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“rapport radicalisation”
Il serait utile que des étudiants etc. se penche sur ce document exceptionnel. C’est un outil de travail sur la radicalisation en France important qui nécessiterait une prise de conscience nationale. Les enjeux sont considérables et cruciaux.
Ce site : https://education-citoyenneteetderives.fr est visité par plus de 200 000 personnes à la date du 06 août 2020. Il se veut pluriel, sensible aux défis et aux enjeux du monde et, plus que jamais, citoyen, pour affronter le fanatisme, la violence religieuse et toutes ces dérives inacceptables qui cherchent à dominer notre société.
al-Tawhid wal-Jihad
Dans cette perspective, l’une des missions incontournables de ce site, est d’offrir un espace de réflexion sur ces graves sujets, souvent occultés. A noter le dernier livre préfacé par Hervé Gaymard : Dossier de presse La laïcité, une conquête de l’esprit humain. Les questions liées à la radicalisation préoccupent beaucoup le français lambda. Ces fondamentalistes et leurs dérives ont plongé nombre de professionnels socio-éducatifs et de décideurs dans un profond désarroi…..Quels sont les buts de ces terroristes ?
Hayat_Tahrir_al-Cham L’état d’éveil ne se manifeste que lors des attentats contre le peuple de la France. Une douzaine de tueries ont déjà été commises et tuée 265 personnes ! Trois ou quatre jours après, l’effervescence s’éteint. Le quotidien de chacun reprend le dessus ; on tourne la page. Le sujet est ainsi banalisé, sous estimé, minimisé voire dédramatisé par nos dirigeants.
Critiquer l’islamisme, le fanatisme, l’islam politique, la violence religieuse, ce n’est pas critiquer l’islam. Cela reviendrait à critiquer l’ensemble des musulmans des classes laborieuses. Par ces tueries, c’est le symbole de l’ordre public qui, à chaque fois, est mortellement touché dans notre pays. Cet islamisme honni, demande à être éradiqué… ces discours qui aveuglent les fous de Dieu, doivent être apostasiés !
En faisant la politique de l’autruche, à la suite de chaque attentat islamiste, les politiques et les médias contribuent à amplifier la défiance des citoyens français à leur égard. Ceux-ci en ont assez de se sentir accusés, humiliés et de subir “la double peine” avec la chape des préjugés féroces et impitoyables.
Aujourd’hui, les méthodes utilisées pour diffuser la radicalisation sont incroyablement sophistiquées. Les étapes et les processus ne sont plus des mystères pour les spécialistes.
Les djihadistes n’ont plus de territoires actuellement, mais ils gardent un patrimoine de haine intacte. La prolifération du complotisme “L’opium des imbéciles” et les théories pseudo-scientifiques, sur Internet, donnent à ces mouvements sectaires un regain d’énergie. Les nouveaux adeptes de ces mouvements sont actuellement bien insérés dans la société française où ils diffusent leur haine auprès des plus vulnérables. Selon les statistiques de ce dernier trimestre 2019 de l’ONU, entre 20 000 et 30 000 combattants de l’EI sont encore actifs en Irak et en Syrie et on parle de plusieurs milliers de cellules dormantes qui pourraient constituer une menace pendant des décennies dans notre société française ! “Pour tous les services de renseignement, la détection des menaces internes est une priorité absolue. En particulier, aucun signal de radicalisation ne peut être méconnu, ni rester sans réponse”, a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe.
Front al-Nosra
Depuis trente ans, les dérives islamistes s’attaquent insidieusement aux valeurs de la République, amenant la société à piétiner ses principes, notamment la laïcité et l’égalité hommes-femmes. Ils oeuvrent à peser sur les décisions politiques, s’érigeant en interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics et en représentants exclusifs de la «communauté musulmane». « Dissimulation, mensonge, double jeu ». La takiya est au coeur de la stratégie des Frères musulmans pour infiltrer la République, influencer les mairies, les élus, les universitaires, les journalistes et les intellectuels. Elle investit, auprès des associations antiracistes ou féministes, une démarche victimaire, créant une économie identitaire en développant le marché du halal, faisant passer le port du voile pour une ”obligation religieuse”…
Boko Harampng
Il s’agit de financer des mosquées/centres culturels, lieux de vie pour une partie de la communauté musulmane conformément aux préceptes d’Hassan Al-Banna, le fondateur de la confrérie des Frères musulmans.
