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Le site de référence sur le principe de la Laïcité

Publié le 7 avril 2022
Vues: 452

 

Credit : Source : Comité interministériel de la laïcité (CIL)

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Chems Eddine HAFIZ, recteur de la GMP invité à parler de son 3ème livre : “République et Islam ne sont pas des concepts qui s’opposent” Un entretien qui ouvre de grandes perspectives…

Publié le 6 avril 2022
Vues: 554

La Grande Mosquée De Paris/Officielle مسجد باريس الكبير الصفحة الرسمية

Hier, à 13:55  ·

 

“République et islam ne sont pas des concepts qui s’opposent”.
Revisionnez l’interview du recteur Chems-eddine Hafiz ce matin au micro de Pauline Paccard sur FRANCE 24 :
https://f24.my/8WZT.t
Chems-eddine Hafiz et 15 autres personnes
4 commentaires 3 partages
Nadia Genji
Désolée mais ces journalistes arriérés, j’en ai marre. J’invite tout le monde à visiter la Mosquée de Paris, à y manger un bon couscous ou déguster un thé à la menthe. Je fais souvent ça après une expo à l’Image ou un tour à Saint-Michel…….Bon Ramadan …
En ligne
Foudil Benabadji a répondu
Foudil Benabadji
Nadia Genji
Je comprends votre réaction vis à vis des journalistes. On se demande ce qui leur arrivent: toujours à bâfrer contre les musulmans et surtout les algériens. Cela dit, l’interview du Recteur Hafiz sur France 24 était très intéressant. Je suis “Référent” des aumôniers hospitaliers de trois hôpitaux en Savoie (à Chambéry), compte tenu de la qualité des échanges réalisés, je voudrais les diffuser auprès des aumôniers musulmans savoyards, mais même sur le plan national. Pourquoi pas ? Pour ne pas minorer l’importance de ces échanges avec un résumé, je les diffuse en intégralité sur mon site : http://www.education-citoyenneteetderives.fr pour mes imams et aumôniers. Ce sont des moments forts et précieux, face à la rancoeur diffusée à l’approche des élections. Après cet entretien avec la journaliste, je me suis senti beaucoup mieux, l’argumentaire du Recteur a été rigoureux, face à l’acharnement et la phobie actuelle de l’islam. Nadia Genji, écoutez cet interview. Merci.
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Laïcité cours N°4

Publié le 5 avril 2022
Vues: 492

LES RAPPORTS DE L’EGLISE ET DE L’ETAT DE L’ANTIQUITE AU 18EME SIECLE

INTRODUCTION

1ère société organisée : L’histoire commence avec l’écriture de la fin du 4ème siècle au début du 3ème millénaire avant JC. On trouve les premiers texte écrits dans le Sud de la Mésoptamie puis après en Egypte. Il s’agissait d’une écriture cunéuforme sur des tablettes d’argile avec des clous. En Extrême-Orient, en Chine et en Inde notamment on trouvait également au 3ème millénaire de grandes civilisations comme en Mésopotamie.

La grèce s’est construite face à ces population (Mésopotamie) et avec le modèle égyptien. Rome s’est construite sur le modèle de la Grèce et l’empire d’Alexandre le Grand et l’empire romain ont englobé le Proche-Orient.

Les premiers documents écrits de l’humanité apparaissent dans le Sud de la Mésopotamie. En inventant

l’écriture ainsi que la roue, les Sumériens venaient de créer les premiers prémices de notre civilisation.

L’histoire de la Mésopotamie se mêle donc aux origines de notre monde moderne.

 

 

 

On étudie les anciens bâtiments et les sépultures ainsi que la disposition des bâtiments

– Si on ne trouve dans les ruines qu’un bâtiment principal, il s’agit d’un temple avec donc une autorité religieuse

– Si à côté du temple, on trouve à proximité un autre grand bâtiment, il s’agit d’un palais royale, on a donc un pouvoir politique et religieux

– On peut aussi trouver une grande place où pouvaient se dérouler des réunions ou une petite salle (réunion du Conseil)

2/ LE PROCHE-ORIENT ANTIQUE

A/ LES CITES SUMERIENNES

Introduction – Aperçu historique

– 1er Etat : petites cités situées dans le Sud de la Mésopotamie (entre le Tigre et l’Euphrate)

– 2ème partie : AKKAD et SUMMER (au Sud) au 3ème et 2ème millénaire (exemple : cité d’Ur d’où serait

originaire Abraham)

– Au deuxième millénaire : système monarchique

B/ LES GRANDS EMPIRES

Sargon réunit le Sud et le Nord de la Mésopotamie

L’EMPIRE D’AKKAD (autour de 2330-2200 avant JC)

L’EMPIRE DE BABYLONE (19ème-14ème siècle avant JC), le plus connu et le plus célèbre

– Fusion du Nord et du Sud

– Avec le roi HAMMURABI (18ème siècle), législateur qui créa le code Hammurabi qui est une accumulation de jurisprudences et de cas concrets (on retrouve des extraits du code dans la bible) Empire autoritaire constitué de plusieurs cités qui désirent prendre leur autonomie

– Cet empire a été confronté à l’empire Hittite.

– L’empire babolynien, qui était riche en liter rature et dans les sciences, s’efface un peu devant les empires Hittite et Assyrien. Babylon demeure jusqu’au 5ème siècle où il sera englobé dans l’empire Perse puis d’Alexandre, puis des Romains

– Le roi Nabucchodonosor II (dérivé du babylonien Nabû-kudurri-uṣur, « Ô Nabû, protège mon fils aîné ! »), était le roi de Babylone entre 604 et 562 av JC Il doit sa renommée au fait qu’il a régné sur le plus vaste empire qu’ait dominé Babylone, ville où il a fait ériger de nombreux monuments

L’EMPIRE HITTITE (17ème à 1200 av JC)

– Empire féodal situé au Nord va durer 4 siècles mais sera complètement ignoré par la suite. Il disparue en 1200 et plus personne n’en parle après.

– Les Pharaons égyptiens avaient signé un traité de paix avec l’empire Hittite qui se heurte à cet empire et aux pharaons

– Il existait des contrats entre le r oi Hittite et les chefs locaux (seigneurs). Les fils de ces derniers sont envoyés

à la cour pour y être élevés et pour mieux contrôler les seigneurs

L’EMPIRE ASSYRIEN (14ème au 7ème siècle av JC)

– Celui-ci dure longtemps(7 siècles)

– Cet empire commerçait et était sous l’influence de l’empire de Babylone.

– Il se trouvait au Nord d’AKKAD avec pour capitale ASSOUR

– Il s’agissait d’un empire militaire, cruel et épouventable

– Les Assyriens étaient les seuls à résister contre « les peuples de la mer »

– Les Assyriens vont conquérir toute le méditerranée et la Syrie et vont descendre en Egypte. Il saccagent et pillent les villes (Thèbes aujourd’hui Louxor, Suze, etc). L’empereur s’appelait ASSURBANIPAL

– L’Egypte va se libérer en 1er au 7ème siècle puis Babylone également au 7ème siècle

– Les Mèdes vont conquérir avec l’aide de Babyloniens la nouvelle capitale de l’empire assyrien (MINIVE), ce sera la fin de l’empire Assyrien.

