A/ LA LAICITE ET LA LIBERTE DE CONSCIENCE
– Respect de chacun et des croyances
– Les protestants n’avaient pas accès aux emplois publics. Il y avait de nombreux députés protestants – Apparition de l’Etat Civil qui remplace les actes religieux
– Liberté d’opinion, de conviction et de croyance (ou de non croyance)
Formes de croyance ou d’incroyance
L’agnosticisme est une position philosophique considérant la vérité de certaines propositions concernant notamment l’existence de Dieu ou de dieux comme inconnaissable : à la différence des croyants, considérant possible ou certaine l’existence de telles divinités, ou des athées l’estimant improbable ou quasi impossible, les agnostiques refusent de trancher ou s’en reconnaissent incapables[3]. Si le degré de scepticisme varie selon les individus, les agnostiques s’accordent pour dire qu’il n’existe pas de preuve définitive en faveur de l’existence ou de l’inexistence du divin permettant de se prononcer. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme.
Le déisme postule un être transcendant – un « dieu » indéfinissable – qui n’interagit pas avec le monde, tout en restant à l’écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s’il peut considérer que la vérité religieuse est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de l’existence d’un être suprême. C’était la position officielle de Benjamin Franklin, reflétée par son épitaphe. Exemple : Jean-Jacques Rousseau
L’athéisme considère qu’il n’y a pas de dieu, mais il peut découler d’un approfondissement de l’agnosticisme : s’il est impossible de trancher sur l’existence de Dieu, l’hypothèse de son inexistence est alors considérée comme vraie par défaut, conformément au principe de parcimonie. Cela demeure un point de vue.
Le scepticisme philosophique est une attitude considérant que la vérité sur ce qui échappe à l’expérience ne peut être connue avec certitude. Selon cette attitude philosophique, et selon la formule de Bertrand Russell « on ne doit prendre position que sur preuve, et s’en abstenir lorsque la preuve fait défaut ».
L’apathéisme, qui considère que la question de l’existence ou de l’inexistence de divinités ne possède pas d’intérêt ni d’utilité pratique. Un exemple est la célèbre réponse du mathématicien Laplace interrogé par Napoléon sur l’absence de Dieu dans son système du monde : « Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse ».
Article 10 de la DDHC du 26 août 1789
– Respecter la diversité des croyances – Chacun doit choisir librement
– N’obéir qu’aux règles qu’on choisit
La laïcité n’est pas hostile aux religieux et respecte toutes les religions même minoritaires
B/ LAICITE ET EGALITE
– Toutes les croyances sont égales et doivent être traité de manière égale – La laïcité s’oppose à la captation du pouvoir par une seule religion
– L’Etat n’a pas de croyance
– Le pouvoir ne se réfère à aucune religion (statut, privilège, etc)
– Aucune croyance n’est privilégiée ni délaissée
– Egalité des citoyens : accès de tous aux emplois publics et aux services publics
– Le religieux est dans la sphère privée ou individuelle et le reste est dans la sphère publique ou collective
– Le religieux est dans la sphère privée mais est un phénomène social. L’Etat ne peut donc pas l’ignorer. Il s’agit d’un fait social
– Mais la laïcité admet la différence. Les différences doivent cohabiter
– L’homme ne vit pas seul et est façonné par la société