauté musulmane doit être consciente des dangers, respecter les “gestes-barrières” et le confinement, et ainsi faire corps avec les valeurs de notre religion
qui nous invitent à la sagesse, à la patience, à la discipline, à la bienveillance et à l’élévation spirituelle, pour le bien de tous », indique, pour sa part, la Grande Mosquée de Paris,
ormal aux défunts » face à « la grave situation sanitaire » que traverse la France.
« Il s’agit bien d’une suspension générale des toilettes rituelles », confirme à Saphirnews le cabinet du recteur de l’institution religieux, « du fait de l’impossibilité de définir avec certitude, pour chaque cas, les causes de la mort et, surtout, en raison des mesures de protection des corps aujourd’hui systématiquement imposées aux personnels de santé et funéraires ».