L’EMPIRE PERSE (6ème et 5ème siècles)

– Il s’agissait d’excellents cavaliers et il travaillait le fer (ils étaient donc bien armés pour la guerre)

– L’empire Perse, avec SYRUS, GABIZE et DARIUS, va renverser les rois des Mèdes puis va conquérir la

Mésopotamie et tout l’Asie Mineure dont le royaume de Lydie le premier à avoir créé la monnaie (Crésus le dernier roi de Lydie) puis quelques cités grecques (leurs ennemis) et Babylone .

La Lydie est un ancien pays d’Asie Mineure, situé sur la mer Égée et dont la capitale était Sardes. Elle était connue par Homère sous le nom de Méonie. La Lydie est évoquée dans les légendes d’Héraclès et Omphale, ou de Tantale et Pélops (ancêtres des Atrides).

– L’empire se maintient car ils sont respectés et ne sont pas cruels comme les Assyriens et laissent les élites locaux en place ainsi que les coutumes en place

– La première défaite (Marathon) a eu lieu en 490 av JC face au Grecs. Le messager grec qui a couru pour

annoncer la victoire est mort en arrivant

– En 480 : défaite navale de SALAMINE également contre les grecs

– Après ces défaites, l’empire Perse se maintient jusque l’arrivée d’Alexandre le Grand (338-334) qui bat

DARIUS III qui sera assassiné par ses fonctionnaires (Satraques). Alexandre va utiliser les mêmes méthodes que les Perses en laissant les élites et les coutumes en place Alexandre le Grand, élève d’Aristote et roi de Macédoine à partir de -336, il devient l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire perse achéménide, s’avance jusqu’aux rives de l’Indus et fonde près de soixante-dix cités, dont la majorité porte le nom d’Alexandrie.

3/ LA MONARCHIE EXCEPTIONNELLE D’EGYPTE

– Un découpage a été fait par un prêtre au 3ème siècle après JC. En premier, avant l’empire, vers 2900-2700, il s’agissait du premier royaume du Delta.

– Le pays est protégé par la mer et le désert.

A/ L’ANCIEN EMPIRE (2700-2200 av JC)

– Il s’agit d’un empire puissant et de l’époque glorieuse

– Construction des grandes pyramides vers 2500 av JC

– Références dans les arts, la peinture, la sculpture = âge d’or

– La religion est fixée à cette époque, le roi se présente comme Dieu (Pharaons). Dieu Horus égytien

– La fin de l’ancien empire est caractérisée par des révoltes populaires

Horus est l’appellation latine d’une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon Ḥr, dont le nom signifie probablement « celui qui est au-dessus » ou « celui qui est lointain ». Le culte d’Horus remonte sans doute à la préhistoire, car la liste royale du Canon royal de Turin qualifie de Suivants d’Horus les rois légendaires qui gouvernèrent l’Égypte après le règne des dieux (on peut noter ici que Horus au serekh est le plus ancien roi égyptien qui puisse être nommé). Aux débuts de l’épéoque historique, le faucon sacré est figuré sur la palette du roi Narmer et dès lors il sera constamment associé à la monarchie pharaonique.

B/ LE MOYEN EMPIRE (2060-1785 av JC)

– Empire brillant et très créatif dans les domaines de l’art, la sculpture, la peinture, la littérature, les mathématiques et les sciences

– Il évite les erreurs de l’ancien empire en accordant l’égalité religieuse aux rois et au citoyens (pour tous les Egyptiens) et l’accès à la vie éternelle ainsi que l’accès aux fonctions politiques

– Il va rencontrer les envahisseurs (HYKSOS) qui vont prendre la couronne (de couleurs blanche et rouge qui

représentent la Basse et la Haute Egypte)

C/ LE NOUVEL EMPIRE (du 16ème au 11 ème siècle av JC)

– Aménophis IV (Akhématon), pharaon réformateur et 10e roi de la XVIIIe dynastie égyptienne (1372-

1354 avant JC) n’a pas pu créer la religion avec un Dieu unique (mélange de Ra ou Amon ou dieu soleil et Aron dieu de l’esprit)

– Ramsès II, roi de Louxor toujours représenté sur un char, a signé un traité avec l’empire Hittite et a effectué des conquêtes (Palestine et Syrie).

– Développement des activités artistiques qui ont été modernisées et de la littérature

– C’est le clergé (prêtres) qui désignent le pharaon

– Au 9ème siècle : difficultés car les pharaons ne sont héréditaires. Il a existé en effet une trentaine de

dynasties. Le pouvoir religieux prend le pas sur le pharaon

D/ LA BASSE EPOQUE (750-333)

– Sous domination assyrienne. Ils vont piller les grandes villes commes Thèbes, ville du clerg d’Amon

(actuellement Louxor)

– Renaissance de la dynastie saïte (663-525) va redonner à l’Egypte une autre administration (les Grecs s’inspirent à cette époque des Egyptiens)

– Rivalités avec l’empire babylonien

– Conquêtes perses vers 525

– Arrivée d’Alexandre en 333, celui-ci meurt en 330

– Pharaon sur le trône : Ptolémée

– L’Egypte deviendra ensuite une province romaine et il n’y aura plus de pharaon, ni de dynastie

Ptolémée, fils du méconnu Lagos (d’où l’appellation « lagide »), est désigné satrape d’Égypte lors du partage de l’empire d’Alexandre en -323. En -305, il se proclame roi pour les Grecs, pharaon pour les Égyptiens, après la disparition de son suzerain théorique, Alexandre IV, et la proclamation royale d’Antigone le Borgne et de son fils Démétrios Poliorcète. Il fonde une nouvelle dynastie marquée par les mariages consanguins (comme chez les premiers pharaons) et les crimes successoraux

Object 1

SECTION 1 : LE POUVOIR DANS LES CITES SUMERIENNES ENTRE LE PEUPLE ET LES DIEUX

– En Egypte, il y a toujours des rois

– En Mésopotamie, pas royale de suite

– Les chefs vont utiliser les Dieux pour manipuler et légaliser leur pouvoir

1/ L’EPOPEE DE GILGAMESH

L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l’ancienne Mésopotamie (Irak moderne). Faisant partie des oeuvres littéraires les plus anciennes de l’humanité, la première version complète connue a été rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIIIe ou XVIIe siècle av. J.-C. ; écrite en pictogrammes sur des tablettes d’argile, elle s’inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire. Les sources sont sumériennes, babyloniennes, assyriennes, hittites et hourrites

A/ UN TEXTE MULTISECULAIRE

– Il a traversé les siècles (pendant 20 siècles)

– Texte passionnant qui a forgé la culture en Mésopotamie

– Il y a eu plusieurs traduction récente de ce texte en Français

– Il s’agit d’un héros grec, demi Dieu

B/ LA VISION DU POUVOIR

– Gilmanesh, chef Uruk, devient autoritaire et les Dieux vont envoyé un homme bon à ses côtés : Enkidu

– Ses excès de pouvoirs Dans l’enceinte d’Uruk il va et vient, la tête altière, Pareil à un buffle, Il étale sa force,