Les ouvrages douteux sont dans les bibliothèques. Des projets prosélytes, inscrits dans la formation salafiste, favorisent le communautarisme qui diffuse un islam rétrograde et conservateur. La littérature ”frériste”” figure en bonne place, y compris par le sulfureux Sayid Qotb, (exécuté par pendaison), idéologue du jihad dont l’héritage radical influencera des années plus tard Al-Qaïda.
Pourquoi cette idéologie, aussi pernicieuse que dangereuse, apparaît-elle aujourd’hui ?
Parce qu’on trouve des cas d’emprise mentale dans le monde religieux, comme dans celui de la santé, de l’éducation, du sport, dans le monde associatif ou professionnel… Ce risque se matérialise et s’intensifie également auprès de français de confession musulmane qui confine à une forme de sécessionnisme politique et social.
Taliban.
Le risque ultime que font peser ces mouvements islamistes les plus actifs, est l’avènement d’une contre-société sur le territoire national. D’autres vecteurs, comme la guerre informationnelle, médiatique et l’Internet, deviennent absolument primordiaux.
Le mouvement turc est la quatrième communauté étrangère sur le territoire national. Ce mouvement est particulièrement influent. Très structurés, entre deux grands courants, le DITIB et le Millîs Görüs, l’islam turc est réparti sur l’ensemble du territoire ; il bénéficie d’un vaste réseau de financement.
L’objectif des islamistes, en Occident, serait-il de « salafiser » les musulmans qui y vivent et « islamiser », d’une certaine façon, les pays non musulmans ? C’est ce qu’ils prétendent et parfois, clament, comme ils l’ont fait à Molenbeek en Belgique, d’où sont partis les tueurs du Bataclan !
Ce site : https://education-citoyenneteetderives.fr développe des thèses sur le plan Informations/Prévention des dérives sectaires. Il s’agit de s’investir totalement aux nouvelles données de la crise qui existe dans le pays, avec la “radicalisation” dont le responsable reste l’Islam violent semé par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Il irrigue quotidiennement des associations et des personnalités qui gravitent dans la nébuleuse des Frères musulmans qui, eux, prônent un islam intégral et favorisent le fondamentalisme avec le wahhabisme, le salafisme et le tabligh.
Nous devons décrypter les analyses sur ce sujet brûlant, s’initier au repérage et à l’identification des dérives sectaires. Ce programme est primordial, liminaire. La prévention et la lutte contre les dérives sectaires nécessitent une action soutenue et protégée. C’est là l’objectif principal de toutes les associations et le « leitmotiv » de toutes les collectivités.
Une carrière professionnelle d’Educateur qui a débuté à la PJJ et ensuite plus longue à la Sauvegarde de l’Enfance. Dès la retraite, j’effectue 23 années d’aumônerie dans les prisons savoyardes (Au Centre de Détention d’Aïton et à la Maison d’Arrêt Belledonne à Chambéry), des conférences dans les quartiers et aussi au niveau du Ministère de la Défense, et aboutir, après 2 années, auprès du Ministère de l’Intérieur à ”la formation civique et civile des imams et des aumôniers à l’Université Savoie Mont Blanc de Chambéry”, … me permet, aujourd’hui, d’avoir une opinion et de faire des propositions.
Cette persistance de la dérive violente a mobilisé en Savoie, une structure spécialisée : l’Association de Recherches sur les Processus de Radicalisation (ASPRA), qui a été soutenue par la Préfecture de la Savoie. Grâce à leur confiance, des membres préfectoraux, dont Madame Perrine SERRE, Sous-Préfète, cette structure a encadré plusieurs jeunes radicalisés.
Grâce, en particulier, aux soutiens indéfectibles du Sénateur Jean Pierre Vial, du président du Conseil Départemental, Hervé Gaymard, du Maire d’Aix les Bains Renaud Beretti, sans oublier l’attention toute particulière de Christelle Favetta sur cette problématique ‘marginalisation gravissime’ de notre société.
