Vues:
621
Une abjection islamiste au XXIe siècle.
9ème chapitre du prochain ouvrage qui devrait être édité
A près l’AVANT-PROPOS, l’INTRODUCTION, NAISSANCE DE DAESH, L’HOMME QUI A «INVENTE» LE DJIHADISME EST MORT IL Y A 50 ANS, QUI SONT-ILS, ET POURQUOI ILS DETESTENT LA FRANCE, EN PARTICULIER ? LA FICHE « S », QU’EST-CE QUE C’EST AU JUSTE, DES INDIVIDUS EN GUERRE CONTRE LA SOCIETE ELLE-MEME, QUELLES SONT LES CAUSES DES RUPTURES AVEC LA SOCIETE ? NOTRE SECURITE EST MENACEE
NOTRE SECURITE EST MENACEE
Les événements en France du 7 janvier 2015, du 13 novembre 2015 et ceux de Bruxelles, nous ont convaincus de l’urgence de mettre en place un programme, dans notre région. Il s’agit d’un projet global qui doit d’abord partir d’une réflexion commune. Les actes commis, le vendredi 13 novembre à Paris, ont franchi un seuil dans l’ignominie, la lâcheté́ et la barbarie. Les auteurs et les commanditaires de ces massacres horribles veulent installer la peur, la division et semer la haine, leurs cibles étant la démocratie et les valeurs républicaines.
« La Direction Générale des Services intérieurs –DGSI – qui est le service en pointe sur le sujet, ne peut pas mener plus d’une quarantaine de surveillances en simultané.» nous dirons sur TF1, et au Journal « le Parisien », Christophe Dubois et Eric Pelletier deux grands reporters. Une note de la Direction de la Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne, datée du 9 décembre 2015, dénonce que certains policiers seraient des infiltrés islamistes. Ils y sont décrits comme « jeunes, entrés dans la police au milieu des années 2000 et issus d’un concours interne, nombre d’entre eux étant d’anciens adjoints de sécurité, les emplois jeunes de la police.» En effet, « le phénomène connait une accélération ». Et le pire est à venir : selon les deux grands reporters…« Pour l’ensemble des ministères régaliens – Défense, Intérieur et Justice – nous dénombrons une centaine de cas de radicalisation ». A tout instant, des terroristes islamistes peuvent frapper en France. Notre sécurité est menacée avec ceux impliqués dans des filières irako-syriennes. Il y a ensuite, le rôle des médias. On parle de Daesh, d’idéologie, de l’Islam. Certains sont stigmatisés. Du coup, il y a une revendication qui touche l’identitaire. « Je suis stigmatisé car, en tant que musulman, le regard de l’Autre me rejette et je suis même parfois montré du doigt ». Les éléments se sur-rajoute avec le ressenti de l’humiliation. Cette dernière devient un élément moteur. Elle est sacralisée et elle conduit à du ressentiment qui peut mener, (il ne faut pas généraliser), à une soif de vengeance. En plus, il y a ces lois sur le voile, cette déchéance de la nationalité. Tout cela ne fera que nourrir ce ressentiment.
Ce sentiment d’humiliation sera un facteur supplémentaire qui est une accélération au final car on perçoit, effectivement, une augmentation du nombre des départs en Syrie. Le leitmotiv de Daesh : « Vous ne serez jamais intégrés », et là, il y a une couche supplémentaire avec la remise en question des binationaux. Cet argument est offert aux djihadistes sur un plateau d’argent. « Vous voyez, on vous l’avait dit. On vous le répète tous les jours. Vous n’êtes pas de vrais citoyens puisqu’on peut vous destituer de votre nationalité ».
Nos sociétés ne font plus rêver la jeunesse à partir du moment où elle n’apporte pas de réponses aux questions des jeunes, n’apporte pas d’espoir de pouvoir évoluer, de vouloir se construire. Cette jeunesse est attirée par cette forme d’engagement, elle décide de partir pensant trouver un cadre et puis un désir d’avoir sa place.
Jusqu’à la génération d’avant, les classes moyennes pensaient que leur progéniture allait vivre mieux que les parents. Or, il y a un très grand doute là-dessus. On pense que l’avenir des enfants pourrait être pire que celui des parents. Absence d’utopie et du sentiment que l’ascension sociale sont remis en cause, que ces jeunes de classe moyenne risquent d’être prolétarisés, déclassés, avec l’absence d’espérance. Les utopies qui animaient la vie sociale, qui donnaient sens aux projets collectifs du « Vivre Ensemble » sont remises en cause. Elles sont dans un état moribond. Quand on regarde la propagande, c’est la place qu’occupe la religion, les préceptes religieux, etc. Ce qui est fondamental dans les argumentaires de Daesh, c’est l’exaltation du sens de l’héroïsme, c’est le sentiment d’individualisation : « Viens, on a besoin de toi, tu serras un héros, tu auras des responsabilités, tu vas pouvoir décider de ta vie et avoir une vie de rêve », et ceci autant pour les jeunes filles que pour les garçons.
On va également leur présenter la théorie de la fin du monde. Soyez au bon endroit et au bon moment. Si vous voulez mourir en martyr, si vous êtes un bon musulman, vous nous rejoignez. Si vous ne nous rejoignez pas, vous êtes un mécréant. L’idéologie djihadiste répond à tout. C’est un type de pensée qui finalement apaise et tranquillise puisqu’on ne se pose plus de question. Tous les aspects de la vie sont codifiés. Tout a été prévu dans les textes. Les gens qui sont dans cette idéologie non seulement, ont le sentiment d’apaisement mais en plus, ils ont l’impression d’un sentiment de supériorité sur les autres car ils ont la conviction d‘avoir trouvé la vérité, alors que les autres sont dans l’erreur. Evidemment, cela tranquillise quand on est dans cet état d’esprit. Comme il faut créer un état, on va leur proposer un logement gratuit, une rémunération, une sorte de subvention mensuelle pour leur permettre de vivre. Il va y avoir toute une propagande de ce qu’il y a sur place.