Rien de comparable au choc de ses armes ; son escorte toujours sur pieds, à ses ordres ; Il opprime les guerriers d’Uruk comme un tyran

– Les Dieux ne sont pas cités dans le texte, il s’agit d’une histoire d’homme

– Qualité d’un vrai chef en conflit avec Agga (roi de Kish) qui est le premier à être traité de roi et veut imposer son autorité à des ville Sumériennes mais va se heurter à Gilmanesh. Ce dernier réunit un conseil des anciens qui donne pour avis de collaborer mais Gimanesh n’est pas d’accord et réuni une assemblée d’hommes jeunes libres (guerriers) et refuse la royauté choisi par Dieu et va obtenir la levée du siège, fait prisonnier Agga .et le libère (pas de pouvoir sanguinaire). Construction de murails à Uruk

– Assemblées / Institutions = Mésopotamie

2/ L’EVOLUTION DU POUVOIR DANS LES CITES SUMERIENNES : LA VICTOIRE (OU

PRIMAUTE) DU RELIGIEUX

Le premier pouvoir, fort, organisé est un pouvoir religieux

A/ LA SUPREMATIE DU TEMPLE (POUVOIR RELIGIEUX)

– Les plus anciens bâtiments retrouvés est un temple (grand bâtiement) entouré d’habitations modestes

-Pouvoir par grand prêtre ou collège de prêtres

– Le pouvoir religieux peut être une protection

B/ L’APPARITION PROGRESSIVE DU CHEF MILILTAIRE (LE CHEF MILITAIRE)

– Pouvoir militaire

– Dans des tombes, on a retouvé des hommes enterrés avec leurs armes

– Nommé pour un temps et par le pouvoir religieux

– Le 1er qui apparaît comme roi est Agga qui a essyé en vain de construire un empire

Il n’est pas le seul

On trouvera 2 bâtiment importants nettement séparés et éloignés le temple et un autre grand bâtiment : le palais royal avec une pièce entourée de bancs peut être une assemblée

– La religion conserve l’autorité incontestable et il y a une collaboration entre les 2 pouvoirs

C/ UN ROI DE NATURE DIVINE (SARGON D’AKKAD)

– Empire de Sargon d’AKKAD (vers 2330) qui se présente comme un Dieu sur terre

– Sargon semble être le premier à s’être divinisé lui-même pour ne pas partager le pouvoir avec le clergé

– A partir de Sargon, les rois dans les cités sumériennes se présenteront toujours comme des Dieux sur terre.

Sargon d’Akkad, forme francisée de l’akkadien Šarru-kîn (qu’on traduit généralement par « roi légitime »), fut le souverain fondateur de l’empire d’Akkad, plutôt appelé aujourd’hui « empire d’Agadê », en unifiant par la force les principales cités mésopotamiennes sous son autorité. Les dates de son règne sont incertaines : on le situe couramment vers 2334-2279 av. J.-C., mais il peut avoir régné plus tard, vers 2285-2229.

 

SECTION 2 : ROYAUTE ET RELIGION AU PROCHE-ORIENT ANTIQUE

1/ LES DIFFERENTES CONCEPTIONS DE LA ROYAUTE AU PROCHE-ORIENT ANTIQUE

A/ UN ROI DIEU OU FILS DE DIEU (LA FONCTION DU ROI)

– Le roi est Dieu ou fils de Dieu. C’est une image et une manière d’être (il n’est pas Dieu)

– L’accession au trône divinise le monarque

– Il est coupé du peuple et est au dessus de lui

Divers

– Gilgamesh n’était pas un Dieu

– Les pharaons devait bien se comporter pour ne pas être puni par les autres Dieux

B/ UN ROI CHEF MILITAIRE

Ses seigneurs le considère comme un chef militaire et lui obéisse

Mésopotamie (littéralement « le pays entre les deux fleuves »)

 

 

Bassin alluvial d’Asie, en contrebas du Taurus et du Zagros, à l’est du désert syrien, où coulent les cours

inférieurs du Tigre et de l’Euphrate (réunis en aval dans le Chatt al-Arab) et du Karun.

Vaste région de 375 000 km2, qui comprend toutes les terres basses des bassins de l’Euphrate et du Tigre, et correspond en gros aux pays actuels de l’Iraq et du nord-est de la république de Syrie, la Mésopotamie est le plus ancien et, du VIe au Ier millénaire avant J.-C., le plus important des foyers de la civilisation.

Employé pour la première fois, semble-t-il, par l’historien grec Polybe au IIe s. avant J.-C., le terme de

Mésopotamie, loin de désigner la totalité du bassin, ne dénommait alors que le territoire compris entre

l’Euphrate et le Tigre au nord de la Babylonie centrale ; ce n’est que très progressivement, et essentiellement à une époque très récente, qu’il a été employé pour désigner la totalité de la région.

 

 

L’origine de la civilisation Mésopotamienne se perd dans le brouillard de la nuit des temps au IVème millénaire avant J.C.

Les premiers documents écrits de l’humanité apparaissent dans le Sud de la Mésopotamie.En inventant l’écriture ,ainsi que la roue ,les Sumériens venaient de créer les premiers prémices de notre civilisation.L’histoire de la Mésopotamie se mêle donc aux origines de notre monde moderne.

LA MÉSOPOTAMIE

En terme géographique la Mésopotamie regroupe les civilisations des Assyriens, Akkadiens, Babyloniens et Sumériens, qui se sont développées entre les grands fleuves le Tigre et l’Euphrate et se situe actuellement dans la république d’Iraq.

Assyrie : région septentrionale de la Mésopotamie dont Ninive, Ashur, Kalhu, Dûr Sharrukin étaient des villes principales.

Akkad : région septentrionale du sud de la Mésopotomie dont la ville principale est Akkad fondée par Sargon ;au XIVe siècle avant notre ère.

Babylonie : partie méridionale de la Mésopotamie dont Babylone était la ville principale.

Sumer : partie méridionale de la Babylonie.

Les civilisations urbaines de Mésopotamie ont exercé une grande influence sur l’ensemble de l’Asie occidentale, mais comme elles englobaient des tribus non sédentaires, des bergers migrants et des travailleurs de la terre issus de groupes ethniques et linguistiques divers, elles n’ont jamais constitué un groupe culturel très homogène.

Durant les IIe et IIIe millénaires av. notre ère, certaines de ces peuplades développèrent des entités politiques indépendantes et accédèrent à l’écriture, qu’il a été possible de déchiffrer. Les plus anciens, attribués aux Sumériens, utilisent une écriture cunéiforme et datent d’environ 3300 av. notre ère. Les plus anciennes tablettes furent découvertes dans le temple d’Inanna à Uruk. Un peu plus tard apparurent diverses écritures sémitiques.

LA MÉSOPOTAMIE

Vers 1500 avant notre ère, la domestication du cheval et du chameau autorisa des déplacements sur de grandes distances et permit à ces peuplades de nouer des contacts plus étroits entre elles mais aussi avec des régions plus reculées, dont l’Égypte, l’Éthiopie, la Transcaucasie et l’Iran oriental. L’émergence de puissants empires multi ethniques se disputant la possession de territoires coloniaux fut une constante durant la période comprise entre 1500 et 500 av. notre ère. Les effondrements successifs des nouveaux Empires assyrien et babylonien ouvrirent la voie aux conquêtes perses sous l’influence des rois achéménides, qui parvinrent, en peu de temps, à asseoir leur domination sur l’Égypte et l’ensemble du Proche-Orient.