Madame Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, entourée de trois collaboratrices, m’avait reçu à Paris le 6 janvier 2015. Une prémonition ?!? et le lendemain, nous avons subi le massacre de Charlie Hebdo.
Durant l’entretien, les dérives dans nos quartiers et l’insécurité ambiante dans certaines villes de Savoie et en dehors de la Savoie, a retenu toute son attention, le temps de l’entretien.
A la Maison d’Arrêt de Chambéry et au Centre de Détention d’Aïton, en tant qu’aumônier pénitentiaire à partir de 2010, la confrontation avec les djihadistes était permanente. Ils abordaient le hanbalisme, Ibn Taymiyya, la version puritaine et littéraliste de l’islam wahhabite. C’est ce qui les distinguait avec le refus de tout ce qu’ils considéraient comme innovation dans la pratique religieuse.
L’ancien juge anti-terroriste, Marc Trévidic, invité d’Europe 1, estime qu’en France, “tout le monde a conscience du danger, mais tout le monde ne voit pas l’ampleur du phénomène de radicalisation”. “On a laissé pendant quarante ans cette idéologie mortifère se répandre partout”, regrette Marc Trévidic. “On a eu des alertes (…) maintenant on voit des militaires, des policiers radicalisés. Un jour, on trouvera peut-être un juge radicalisé, tout est envisageable”. Selon lui, “on ne se rend pas compte que cette problématique s’est diluée dans toute la société française”.
Mais pourquoi la France est-elle particulièrement touchée par ce phénomène de radicalisation ? “La particularité française, c’est la laïcité”, explique Marc Trévidic, qui note “un affrontement sur ce terrain”, notamment chez les fonctionnaires.
Nous assistons à un virage de notre histoire. Nos territoires s’opposent. La France des métropoles et la France périphérique s’affrontent et qui peut prétendre que cela va se calmer ? sinon une vraie révolution culturelle que la France doit mener ! Notre nation est prise en tenaille entre son idéal égalitaire et des revendications identitaires !
La force des préjugés égare lorsqu’ils nient l’existence de musulmans français prêts au sacrifice pour leur nouvelle patrie. : “Un patriote français peut s’appeler Kader, Djilali ou Rachida”.
L’offensive islamiste prend toutes les formes : politiques, sociales, idéologiques, violentes ou non. Cette islamisation travaille les esprits des plus jeunes. Le pays a besoin que le gouvernement propose un plan d’ensemble cohérent de lutte contre les stratégies de l’islamisme.
L’instrumentalisation de la religion, à des fins politiques, est une constante de l’histoire. Toutes les religions y ont eu recours, dans toutes leurs déclinaisons. Laïcité et démocratie sont sœurs jumelles de la modernité. Alors, pour entrer dans ce cadre démocratique et laïque, l’islam doit se réformer comme a du le faire le catholicisme, en son temps : “C’est ce que le totalitarisme islamiste cherche à empêcher de toute force, représentant aujourd’hui l’ennemi principal et de la démocratie et de la laïcité”.
Radicalisation, prosélytisme, communautarisme, laïcité bousculée… Les frontières entre ces différents phénomènes sont bien souvent brouillées. Mais une chose est certaine, c’est que face aux obsessions du repli communautaire, il faut intervenir, occuper le terrain, mettre les jeunes au travail, distribuer des taches et des responsabilités. La formation civique et civile des imams des 3000 mosquées, en France, est un rempart efficace contre les dérives, la formation théologique, qui en est le complément, est à contrôler. A ce jour, deux seules formations s’y conforment en France.
Il y a une menace terroriste latente et qui va durer. L’islam fondamentaliste atteint en France un seuil critique d’influence qui fait désormais peser un véritable danger sur la vie démocratique de la nation. Les réseaux islamistes ont investi un ensemble de champs et d’institutions, leur permettant de fabriquer des individus contraires de l’héritage politico-culturel français.
Nous savons maintenant, ce qu’il faut faire. Développer infiniment plus de prévention. Les débats actuels sont utiles et très importants. Ils clarifient la situation qui est de nature nébuleuse. Il ne faut plus occulter le problème.