1 – Le mélange de la politique et de la religion est un explosif qui tue d’innocentes victimes.
2 – Les assassins qui tuent et ceux qui les commanditent s’arrogent le droit de tuer leurs prochains au nom d’une prétendue supériorité de leurs règles à toute autre. Leurs sources sont des versets du Coran qu’ils interprètent ou qu’ils appliquent.
3 – Les criminels et leurs alliés justifient leurs actes en inversant la norme de Droit et la valeur humaine. Ils victimisent les assassins en criminalisant les victimes.
4 – Ils bénéficient de complicités et d’infiltrations islamistes des administrations municipales, métropolitaines, départementales, régionales, nationales plusieurs fois dénoncées et attestées dans des rapports restés sans incidences.
5 – Les décapitations, égorgements, tirs à bout touchant, poursuites, défenestrations, scarifications, d’hommes, de femmes, d’enfants, de personnes âgées, rien de tout cela n’a découragé des individus du monde des media, des arts, etc. à poursuivre leurs tâches de porte-paroles des assassins. Leurs modi operandi sont toujours les mêmes: litanies sur la pauvreté, la misère, les inégalités, le colonialisme, etc. Leurs démonstrations sont hypothétiques et mensongères. Tous les djihadistes ne sont pas des victimes sociales, certains sont des décideurs du monde de la finance.
6 – Le discours pro-terreur garde systématiquement le silence sur les victimes, leurs entourages et leurs souffrances.
7 – Le découragement des forces de police et de gendarmerie suit de trop nombreuses et inexplicables interprétations minimales prononcées par des magistrats.
8- Jusqu’à présent, l’inefficacité des mesures de l’autorité publique, plus annoncées qu’exécutées, est avérée.
9 – La conjonction des attaques diplomatiques turques, des grossièretés, des injures du président Erdogan à l’endroit de la France et du président Macron encourage les manifestations de haine et les assassinats djihadistes.
10 – La sensibilité des publics musulmans aux caricatures publiées par Charlie-Hebdo est encore entendue à l’envi dans l’espace médiatique et politique. Cette sensibilité de ces publics ne saurait être considérée comme une explication ni une excuse des crimes commis en son nom. Quelle sensibilité nationale, régionale, communautaire, personnelle, identitaire n’est pas soumise à l’épreuve des caricatures, des moqueries, des railleries? L’exemple de la sensibilité juive est à cet effet particulièrement à l’épreuve. Les concours antisémites annuels de Téhéran, les caricatures antisémites publiées dans des média arabes, la stigmatisation et la haine antisémite liées à un faux antiracisme, etc, n’ont pas poussé les cibles à brûler, à casser, à blesser, à tuer.
Notons que les cibles juives sont vivantes. Par conséquent, les évocations de la sensibilité musulmane comme élément à tenir compte dans les assassinats djihadistes sont erronées.
Elles contribuent à minorer et à justifier leurs crimes. L’évocation de cette sensibilité dans les manifestations anti-françaises et anti-Macron (ce qu’a dit le président Macron) est contestable puisque, dans ce cas comme dans tous les autres, encore une fois, quelque sensibilité que ce soit ne saurait légitimer la barbarie, la tuerie, la terreur.
Rappelons une évidence: si les partisans des djihadistes sont si sensibles, ils peuvent ester devant les tribunaux et y développer leurs (hypo)thèses.
11 – La sensibilité des complices objectifs ou subjectifs des djihadistes ne s’exercent jamais à l’égard des victimes.
12 – Seule l’affirmation et la protection normales de deux principes républicains et démocratiques peuvent assurer la paix civile en France. D’une part, la loi publique est supérieure à toutes autres. D’autre part, toute intersection d’une confession (domaine privé) avec le domaine public est prohibée. Tous autres discours tendant à controverser ces deux principes sont destinés à justifier, minimiser, légitimer les actes de terreur.