Alexandre le Grand, roi de Macédoine, entreprit de contester le pouvoir perse, et ses conquêtes marquèrent le début, pour cette partie du monde, d’une mainmise étrangère — d’abord macédonienne, puis romaine et byzantine — qui s’étendit sur plusieurs siècles. De fait, on considère souvent que la mort d’Alexandre le Grand, en 331 av. notre ère, marque la fin de la période historique du Proche-Orient ancien.

Les peuples qui s’établirent dans les vallées fertiles entre les fleuves du Tigre et l’Euphrate en Mésopotamie conçurent une très riche mythologie vers 3200 avant notre ère.

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Laïcité cours N°3

Publié le 5 avril 2022
Vues: 431

INTRODUCTION

La Libert. c’est .tre responsable de ses actes et de ses choix, c’est . dire pouvoir choisir librement ses actes.

Aucune libert. ne peut .tre absolue.

Un principe moral parfois appel. règle d’or :

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » (Quod tibi fieri non vis, alteri ne feceris )

On le trouve .galement dans le discours religieux (.vangiles de St Mathieu, St Jean, St Marc et St Luc ou texte sacr. islamique : . fais . ton prochain, ou . ton fr.re, ce que tu voudrais qu’on te fasse .)

LIBERTES

Philosophique (absolue)

Morale

Politique (dans la cit., dans une soci.t. organis.e) :

– Montesquieu : . Ne pas faire tout ce que l’on veut ., . De l’Esprit des Lois .

– Ob.ir aux lois et surtout ne pas être contraint de faire ce que les lois interdisent

– Droit de faire tout ce que les lois permettent

– Article 4 de la DDHC : pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui

– Les libert.s sont limit.es par la loi issue de la souveraineté du peuple (pas de despote)

La libert. ne s’arr.te pas seulement l. o. commence celle d’autrui mais il faut que les droits d’autrui soient

l.gitimes donc d.finis par la loi (pas des privil.ges comme pour les eccl.siastiques dans le pass. qui sont

consid.r.s comme ill.gitimes.

La libert. est la m.me pour tous : pas de privilèges individuels ou collectifs, pas de discrimination. La loi

donne les mèmes droits .

Au 19ème siècle : la libert. de conscience .tait respect. et les cultes encadr.s (Concordat pour les Catholiques)

Textes organisant les cultes et cr.ation des consistoires :

– 1801 : pour les Catholiques

– 1802 : pour les Protestants

– 1808 : pour les Juifs

Laïcité :

– Organisation des cultes

– Construction d’un tronc commun, espace commun

A/ CONSTRUCTION DE L’ESPACE COMMUN

Culte en commun, sph.re publique

Pour faire cohabiter les religions

– Corpus commun : les lois

– Tout ce qui rapproche les gens. Consensus commun en s’appuyant sur la la.cit.

– Rapprocher les individus et les communaut.s et ce qui les s.parent

– D.veloppement de la tol.rance et respect de toutes les croyances (y compris l’ath.isme)

– On va s.culariser le droit et un grand nombre d’institutions

Sécularisation : action de faire passer des lois, des institutions et m.me la morale dans le domaine profane ou non religieux (les faire sortir de la religion)

SÉCULARISATIONS

– Sécularisation de l’Etat Civil (service d’Etat Civil .tatique pour tout le monde, il .tait tenu auparavant par les religieux catholiques

– Sécularisation de la famille (a/c de 1972 : le p.re et la m.re de famille ont la m.me autorit. – Jusqu’aux

annèes 30, le p.re avait le droit de correction). Avant les p.res de famille et m.me les entrepreneurs étaient maître chez eux, ce qui a été amélioré et atténué. par la loi). Au 19.me siècle, la moitié des assassinats se déroulaient dans le milieu familial proche – Sécularisation des funérailles et des cimetières (avant les protestants étaient enterrés devant leur maison, pas de cimetière public)

– Sécularisation du serment prononcé en justice (avant sur l’.vangile)

– Sécularisation de l’enseignement public

– Sécularisation dans les hôpitaux

– Sécularisation dans les maisons de retraite et hospices

– Sécularisation des recensements

– Séparation des Eglises et de l’Etat (loi de 1905)

Du fait que toutes ces institutions ont .t. s.cularis.e, tout le monde y a acc.s

Divers

– Le divorce n’est autoris. officiellement en France qu’en 1884

– Jusqu’en 1789, un protestant ne pouvait pas exercer de charge publique. Par la suite, il ont acc.s aux services publics et . la vie publique (d.put.s, ministres, pr.fets, etc)

– La la.cit. va sortir beaucoup de chose du domaine religieux. Elle va cr.er un espace o. les droits de chacun sont respect.s.

B/ RESPECT DE L’ESPACE COMMUN, DU TRONC COMMUN

– Respect des lois

– Respect des repr.sentants publics

– On ne doit pas accepter les contraintes qui privent les adh.rents de leurs libert.s fondamentales (exemple des sectes)

– Ne pas accepter que la r.flexion libre soit prohib.e

– Ne pas constituer de communaut.s juxtapos.es et .tanches (syst.me des castes)

Concr.tement si on prend en compte le droit des minorit.s, on a pas . imposer les r.gles minoritaires au reste de la population

Ex : alimentation avec du porc : proposer un repas de substitution mais sans refuser aux autres de manger du porc

Ex : f.tes religieuses : attribuer un jour de cong. et non un jour f.ri.

A l’.poque, les f.tes chr.tiennes se sont calqu.es sur les f.tes romaines

C/ LA CONCILIATION

– Dans les pays Anglo Saxons o. l’on trouve de nombreuses communaut.s, on parle d’accommodements

raisonnables. Confrontations et discussions entre les individus et les communaut.s.

– S.cularisation des .coles par jules Ferry (qui n’.tait pas un anticl.rical) : cr.er une .cole o. tous les enfants

sont des petits citoyens .gaux (sans religion, sans classe sociale et sans langue, ex : de nombreux enfants ne parlaient que le patois et pas le fran.ais).

– La guerre de 14/18 va l.gitimer l’.cole de Jules Ferry (patritisme, morale, d.velopp.s dans cette .cole

publique)

– L’enseignement doit .tre neutre

– Tronc commun mais prise en compte des diff.rences (respect de chacun)

– Ex des Sikhs (religion situ. entre l’hindouistes et la religion musulmane). Ceux-ci portent 5 signes extérieurs d’appartenance à la religion (obligations religieuses)

D/ OPPOSITION DES FONDAMENTALISTES ET DES INTEGRISTES

– Le principe de la.cit. rencontre des opposants au d.but du 20 si.cle en France

– Ils sont tr.s atach.s . la tradition et aux textes sacr.s avec lecture . la lettre

– 1925 : 15/48 .tats am.ricains interdisaient d’enseigner l’Evolutionnisme (oppos.s au Christianisme)

– 1967 : La cour supr.me des USA, en vertu du 1er amendement de la constitution, a interdit d’interdire

l’enseignement de l’Evolutionnisme (th.orie de l’Evolution bas. sur le fait que les esp.ces actuelles descendent de formes anciennes, synonyme : transformisme)

– En France, il existe un int.grisme catholique : refus de modernisme (R.publique, Libert. et Egalit.)

