Vues:
602
En ce début de nouvelle année, je vous présente tous mes vœux de bonheur et surtout de santé pour vous et vos proches.
Que 2020 voit l’accomplissement de tous vos souhaits. L’année 2019 s’est terminée en ayant été bien remplie et 2020 va être l’année d’événements d’importance.
Dresser un mini bilan et faire une petite prospective, ne serait pas inutile.
Je rappelle ce site : https://education-citoyenneteetderives.fr visité par 118 844 personnes à la date du 13 janvier 2020.
La question d’affronter le fanatisme, la violence religieuse et toutes ces dérives qui cherchent à dominer notre société, sera poursuivie, dans ce site, car l’une des missions incontournables est de maintenir un espace de réflexion sur ces graves sujets. Les questions liées à la radicalisation nous préoccupent, parce qu’elles sont réelles.
Critiquer l’islamisme, le fanatisme, la violence religieuse, ce n’est pas critiquer l’islam. Cela reviendrait à critiquer l’ensemble des musulmans des classes laborieuses. La force des préjugés égare lorsqu’elle nie l’existence de musulmans français prêts au sacrifice pour leur nouvelle patrie : la France ; “Un patriote français peut s’appeler Kader, Madani ou Nadia”.
Cet islamisme honni, demande à être éradiqué… ces discours qui aveuglent les fous de Dieu, doivent être anéantis. Aujourd’hui, les méthodes utilisées pour diffuser la radicalisation sont incroyablement sophistiquées. Selon les statistiques de ce dernier trimestre 2019 de l’ONU, entre 20 000 et 30 000 combattants de l’EI sont encore actifs en Irak et en Syrie et on parle de plusieurs milliers de cellules dormantes qui pourraient constituer une réelle menace pendant des décennies à venir dans notre société française !
Pourquoi cette idéologie, aussi pernicieuse que dangereuse, apparaît-elle aujourd’hui ? L’objectif des islamistes, en Occident, serait-il de « salafiser » les musulmans qui y vivent pour « islamiser », d’une certaine façon, les pays non musulmans ? C’est ce qu’ils prétendent et parfois le clament, comme ils l’ont fait à Molenbeek en Belgique…d’où sont partis les tueurs du Bataclan !
Nous devons décrypter les analyses, sur ce sujet brûlant, s’initier au repérage et à l’identification des dérives sectaires. La prévention et la lutte contre les dérives sectaires nécessitent une action soutenue et protégée. C’est là l’objectif principal de toutes les associations et le « leitmotiv » de toutes les collectivités.
Cette persistance de la dérive violente a mobilisé, en Savoie, une structure spécialisée : l’Association de Recherches sur les Processus de Radicalisation (ASPRA), qui a été soutenue par la Préfecture de la Savoie et la Conseil Départemental.
Grâce à son action, la formation civique et civile des imams a commencé en octobre 2019, à l’Université Savoie Mont Blanc. Elle devrait se développer sur l’ensemble du territoire pour former les imams gestionnaires des 2500 mosquées en France. Il s’agit aussi de les former à se protéger contre les plus actifs : Frères Musulmans, Salafistes, Wahhabites, Tabligh. Nos imams deviendraient, alors, un rempart efficace contre les dérives et des piliers républicains de notre société.
Dans un contexte de forte hostilité, après 5 rapatriements en mars 2019, Paris a, en juin 2019, rapatrié également 12 enfants, dont la majorité étaient des orphelins. Je plaide depuis longtemps pour l’initiative de rapatrier rapidement tous les jihadistes français, pour éviter le danger d’évaporation dans la nature, d’édifier et d’asseoir des dormants dans nos cités. Les prisons irakiennes ne sont pas sures et nos frontières sont des passoires…De plus, l’Irak dit : « qu’elle n’est pas une poubelle à jihadistes et qu’elle ne jugera pas les ressortissants étrangers ».
Il y a une menace terroriste latente qui va durer. Le risque ultime, que font peser les quatre mouvements islamistes – est l’avènement d’une contre-société sur le territoire national. Nous savons maintenant, ce qu’il faut faire. Développer infiniment plus de prévention. Il ne faut plus occulter le problème.