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Exactement pour la même raison qui a fait que les USA ont refusé catégoriquement que l’URSS installe des missiles à Cuba et puisse menacer le territoire américain. L’OTAN à été créé pour menacer l’URSS et celle-ci disparue, elle contraint la Russie en l’encerclant toujours de plus près. Lors de la chute du régime soviétique, l’assurance avait été données à la Russie que les anciens pays de l’est ne seraient pas intégrés à l’OTAN. Pourtant profitant de la faiblesse de la Russie de l’époque Eltsine et au mépris de la parole donnée, l’OTAN n’a eu de cesse de s’élargir et se rapprocher toujours plus près des frontières russes. Il y a une autre chose qui entre en jeu dans le cas de la situation russo-ukrainienne, c’est le précédent du Kosovo créé par les européens et militairement par l’OTAN du non respect des frontières reconnues par la communauté internationale au mépris des accords passés lors de la chute du mur de Berlin. Les russes n’étaient pas capables de réagir à l’époque des faits et n’ont pu que protester sans jamais pouvoir peser, mais le traumatisme du démembrement de la Yougoslavie dans un premier temps et de la Serbie dans un deuxième temps a conforté les russes dans l’idée de devoir se préparer à subir le même sort s’ ils ne réagissaient pas. Historiquement les russes sont considérés comme les défenseurs des slaves et ils ont faillit à leur mission en Yougoslavie, le sort de la Crimée à été scellé par l’impérieuse nécessité de sauvegarder la flotte soviétique en mer noire et par le ressentiment des russes concernant le précédent du Kosovo… Auquel curieusement les pays européens ne voit aucun problème, alors pour la Crimée ils parlent d’acte inqualifiables. Pour ce qui est de la situation de l’Ukraine et de sa relation avec la Russie d’une part et avec l’Europe et l’OTAN d’autre part, il serait temps que ses dirigeants comprennent que la géographie détermine la politique. Un pays coincé entre deux grandes puissances ou deux empires n’a que deux choix possibles. Soit il choisi un camp et sera le champ de bataille entre les deux puissances qui s’opposent, soit il choisi la neutralité et devient le trait d’union entre les deux à son plus grand bénéfice, profitant des avantages de sa position privilégiée, passage obligé pour le commerce. L’Ukraine paie de fait le manque de réalisme de ses élites politiques.