– Voile int.gral = non reconnaissane identitaire

2 types d’intégristes et de fondamentalistes :

1/ Impos. par le pouvoir (Etats dirig.s par des int.gristes)

2/ Evang.listes protestants, les charismatiques catholiques et les islamistes pi.tistes

– Ne pas ob.ir aux lois

– Demande aux fid.les d’.tre hors de la soci.t.

Remarque : avant un divorc. ne pouvait pas rentrer dans une .glise. Aujourd’hui ils sont accept.s car on peut ètre divorcé et avoir la foi

NB : La laïcité se construit progressivement

CONCLUSION

Points importants pour définir la laïcité :

– Respect des croyances individuelles (croire ou ne pas croire). Cela suppose que l’homme est autonomne, individu non membre d’une communaut.. L’homme doit .tre capable d’une pens.e autonomne

– Autonomie du politique par rapport . toute croyance (pas gouvernement ath. comme le communisme qui luttait contre toutes les religions

– Le politique est autonome

– Le pouvoir est l.gitim. par la volont. g.n.ral et pas par la religion (le pouvoir ne vient pas et ne s’exerce pas au nom de Dieu. Le politique, dirig. par le religieux, n’est pas la.c

– La.cit. = recherche de concilation entre libert. de conscience et tronc commun

– Egalit. entre le hommes et respect des libert.s de chacun

– la d.mocratie, c’est comme le lait sur le feu, il faut toujours la surveiller

– la la.cit. est en mouvement, elle .volue

LA LAÏCITÉ EN FRANCE :

1/ Pour certains, elle aurait une origine chrétienne

– Il faut rendre . C.sar ce qui appartient . C.sar et . Dieu ce qui appartient . Dieu. Cette locution est une

traduction d’une partie d’un passage du Nouveau testament (.vangile de Matthieu). Il s’agirait d’une expression de J.sus : c’est la r.ponse qu’il aurait fournie aux Pharisiens qui lui demandaient s’il .tait conforme . la loi de payer les imp.ts romains.

– Henri IV a .tablit l’Edit de Nantes qui permet aux protestants de pratiquer leur culte en s.parant ce qu’il devait

. l’Etat et ce qui .tait du domaine religieux

– 1685 : Louis XIV r.voque l’Edit de Nantes. D.part pour l’Etranger de nombreux protestants, surtout ceux qui en avait les moyens. Les protestants .taient maltrait.s et envoy.s aux gal.res.

– Pierre BAYLE .tait un protestant lib.ral qui pr.nait la tol.rance

2/ Pour d’autres, elle débuterait par la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen

– Philisophes du si.cle des Lumi.res

3/ La laïcité est née de l’anticléricalisme

– Volont. de se d.barrasser de la religion dominante

4/ Au sein de l’Eglise, il existait un courant anti pape

– Pour les Galicanistes, l’Eglise fran.aise d.pend du pouvoir fran.ais

Remarque : tous ces mouvements sont des sources de la la.cit.

LES 5 SYMBOLES SIKH

La discipline physique exige le port des 5 symboles sacr.s du sikhisme, aussi appelés . les 5 Ks . parce que chacun d’eux commence par la lettre K. Ces 5 objets, le kesh, le kanga, le kara, le kirpan et le kachera incarnent une valeur spirituelle et doivent .tre port.s 24 heures sur 24 par la personne baptisée. Certains ont également une valeur secondaire d’ornement. Le port du turban n’est pas inclus dans les 5 Ks, mais il représente tout de m.me un signe distinctif et spirituel des pratiquants du sikhisme. Le symbolisme des 5 Ks est universel au sikhisme qu’il soit pratiqu. au Canada ou en Inde, par exemple. C’est le dixi.me guru et dernier guru humain, Guru Gobing Singh, qui a officialis. la c.r.monie du bapt.me et a ordonn. que les baptis.s portent les 5 Ks, vers 1699.

Dans la vie courante, un sikh est censé porter 5 signes distinctifs, les 5 “K” :

– Kesh, ou cheveux et barbe non coup.s, d’o. le turban qu’ils portent sur la t.te

– Kangh, un peigne pour coiffer ces longs cheveux

– Kach, un pantalon ample qui permettait, . l’origine de ne pas .tre g.n. durant les batailles

– Kara, un bracelet de cuivre

– Kirpan, une .p.e ou dague d.fensive recourb.e (aujourd’hui, souvent des miniatures

L’EVOLUTIONNISME

Doctrine philosophique selon laquelle tout le monde r.el et, notamment, les soci.t.s se d.veloppent selon une loi d’.volution; th.orie biologique de l’.volution (synon. transformisme). .volutionnisme darwinien, h.g.lien, spenc.rien; .volutionnisme moral. Il [Jaur.s] a la foi de marcher vers un .tat politique, de travailler . la construction d’un .tat politique qui est conforme aux lois cosmiques, qui est voulu par l’.volutionnisme (Barr.s,

Cahiers,t. 10, 1913-14, p. 200).Pour la plupart de nos contemporains, le mot de Darwinisme et le mot

.volutionnisme sont synonymes (Le Dantec, Savoir,1920, p. 196):

1. … un évolutionisme vrai se proposerait de rechercher par quel modus vivendi graduellement obtenu

l’intelligence a adopt. son plan de structure, et la mati.re son mode de subdivision. Cette structure et cette subdivision s’engr.nent l’une dans l’autre. Elles sont compl.mentaires l’une de l’autre. Elles ont d. progresser l’une avec l’autre. Bergson, .vol. cr.atr.,1907, p. 367.

♦ .volutionnisme unilin.aire. Th.orie selon laquelle les diverses .tapes du d.veloppement socio-culturel se

situeraient sur une ligne .volutive unique (d’apr. Encyclop. univ. t. 6 1970, p. 829) :

2. … il [Durkheim] a insuffisamment .clair. le sens du recours aux types sociaux, bien qu’il ait voulu, par sa recherche . des types sociaux qualitativement distincts les uns des autres ., s’affranchir des préjugès de

l’évolutionnisme unilin.aire. Trait. sociol., 1967, p. 12.

Rem. On rencontre ds la docum. le sens rare . attitude, doctrine de ceux qui souhaitent un changement social progressif . (cf. catastrophisme ex. 2).

LE CHARISMATISME CATHOLIQUE

Le Renouveau charismatique catholique (RCC) est un mouvement catholique apparu aux .tats-Unis dans le milieu des ann.es 1960. Il est tourn. vers l’expérience personnelle avec Dieu, particuli.rement . travers le Saint-Esprit et de leurs dons aux charismes (mot grec pour des cadeaux). Ce mouvement cherche . donner un nouvel abord aux formes d’évangélisation et renouveler des pratiques traditionnelles des rites et de la mystique catholique. Le mouvement charismatique catholique a .t. influenc. dans sa naissance par les mouvements pentecôtistes d’origine protestante et les deux mouvements se ressemblent sur plusieurs aspects

*****************************************************************************************

COMPLEMENT COURS SUR LA FAMILLE ET NOTAMMENT LE DROIT DES ENFANTS

Jusqu’. la fin du XIX.me si.cle, la famille est un espace privé obéissant à ses lois internes et l’Etat

s’interdit de franchir les portes de la maison soumise à la puissance du père, parce que celle-ci est au

fondement m.me de l’ordre social.

Dans l’ancienne Gaule, l’enfant était subordonné à la toute puissance paternelle et le père avait un droit

de vie et de mort sur lui. Cependant, sous l’influence de l’.glise, des mesures en faveur de l’enfant vont se

multiplier.

En 781, Charlemagne charge les . missi dominici . de veiller . la protection de l’enfant et plus tard, les

chevaliers se feront les d.fenseurs de la veuve et de l’orphelin.

La Révolution marquera une avancée dans les droits de l’enfant. La puissance paternelle sera remise en

cause, .tant l’image du despotisme. Citons Cambac.r.s :

En 1793, il a d.clar. : . Il n’y a plus de puissance paternelle. C’est tromper la Nation que d’établir des droits par la contrainte ..

En 1794 : . Les premiers tuteurs sont les p.re et m.re. Qu’on ne parle donc pas de puissance paternelle. Loin de nous ces termes de plein pouvoir, d’autorit. absolue, formule de tyran, syst.me ambitieux que la nature indignée repousse, qui n’a que trop d.shonor. la tutelle paternelle en changeant la protection en domination, les devoirs en droits et l’amour en empire ..

Et en l’an IV devant les Cinq-Cents, il s’est .cri. en ces termes : . trop longtemps, on a regard. comme une

puissance un devoir de protection que la nature grava dans nos .mes… Un pouvoir d’administration avait

tourn. au profit exclusif de l’administrant ..

Pour Danton, . Les enfants appartiennent . la R.publique avant d’appartenir . leurs parents ..

Ces positions impliquèrent de nombreuses réformes, notamment :

– la limitation de la puissance paternelle. Avant, elle durait jusqu’. la mort du pater familias. Dor.navant :

« Les majeurs ne seront plus soumis à la puissance paternelle. Elle ne s’étendra que sur la personne des

mineurs ». d.cret 21 ao.t 1791. De plus, la majorit. passe de 25 . 21 ans (loi 20 septembre 1792).

– abolition des lettres de cachet, c’est-à-dire le droit de correction paternelle (26 mars 1790). Droit de

correction restauré dans le Code civil de 1804 (art. 376) jusqu’aux années 1930.

– institution de tribunaux de famille charg.s de r.tablir la concorde entre parents et enfants avec toutefois

possibilité. d’interner l’enfant qui crée des « sujets de mécontentement » .

– obligation pour la nation de s’occuper des enfants abandonnés (loi 28 juin 1793) : reconnaissance du

droit à la survie.

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Laïcité cours N°2

Publié le 5 avril 2022
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Sources

– Article 10 de la DDHC du 26 août 1789

– Article 1 de la constitution du 27 octobre 1946 (après les lois relatives aux juifs, élargissement de la laicité

et sécularisation des institutions). Utilisation du mot « laïque »

– Article 2 de la constitution de 4 octobre 1958 (on reprend la même phrase que dans la constitution de 1946,

développement de la laïcité et importance du « respect de toutes les croyances »)

1875 : 3ème République

Pas de référence à la DDHC contrairement à 1946 et 1958

18ème siècle : siècle des Lumières (Voltaire, etc)

19ème siècle : allers et retours, avancées et reculs sur la laïcité

Moyen Age

On distinguait les clercs et les laïcs

– Clercs : ceux qui s’occupaient des fidèles et des biens de l’Eglise. Il s’agissait des seuls cultivés. Ils étaient

tonsurés

– Ils existait à l’époque des tribunaux laïcs et des tribunaux écclésiastiques. Ces derniers ne jugeaient que les

clercs, c’est pourquoi certains individus se tonsuraeint et s’habillaient comme des moines pour être jugés par ces

tribunaux qui étaient plus cléments, d’opù l’expression « L’habit ne fait pas le moine ».

Il faut distinguer

– Le clergé régulier qui vit dans les monastères

– Le clergé séculier reprensenté par les paroisses, les évêques, etc

Autorité de l’Eglise

– Les clercs ont une autorité : ils confessent, pardonnent et ont une autorité sur les chefs temporels. Des groupes

s’opposent à l’autorité de l’église (on les appellent les hérétiques)

– Au Moyen Age, il y avait une lutte perptuelle entre les papes et les chefs temporels

Repères historiques et divers

– 5 siècles avant Jésus Christ : la République Romaine

– 5 siècles après Jésus Christ : l’Empire Romain

– 10 siècles de Moyen Age (tous les habitants sont chrétiens et dans l’Eglise)

– Aristote est un philosophe du 4ème siècle avant JC

– « Polis » est la cité en Grèce

En histoire européenne, l’Antiquité désigne la période des civilisations de l’écriture autour de la Méditerranée et

au Moyen-Orient, après la Préhistoire, et avant le Moyen Âge. La majorité des historiens estime que l’Antiquité

y commence au IVe millénaire av. J.-C. (-3500, -3000 avant J.C.) avec l’invention de l’écriture en Mésopotamie

et en Égypte, et voit sa fin durant les grandes migrations eurasiennes autour du Ve siècle (300 à 600). La date

symbolique est relative à une civilisation ou une nation. La déposition du dernier empereur romain d’Occident

en 476 est un repère conventionnel pour l’Europe occidentale, mais d’autres bornes peuvent être significatives

de la fin du monde antique. Dans une approche eurocentriste, l’Antiquité est souvent réduite à l’Antiquité grécoromaine

dite Antiquité classique

*************

1/ LA LAICITE

11/ LE MOT LAICITE

Origines du mot laïcité

Laïc : du grec laikos et du latin laicus

Ce qui n’est pas religieux, les gens normaux (sauf au féminin que laïque)

On peut écrire indifféremment laïc ou laïque

La laïcité

– Au début : tout ce qui n’est pas religieux (personnes et choses)

– Après 1848/1875, mise en place de la République et frictions avec l’église catholique, différences entre

valeurs morales républicaines et religieuses.

– Les gens sont hors du pouvoir religieux et les églises et l’Etat n’interviennent pas dans le domaine de l’autre.

Les 2 domaines sont différents et séparés

– Ernest RONANG : « Etat neutre entre les religions »

12/ NOTIONS DE LAICITE

A partir du 16ème siècle

Il s’agit d’un siècle de renaissance

– L’idée de laïcité apparaît

– Renaissance de l’Humanisme

– Redécouverte des textes philosophiques grecs notamment dans les bibliothèques arabes avec des notions

comme l’organisation des cités

– Ce sont les grands humanistes comme Thomas MORE (grand ami D’ERASME) qui commencent

– L’homme peut prendre son destin en main, organiser une société

– Début des réformes lutérienne et calviniste

– Foi dans l’homme, idée de laïcité. Jusque là, tout pouvoir venait de Dieu. Le pouvoir réside dans la raison

humaine et non plus dans Dieu (Etat autonome)

– 16 siècle : guerre des religions

– l’Etat est légitimé par la vonlonté des hommes, par la raison

Au 17ème siècle et fin du 16ème

– Ecole de droit naturel

– Bouleversés par la conquête espagnole en Amérique du Sud, les Dominicains (les Salamanques) ont construit

une théorie selon laquelle les indiens d’Amérique étaient des hommes

– Thomas HOBBES écrit « Le Léviatan » (1651). Etat qui a tout pouvoir et qui protège les citoyens

– Théorie de l’Etat autonome

– Les individus doivent s’allier entre eux et choisir un gouvernement (qui a un pouvoir fort). Etat, issu de la

volonté des citoyens, mais qui a tout pouvoir et qui les protège

– LOCQUE : traité sur le gouvernement civil

– Jean-Jacques ROUSSEAU : le contrat social. Il était un philisophe protestant né à Genève qui s’est ensuigte

installé à ANNECY. Il a utilisé plusieurs pseudonymes.

Autres renaissances dans le passé

– 800 : Charlemagne se fait couronner. Il s’entoure de clercs irlandais (moines) qui apprennent à lire et à écrire

aux enfants des dignitaires

– 12ème siècle : on redécouvre les textes de l’Antiquité

1/ LA LAICITE – PROTECTION DES DROITS

A/ LA LAICITE ET LA LIBERTE DE CONSCIENCE

– Respect de chacun et des croyances

– Les protestants n’avaient pas accès aux emplois publics. Il y avait de nombreux députés protestants

– Apparition de l’Etat Civil qui remplace les actes religieux

– Liberté d’opinion, de conviction et de croyance (ou de non croyance)

Formes de croyance ou d’incroyance

L’agnosticisme est une position philosophique considérant la vérité de certaines propositions concernant

notamment l’existence de Dieu ou de dieux comme inconnaissable : à la différence des croyants, considérant

possible ou certaine l’existence de telles divinités, ou des athées l’estimant improbable ou quasi impossible, les

agnostiques refusent de trancher ou s’en reconnaissent incapables[3]. Si le degré de scepticisme varie selon les

individus, les agnostiques s’accordent pour dire qu’il n’existe pas de preuve définitive en faveur de l’existence ou

de l’inexistence du divin permettant de se prononcer. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son

agnosticisme avoué et un certain relativisme.

Le déisme postule un être transcendant – un « dieu » indéfinissable – qui n’interagit pas avec le monde, tout en

restant à l’écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s’il peut considérer que la vérité religieuse est

inconnaissable, le déisme prend position en faveur de l’existence d’un être suprême. C’était la position officielle

de Benjamin Franklin, reflétée par son épitaphe. Exemple : Jean-Jacques Rousseau

L’athéisme considère qu’il n’y a pas de dieu, mais il peut découler d’un approfondissement de l’agnosticisme :

s’il est impossible de trancher sur l’existence de Dieu, l’hypothèse de son inexistence est alors considérée

comme vraie par défaut, conformément au principe de parcimonie. Cela demeure un point de vue.

Le scepticisme philosophique est une attitude considérant que la vérité sur ce qui échappe à l’expérience ne

peut être connue avec certitude. Selon cette attitude philosophique, et selon la formule de Bertrand Russell « on

ne doit prendre position que sur preuve, et s’en abstenir lorsque la preuve fait défaut ».

L’apathéisme, qui considère que la question de l’existence ou de l’inexistence de divinités ne possède pas

d’intérêt ni d’utilité pratique. Un exemple est la célèbre réponse du mathématicien Laplace interrogé par

Napoléon sur l’absence de Dieu dans son système du monde : « Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse ».

Article 10 de la DDHC du 26 août 1789

– Respecter la diversité des croyances

– Chacun doit choisir librement

– N’obéir qu’aux règles qu’on choisit

La laïcité n’est pas hostile aux religieux et respecte toutes les religions même minoritaires

B/ LAICITE ET EGALITE

– Toutes les croyances sont égales et doivent être traité de manière égale

– La laïcité s’oppose à la captation du pouvoir par une seule religion

– L’Etat n’a pas de croyance

– Le pouvoir ne se réfère à aucune religion (statut, privilège, etc)

– Aucune croyance n’est privilégiée ni délaissée

– Egalité des citoyens : accès de tous aux emplois publics et aux services publics

– Le religieux est dans la sphère privée ou individuelle et le reste est dans la sphère publique ou collective

– Le religieux est dans la sphère privée mais est un phénomène social. L’Etat ne peut donc pas l’ignorer. Il s’agit

d’un fait social

– Mais la laïcité admet la différence. Les différences doivent cohabiter

– L’homme ne vit pas seul et est façonné par la société

2/ LA LAICITE – PROTECTION DE LA PAIX SOCIALE

A/ AVANT LA REVOUTION

– L’Etat est neutre mais doit tenir compte de l’existence de la religion

– La laïcité favorise la paix sociale et est un facteur de paix sociale

– La liberté s’arrête là où commence celles des autres (Rousseau et surtout Montesquieu ainsi que dans la

DDHC)

– Ne pas faire à autrui ce que l’on ne voudrait qu’on nous fasse

– Agir dans le respect des règles du vivre ensemble (apprendre à vivre ensemble)

– L’Etat doit trouver des règles communes qui sont des libertés individuelles

– Avant 1789, la liberté se trouvait à l’intérieur de la religion chrétienne donc très restreinte, et un frein à la

laïcité

– Rousseau : le contrat social (1762). croire en ce qu’on veut mais croire en l’au-delà, sinon on a pas accès aux

fonctions publiques. Donc la tolérance est limitée et il faudra des siècles pour que la laïcité progresse

VIVRE ENSEMBLE

– Avant conception du pouvoir et de la morale ave transcendance

– Pierre BAYLE, père des Lumières et protestant français réfugié en Hollande . A la fin du 17ème siècle il créé

le dictionnaire historique et critique. Il a été le premier à accepter que l’on ne croit pas et qu’on pense ce que l’on

veut sur le plan politique.

B/ APRES LA REVOUTION

– Article 10 de la DDHC

– Liberté de culte, liberté de réunion et liberté d’association

– La liberté de réunion va être accordée au début de la révolution qui va revenir dessus ensuite. Elle sera à

nouveau interdite sauf autorisation spéciale et dans les régimes suivants les réunions publiques et religieuses se

feront avec une autorisation préalable de la Préfecture

– La liberté d’association sera limitée dès 1791, sous la Constituante et les associations professionnelle et

économique (monde du travail) seront supprimées.

– 1884 : liberté syndicale

– 1901 : liberté d’association

– Grâce à Napoléon, les 3 religions ont intégré le concordat imposé par l’Etat (les consistoires existent toujours).

Liberté d’exercer un culte mais encadré par l’Etat

NB : le développement de la laïcité a été très longue

L’EDIT DE NANTES

L’édit de Nantes est un édit de tolérance signé le 13 avril 1598 par Henri IV. Ce-dernier, roi de France,

reconnaît la liberté de culte aux protestants, selon plusieurs limites et leur concède deux principaux « brevets » :

un nombre important de places de sûreté en garantie (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les

finances royales.

Henri IV lui-même était un ancien protestant, et avait choisi de se convertir au catholicisme afin de pouvoir

monter sur le trône, après la mort de son cousin Henri III. La promulgation de cet édit mit fin aux guerres de

religion qui ont ravagé le royaume de France au XVIe siècle (celles-ci ayant provoqué l’émigration de 200 000

huguenots) et constitue une amnistie mettant fin à la guerre civile.

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Laïcité cours N°1 

Publié le 5 avril 2022
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Généralités :

– Une Valeur républicaine

– Un principe fondamental

– Un droit

– Une liberté

Les 3 éléments constitutifs

1/ La liberté de conscience ou liberté religieuse (qui découle entre autres du rapport Stasi)

2/ Le pluralisme

3/ La neutralité de l’Etat (certains considèrent que cet élément suffit)

1/ La liberté religieuse qui découle de la liberté de conscience

– Croire, ne pas croire ou pouvoir changer de conviction

– Diriger sa vie personnelle conformément à sa croyance

– Elle est présente dans la sphère privée et est limitée dans l’espace public par les autres libertés

– Elle est liée à la neutralité de l’Etat (ex : laïcisation du mariage, Etat Civil, cimetière laïc depuis 1881, création

de l’enseignement public)

– Mais l’Etat ne se désintéresse pas de la religion. Il est obligé de la prendre en compte comme un fait social

(ex : voeux aux représentants religieux)

– Droit à la vie privée

– Pouvoir éduquer ses enfants comme on l’entend en cherchant à leur transmettre une foi ou non

2/ Le pluralisme

– L’Etat ne reconnaît aucun culte mais la loi ne doit pas les méconnaître

– Un des principes de la loi de 1905 = absence de distinction entre cultes anciens et cultes nouveaux

– L’Etat doit protéger les cultes minoritaires contre toute discrimination

3/ La neutralité de l’Etat

– Elle est parfois considérée comme le seul élément constitutif de la laïcité

– Le citoyen ne doit pas connaître la religion de l’agent de l’Etat

– Lutter contre la domination d’une religion sur les autres

– Egalité des convictions et des religions (croire ou ne pas croire)

– Egalité entre les religions : ce qui est accordé à l’un doit être accordé à l’autre

– Le prosélytisme n’est pas interdit mais le prosélytisme agressif est une infraction pénale

– L’enfant a le droit à la liberté de conscience

Limites

– Ordre public

– Intérêt général

– Respect des autres libertés

L’Education Nationale n’organise pas d’examens ou de contrôles les jours de fêtes religieuses de toutes les

religions. Le principe est de ne pas pénaliser les uns par rapport aux autres.

La loi du 09 décembre 1905 :

– le projet Aristide Briand a été retenu parmi 3 projets existants

– La loi de 1905 ne s’applique pas à l’Alsace Moselle (concordat) ni au DOM TOM (décret-loi Mandel du 6

décembre 1939)

– A Mayotte, avant qu’elle devienne un département, le droit était basé sur le droit musulman

La loi de 1905 n’est pas l’unique source de la liberté religieuse et de la Laïcité ou l’unique instrument de

défense de cette liberté

– Article 10 de la DDHC

– Préambule de la constitution du 27 octobre 1946 (qui définit touts les droits sociaux)

– Article 1 de la constitution du 4 octobre 1958

– Article 9 de la convention européenne des droits de l’homme

– Articles 18 de la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948

Conséquences de la loi de 1905

– L’Etat ne reconnaît aucun culte

– L’Etat n’ignore cependant pas la religion

– L’Etat assure la police des cultes (ex : si le toit d’une église menace de s’effondrer, le maire peut en interdire

l’accès).

– Le ministre de l’intérieur est le ministre des cultes

– L’Etat ne subventionne aucun culte (les biens existants avant 1905 sont la propriété de l’Etat qui est chargé de

les entretenir et pour les biens d’après 1905 l’entretien est au frais des associations et des fidèles), sauf en

Alsace/ Moselle et dans les DOM TOM

– Liberté de réunion dans les lieux de culte (mais pas de réunion politique à l’intérieur de ceux-ci)

– La liberté de manifester est soumise à déclaration préalable mais les manifestations religieuses traditionnelles

ne sont pas soumises à déclaration (arrêt de 1938)

Avenir de la loi de 1905

On parle de principe de laïcité ouverte et de laïcité fermée

Laïcité ouverte :

– Aménagements en faveur des religions et tenir compte des religions. Le Conseil d’Etat a utilisé cette

expression (« pouvoir interpréter la loi de 1905)

– Article 1 de la loi de 1905 cité par la laïcité ouverte

– Assouplir la loi : rapport Machelon de 2005

Laïcité fermée :

– L’Etat ne reconnaît pas et ne subventionne pas les religions

– Article 2 de la loi de 1905 citée par la laïcité fermée

– Les deniers du culte défiscalisés sont contraire à la loi de 1905

Le président Hollande a parlé « d’intégrer la loi de 1905 dans la constitution ». Problème de l’Alsace/Moselle et

des DOM TOM

La loi de 1905 n’a pas de valeur constitutionnelle

Proposition de droit à la différence ou à l’indifférence

Hiérarchie des textes de droit

CONSTITUTION

(LA DDHC A ETE INTEGREE A LA CONSTITUTION)

TRAITES INTERNATIONAUX

LOIS

REGLEMENTS

(ARRETES, DECRETS ET AUTRES)

Voir les articles 88 et suivants de la constitution

Les conventions internationales des droits de l’homme contiennent une défense de la liberté religieuse

– La convention européenne des droits de l’homme, article 10

– La Cour Européenne des droits de l’homme interprète chaque droit et chaque Etat a une marge nationale

d’appréciation. Elle est là pour faire respecter les droits de l’homme

Le Conseil Constitutionnel est chargé de faire respecter la constitution

Le Conseil d’Etat veille à la conformité des lois et des règlements

Article 9 de la convention européenne des droits de l’homme = manifester sa religion en public (marges

nationales d’interprétation)

Arrêt Leyla Sahin de 2005 = Etat condamné en Turquie (port du voile dans les universités)

La loi du 2 octobre 1940 définissait le statut des juifs. Tout le droit sous Vichy a été annulé et seuls ont une

valeur pour l’époque les textes juridiques issus des gouvernements d’Alger et de Londres

Liberté religieuse = principe de non discrimination

Sortir la religion de l’école (le principe est de ne pas pénaliser les uns par rapport pour les examens et contrôles

dans le moment des fêtes religieuses des autres religions)

Les régimes dérogatoires

– L’Alsace/Moselle

– Les DOM TOM

Références :

– Rapport Stasi

– Rapport du Conseil d’Etat de 2004 sur les religions

– Rapport Machelon de 2005

– Article de Libération de Henri PENA RUIZ

– Article de La Croix de Francis MESMER

– Livre sur les jurisprudence dans le domaine des libertés religieuses

– Dictionnaire du droit des religions

Divers

– Les USA sont un Etat laïc. Le président jure cependant sur la bible, sur un autre livre ou sur aucun

– La Turquie est un Etat laïc

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